J'étais là, rêvant de l'amour,
Rêvant de liberté et d'épanouissement,
J'étais là, rêvant de ta chaleur, rêvant de nos beaux jours,
Et puis j'étais là, impulsif, je voulais quelque chose d'envoûtant.Alors je t'ai choisi. Ta manière de parler,
Ta manière d'être, de te comporter,
C'est ce qui m'a charmé aux premiers abords.
Et puis il y a eu ce cœur, ce passé,
Ces blessures à oublier ou à pardonner.
Je n'ai pu empêcher mon cœur de monter à bord.Qui étais-tu ? Qui étais-je ?
Je ne sais pas, mais je sais que je t'ai aimé.
Ô mon cher, là devant moi, un désert de libertés,
Une immense aire de jeu.
Alors j'ai joué. J'ai joué sans me méfier.
Un inconnu qui avait charmé mon cœur,
J'avais trouvé ça romantique, alors sans me défiler,
Je me suis engagé dans une étendue de bonheur.Qui étais-tu ? Qui étais-je ?
Je ne sais pas, mais je sais que j'ai douté.
Soudain, je me suis méfié.
J'ai regardé mes mains : sacrilège !
Je me suis cru prisonnier d'un mauvais sort.
Des chaînes me liaient alors à toi,
Ou du moins, l'ai-je cru. Car moi,
Je tiens à ma liberté, je suis trop lâche pour voir mes torts.J'ai arrêté de te parler. J'avais besoin de comprendre.
D'où venait ce mal-être qui me serrait tant le cœur ?
D'où venait ce mal-être qui venait me tordre et me tendre ?
J'ai arrêté de te parler. J'avais peur.Mon cœur s'est réfugié chez mon repère. Je n'étais pas prêt.
Dans une sensation maléfique, ma liberté s'est envolée...
Mais ce n'était qu'un mirage, juste là, tout près
De mon cœur. Et puis, n'y tenant plus, je t'ai contacté.Un seul message de ma part. Ou plus, mais seul un était important.
J'avais peur alors brutalement,
Je t'ai dit sans détour que je te quittais.
Qu'as-tu ressenti... ? Je le regrette et le sais...J'étais là, rêvant de l'amour,
Et puis j'étais là, étouffant dans un désert de culpabilité,
J'étais là, et sans aucun détour,
Je t'ai brutalement brisé.Pourquoi ? Pourquoi t'ai-je fait ça ?
Pourquoi te perdre alors qu'au plus profond de moi,
Je t'aimais encore ? Aujourd'hui, tu ne sais pas
La vérité, toi.
Alors aujourd'hui, je te la dit.
J'avais peur de la perdre,
Cette liberté si étrange de l'artiste, et infinie,
Alors j'arrêté de m'éperdre,
Et je t'ai perdu,
Dans la vérité
De ma médiocrité.
Ce poème est dédié à la seule personne avec qui j'ai été en couple. Si tu passes par-là, et je sais que tu passeras par-là, alors voilà. J'arrête de me cacher derrière des excuses bidon, j'arrête de fuir la vérité, et je te l'annonce mon cher. J'avais peur de ne plus être libre et je n'étais pas prêt à passer à ce stade, et je ne m'en suis rendu compte que trop tard. Encore une fois, je suis désolé, je m'excuse mais aucun pardon ne réparera mon erreur. Encore aujourd'hui, je me sens si coupable... Pour une ultime fois, pardonne-moi et je te prie de trouver en toi la force de me pardonner, si ce n'est déjà fait.
N'oubliez pas le vote si vous avez aimé, c'est mon poème le plus long en plus !
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Cœur Brisé - [ TERMINÉ ]
PoetryUn garçon qui n'aspire qu'à être libre de ses chaînes plus un cœur trop sensible à l'amour, ça donne un recueil de poèmes d'amour. Du moins, dans ce cas, car à travers ces poèmes, il s'efforce de reprendre chaque morceau décollé pour le remettre en...