Chapitre 7 : dessert

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Tentant en vain de mettre mes pensées en off, je me concentrais sur mon plat à réchauffer. 

Le riz en premier.

Que pensait il de moi après lui avoir tout raconté ?

Puis les œufs.

M'était il permit d'espérer un avenir à deux ?

- Un jour, une personne très chère m'a dit " d'arrêter de me dénigrer". Tu devrais faire pareil.

Il avait dit ça en m'enlaçant par derrière. Quoi ?

Oui, Kakashi, LE Kakashi m'enlaçait par derrière. Je crois perdre quelques neurones.

- Alors tu-

- Alors, il semblerait que comparé à toi, je sois très peu éloquent.

- . . . 

Après un court silence, il attrapa doucement mes hanches de sa main gauche pour me faire pivoter face à lui, dos au comptoir. Je tressaillis, en attente.

Sans enlever sa main gauche ayant glissé sur mes reins, il prit mon visage en coupe de sa main droite. Il caressa ma joue de son pouce, puis s'arrêta. J'allais râler quand soudainement, il mit son doigt devant ma bouche, coupant court à mon idée.

- Chuuut ne dis rien, je sais qu'il manque quelque chose.

Puis il baissa son masque. Entièrement. Je sentis mes joues s'enflammer, sa main revenue sur ma joue, et enfin ses lèvres. Jusqu'à  ne plus rien sentir d'autre que ça, que ces lèvres enfin démasquées et contre les miennes. 

Quand sa langue demanda l'accès à la mienne, il n'y eu donc qu'une réponse possible.

*

Un baiser tant attendu plus tard, j'arrivais dans le salon avec le plat enfin réchauffé. Kakashi lui, m'attendais sur le canapé. Il avait bien essayé de me convaincre d'accepter son aide, mais sans succès.  

Je posais donc son plat devant lui sur la table basse, avant de m'asseoir à côté de lui.

- Je ne savais pas que tu cuisinais, c'est très bon, dit-il après avoir englouti la première bouchée.

- M-merci. Et oui je cuisine, pas très bien et pas très divers, mais je cuisine.

- Si ça c'est pas "très bien", alors moi je suis le ninja le plus fort du village.

- Hum, ce n'est pas complètement faux,  répondais je en me penchant vers lui.

- Tu sais comment me parler toi. 

Ce faisant, il se penchait lui aussi jusqu'à ce que nos fronts se touchent. Collés, on se sourit avant de s'embrasser pour la  seconde fois de la soirée. Ce qui n'est pas pour me déplaire, surtout qu'il n'avait plus remis son masque depuis notre premier contact.

Réussissant non sans mal à me sortir de son emprise, je lui montrait d'un signe de tête son dîner. 

- Tu ne finis pas ?

- Si ça ne te vexe pas, j'aimerais bien passer directement au dessert . . . 

Ses yeux passèrent de mes yeux jusqu'à mon menton, puis tout mon corps en fait, avant de remonter. Ce faisant, il me vit tourner la tête, froncer les sourcils et croiser les bras.

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