Chapitre 30

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Point de vue d'hades

"Elle sent comme toi", murmura Ares.
"C'est vrai", souris-je, passant mes doigts dans ses cheveux.
"Ça ne me plaît pas", fronça-t-il les sourcils. "Mais si cela signifie qu'elle vivra, je la ferais toujours sentir comme toi."
"Elle vivra", dis-je doucement. "Elle ne meurt pas."
Je caressai sa joue et embrassai sa main.
"Le médecin dit que tu peux nous entendre, Érys", dis-je. "J'ai besoin que tu saches à quel point je suis désolé. J'étais un idiot complet. Je ne te croyais pas alors que tu me disais la vérité.
C'est de ma faute si cela t'est arrivé. J'espère que tu pourras me pardonner. Tu es tout ce que j'ai dans ce monde et je ne sais pas ce que je ferais si tu me quittais. Je t'aime tellement petite sœur . S'il te plaît, ne me quitte pas."
Je ne détournai jamais mon regard de son visage. Oh, Déesse, comme je souhaitais qu'elle ouvre les yeux. Mais il n'y avait rien.
Elle était complètement immobile.
Je posai sa main sur ma joue, ayant besoin de sentir son toucher.
"J'étais un compagnon horrible", " soupira Ares. "Je t'ai rejetée
sans te donner une chance. Et j'avais tort, Érys . J'avais tellement tort. Je ne peux pas commencer à expliquer à quel point je suis désolé. J'aurais dû l'arrêter. J'aurais dû te protéger.
Mais je ne m'en vais pas, mon amour. Je ne te laisserai plus. Tu es à moi et j'espère que tu pourras me pardonner. J'espère que tu me laisseras être le compagnon que tu mérites."Ares ferma les yeux et prit une grande inspiration.
"Je, Arès Carter, Alpha de la meute de la Lune Croissante, t'accepte, Érys Parker, de la meute de la Lune Croissante, comme ma compagne et Luna", déclara Logan en rouvrant les yeux.
La machine qui surveillait son cœur émit un bip. Son rythme cardiaque augmenta légèrement.
"Elle t'a entendu", murmurai-je doucement, fixant l'écran.
Un large sourire s'étira sur le visage de Ares. "Tu m'as entendu, mon amour ?"
Mon regard retourna à Érys. Rien sur son visage ne montrait qu'elle l'avait entendu, mais je savais qu'elle l'avait fait.
"Déesse, Érys", dis-je en me rapprochant d'elle. "Tu peux nous entendre, n'est-ce pas ? Reviens, bats-toi. Ne nous quitte pas.
Nous avons besoin de toi."
Nous continuâmes à lui parler, à lui dire à quel point nous étions désolés et à la supplier de revenir vers nous.
Après un moment, nous étions tous les deux épuisés et prêts à aller dormir. Nous n'avions ni bien dormi ni bien mangé depuis la disparition d'Erys. J'espérais pouvoir dormir un peu mieux maintenant qu'elle était là avec moi.
Les infirmières nous apportèrent le dîner et nous nous endormimes après avoir mangé. Arès prit le lit et je dormis sur le canapé. Je me réveillai au milieu de la nuit. Je regardai autour de la chambre, confus. Pourquoi diable me suis-je réveillé ? La pièce avait une douce lueur orange. Elle provenait de la lampe de chevet à côté du lit d'Erys.
Je regardai ma sœur et vis que rien n'avait changé. Je me levai lentement et m'approchai de son lit. Je pris sa main dans la mienne et poussai un cri.
Elle était brûlante.
Ma main alla immédiatement sur son front et je figeai.
"Infirmière !" criai-je en courant vers la porte.
J'entendis Ares grogner derrière moi. "Qu'est-ce qui se passe?!"
L'infirmière Rose arriva en courant dans la pièce.
"Elle a une forte fièvre !" dis-je dès qu'elle entra.
Ares sortit du lit et prit la main d'Erys dans la sienne. Il poussa un grand soupir.
"Qu'est-ce qui ne va pas chez elle ?" demanda-t-il frénétiquement.
"Je ne sais pas, Alpha", dit l'infirmière en prenant sa température. "Probablement une infection."
Mon cœur commença à battre douloureusement. Une infection ?
"105" murmura l'infirmière pour elle-même. Merde.
"Je vais chercher le médecin", dit-elle et sortit de la pièce.
Je courus vers Érys et pris sa main dans la mienne. Ses joues étaient roses à cause de la fièvre et quelques gouttes de sueur perlaient sur son front. J'utilisai ma main pour les essuyer.
Ares embrassait sa main et la regardait. Je vis de la peur dans ses yeux.
Le médecin entra en courant.
"Alpha, Bêta"', dit-il. "Pouvez-vous bouger pour que je puisse l'examiner ?"
Ares et moi grognâmes, mais nous nous écartâmes.
Le médecin commença à l'examiner, vérifiant ses signes vitaux et prenant sa température à nouveau.
"Qu'est-ce qui ne va pas, doc?" demanda Ares , sa voix tremblante.
Il se tourna pour nous regarder et soupira. "Je ne sais pas.
Probablement une infection. Elle a été allongée sur le sol sale avec des blessures ouvertes. Nous devrons faire des tests sanguins pour en être sûr. En attendant, je vais lui administrer un antibiotique à large spectre. Nous devons faire baisser sa fièvre."
L'infirmière Rose s'approcha d'Erys pour prendre son sang.
Dès qu'elle perça l'aiguille dans la peau d'Erys, Logan grogna. "Nous devons faire ça, Alpha", dit le médecin.
"Je sais", soupira Ares en passant la main dans ses cheveux.
"Je suis désolé."
"C'est normal", dit l'infirmière Rose en finissant. "Il est courant que les compagnons se comportent ainsi. Je vois ça tout le temps."
Arès lui fit un petit sourire et elle sortit de la pièce.
"Nous aurons les résultats demain matin", dit le médecin en s'approchant de la porte. "Je vais chercher le médicament pour elle."
Ares et moi acquiesçâmes et retournâmes près des mains d'Erys.
Le médecin revint rapidement et donna le médicament à Érys.
"Essayez de dormir un peu", dit-il en sortant. "Je vous réveillerai quand nous aurons les résultats."
Ares et moi hochâmes la tête, ne détachant pas notre regard d'elle.
"Tu peux dormir dans le lit", marmonna Ares .
Je levai les sourcils. "Et toi ?"
"Je dors avec elle", dit-il en commençant à déplacer les fils et les tubes.
J'attrapai sa main pour l'arrêter. "Je ne pense pas que ce soit une bonne idée. Et si tu faisais une erreur ?"
"Je ne le ferai pas", dit-il. "Je resterai parfaitement immobile et tu m'aideras avec les fils. J'ai besoin de la tenir. Et le lien de compagne l'aidera à guérir."
Je soupirai et lâchai sa main. Il avait raison.
Nous déplacions soigneusement les tubes et les fils qui lui étaient attachés pour que ares puisse s'allonger à côté d'elle.
Il grimpa soigneusement dans le lit près d'elle, et je m'assis sur l'autre lit.
"Réveille-moi s'il se passe quelque chose", dis-je en m'allongeant.
"Mhmm", marmonna-t-il, enfouissant son nez dans son cou.
Je soupirai et détournai le regard. Je savais que être près de Ares  l'aiderait, mais je n'avais pas à le regarder toucher ma sœur

The alpha and the moonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant