One shot [Aikusen, FR]

The happiest man alive

Lors d'une fête du réveillon du Nouvel An, Shuuto et Oliver acceptent enfin leurs sentiments. Le début de la nouvelle année est un peu rocailleux, mais à la fin, tout ira bien parce qu'ils s'aiment.

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Tout était génial, vraiment. Leurs amis savaient vraiment comment planifier une fête.

Les lumières de Noël vibrantes et colorées ont illuminé la pièce, projetant une lueur magique sur la foule et les battements rythmiques de la musique ont secoué le corps de tout le monde, les invitant à danser. Même les boissons étaient incroyables. Doux, cool et juste la bonne quantité d'enivrant. Sendou, comme tout le monde, a vraiment apprécié l'atmosphère qu'ils ont pu créer pour cette fête du Nouvel An.

Cependant, même à cette fête parfaite, il ne pouvait s'empêcher de ressentir une teinte de malaise. Il a essayé de se concentrer sur ses amis, leurs rires se mélangeant dans son cerveau comme une symphonie de voix, mais il n'y avait qu'un seul visage qui capturait son intérêt, une seule voix qu'il voulait vraiment entendre.

Il ne s'amusait pas vraiment, parce que merde, Aiku était un putain de cauchemar aux fêtes.

Cela a commencé comme d'habitude, il a repéré une jolie fille, a flirté, a été rejeté pour une merde stupide qu'il avait dite, puis a commencé à boire. Et Sendou savait ce qui allait se passer après qu'Aiku soit assez ivre pour oublier qu'il était hétéro. Il commencerait à flirter avec lui. Et chaque putain de fois, c'était réel, comme si quelque chose pouvait réellement arriver. Et ça a fait mal, parce que Sendou savait qu'Aiku ne voulait pas vraiment de lui. C'était un jeu, un flirt inoffensif juste pour le plaisir. Il a donc dû jouer et juste, vous savez, ne pas trop y penser. Sauf qu'il était Sendou Shuuto, un penseur professionnel extraordinaire. Cela l'a donc fait se sentir comme de la merde pendant des jours.

Malgré son inconfort, Sendou a essayé de s'immerger dans l'ambiance de la fête. Il s'est déplacé en douceur à travers la foule, échangeant des sourires et des salutations avec des amis et des coéquipiers jusqu'à ce qu'il arrive enfin au bar prêt à commander un verre et à se détendre là-bas, un peu en dehors de la fête, un peu à l'in, en décidant de quoi faire avec son capitaine insuffiablement chaud. Il a bu un verre, puis un autre. Alors qu'il était assis là, sirotant son troisième cocktail coloré, une voix qu'il connaissait assez bien s'est approchée.

« Un whisky s'il vous plaît. Pas de glace. » Eh bien, c'était une surprise. Pas la bière habituelle ?

Shuto s'est tourné vers l'homme à sa droite et a souri. « Waouh, si élégant de ta part, capitaine. »

« Oh, tu sais. Je veux toujours avoir l'air masculin mais sophistiqué. »

Sendou a ri. « Tu n'as jamais l'air sophistiqué, Aiku, mais ce n'est pas grave, cela fait partie de ton charme. »

Aiku se pencha plus près, souriant. « Eh bien, j'ai de la chance, parce que j'ai mon ace qui peut m'apprendre à être une petite princesse chic. »

Un frisson. Sendou a essayé de le rendre aussi inaperçu que possible, mais son corps a réagi comme ça chaque fois qu'Aiku l'appelait son as. Ce n'était pas une réaction volontaire, et ce n'était certainement pas une réaction bienvenue, mais il n'a pas pu s'en empêcher. La façon dont Aiku a dit ces mots, comme s'ils signifiaient quelque chose de spécial, comme si Shuuto était son monde, merde, il a fait des choses à son cerveau.

« Je ne sais pas comment être une princesse, mais je pourrais t'apprendre à être un être humain décent, c'est sûr. » Il ria, regardant Aiku dans les yeux. Dieu, ces yeux étaient une menace, si profonds, si vivants, si sensuels, et les différentes couleurs sur leurs iris étaient une vue spectaculaire dont Sendou n'était jamais fatigué. Et plus Sendou buvait, plus il voulait se perdre dans ces yeux, tout abandonner et devenir la petite princesse de fantaisie d'Aiku pour une nuit. Il savait que le capitaine le traiterait bien. Il était expérimenté et clairement le genre d'amant qui aime vous faire descendre. Mais ce qui allait venir après était si terrifiant que Sendou a dû s'arrêter à chaque fois.