L'appelle du héros

Un nouveaux monde

*Lundi 1 janvier*

Arthur, lycéen en année de terminale au lycée Victor BadCaths, mène une vie ordinaire, comme tant d'autres. Le quartier dans lequel il habite est séparé par une forêt gigantesque, au majestueux et somptueux bouleaux, qui est elle-même séparée par un chemin reliant le quartier à la ville. Comme tous les soirs, Arthur traversa la forêt ; sauf que cette fois-ci, il remarqua quelque chose d'étrange, quelque chose d'inhabituel. Or, cette chose n'était pas physique et visible, mais c'était plutôt invisible et mystique.

Arthur, sans se soucier de cette sensation, continua à avancer. Mais plus il avança en direction de chez lui, plus cette sensation étrange se renforcerait et plus elle se faisait ressentir. Comme perturbé et déstabilisé, Arthur commença à accélérer le pas.

*BHAA*, un bruit, *BOUM BOUM*, la respiration d'Arthur qui accélère *CRACK*, le bruit des brindilles qui se cassent sous les pas de course d'Arthur. *BADABOUM*, le bruit d'Arthur qui trébuche sur une racine, *AAAAHHH*, le cri de douleur que pousse Arthur. *PFFF*, le bruit d'effort que pousse Arthur pour recourir, *BOUM*, Arthur qui tombe tête la première contre une pierre.

** [XXX] temps plus tard **

Arthur se réveilla et inspecta l'endroit dans lequel il se réveilla. Dans la pièce où il se trouvait, il y avait des lits d'hôpital disposés en ligne de 10 sur une rangée de 3. Le lit sur lequel se trouvait Arthur est différent des autres. À côté de celui-ci, il y avait une table de chevet avec dessus des bandages tachetés de sang, ainsi que d'autres neufs ; à côté de ceux-ci, il y avait divers flacons contenant des liquides médicinaux.

En prenant le temps de s'examiner lui-même, il se rendit compte qu'il avait des bandages qui entouraient sa tête, ainsi qu'une attelle sur sa cheville cassée et des béquilles à côté de son lit. Arthur prit donc les béquilles et se dirigea vers la porte, se trouvant au bout des rangées de lit.

Il ouvrit la porte, et là, l'état du couloir n'avait rien à voir avec la pièce précédente. La pièce des lits était en bon état et propre, alors que le couloir est complétement délabré. 

Des lianes montèrent le long des murs, de manière plus ou moins droite, jusqu'à atteindre le plafond, sur ce plafond pendaient également des lianes ; le sol était recouvert de végétation, entre les fleurs et la mauvaise herbe, Arthur pouvait sentir de l'eau sur le sol ; à tout cela vient s'ajouter le fait que le couloir est dénué de lumière.

Le seul filet de lumière qu'il peut voir provient d'une porte au fond du couloir. Arthur commença donc à se diriger vers cette porte d'où émane la lumière. Arrivé devant la porte, il commence à tendre la main vers la poignée quand une main vient se poser sur l'épaule du jeune homme.

 Terrifié, Arthur se retourna et prit une de ses béquilles à deux mains et la pointa en direction de cette personne. La chose fit aussitôt un pas en arrière. À cause du manque de lumière, Arthur n'arriva pas à distinguer le visage qui se tenait devant lui ; il pouvait juste voir sa taille colossale.

- "Te voilà enfin réveillé, Arthur !" Dit la personne dans l'ombre.

"Comment peut-il connaitre mon prénom ?"

L'étranger commença à tendre la main vers le jeune homme, mais Arthur, comme par réflexe, lui mit un coup de béquille. L'étranger, ayant bloqué le coup, fit trébucher le jeune garçon en arrière qui traversa la porte.

Arthur se réveilla et se retrouva au beau mielleux d'une forêt, similaire à celle près de chez lui. Paniqué, Arthur scruta les alentours à la recherche de l'étranger. Mais aucune trace ni de lui, ni de la porte ; il resta juste une béquille.