Je remonte à l'étage. La seule chose qui me préoccupe est Mackenzie. Elle m'avais promis de me tuer à la première seconde du jeu. Cette pensée me donne des frissons. Demain, c'est le jour où il faut se battre, le jour où il faut tuer. Je sais que je serai capable de tuer sans pitié, mais qu'est-ce que les autres penseraient de moi? Je rentre dans ma chambre et essaie de dormir. Je n'arrête pas de rouler continuellement dans mon lit. J'ai chaud, j'ai peur. Je n'aime pas cette sensation. Je décide alors aller prendre de l'air sur le grand balcon rectangulaire. Le capitole vu du 21e étage est magnifique. C'est éblouissant. Autrefois, mon père m'amenait sur un pont la nuit. La vue là-bas est vraiment belle. Je ne peux pas m'empêcher de pleurer. Je pleure silencieusement. Les larmes ont un goût salé. Le salé se répend dans ma bouche. Ma famille me manque. Mes amis également. Je regarde le ciel en lensant à ma mère. Autrefois, quand mon père n'avait pas encore connu ma belle-mère, il me disait que maman me protégeait, me regardait, m'aimait. Il disait que ma mère vivait maintenant dans le ciel, dans le monde que connaisse seulement les morts. J'y ai cru pendant très longtemps. Je commence à avoir froid. Je rentre dans ma chambre surchauffée. Je commence à me fatiguer et m'endors.
