Le plus beau vilain de mes histoires.
Attractif, charmant, dangereux.
Son caractère était peint à la toxicité, l'esthétique de l'antagoniste adulé.Lui et moi, en y repensant c'était dans le général quelque chose de commun, un scénario habituel.
Mais puisque l'on est dans mon univers, mon monde où tout est structuré à l'art et la beauté, ce cheminement je me le présente d'une manière plus romancée.Ce «nous» qu'on avait, était chargé de tension.
L'attraction que l'on exerçait l'un sur l'autre, palpable.Ce que son regard me soufflait en étant profondément attaché au mien, ne peut être connu que de nous et du ciel.
Son sourire me ravageait le cœur, son toucher était brûlant, laissant sa trace sur ces recoins de mon corps, que seul lui permettait son audace.
Toutefois je finis peu à peu par comprendre que je n'étais qu'un corps à posséder pour satisfaire ses désirs intarissables.
La poésie intime, sensuelle et parfois si vulgaire que s'échangeait nos gestures, nos impatiences, nos regards... ne durerait certainement pas, après l'atteinte de son objectif.
Mais l'investissement perpétuel qu'il y mettait était si remarquable, que je ne pris pas sur le coup le temps de lui en vouloir.
Ce corps à corps que si désespérément il voulait obtenir, subtilement de plus en plus je prenais plaisir à lui faire espérer.Car être objet de désir et de passion n'était pas commun pour cette jeune fleur en progression que j'étais.
Sous ses mots et ses doigts, je compris à quel point j'étais un être d'ivresse et de plaisir.
Par mon visage, sur mes lèvres, aux contours obsédants de ma poitrine, le long de mes hanches, à mes pieds, désespérant sur et entre mes cuisses...
Il y avait cette havre que lui et moi nous pouvions découvrir.
Un corps qui attire, un physique qui ne laisse pas indifférent.
J'étais si belle qu'il se voulait encore et encore en moi, contre moi, dans sa chambre.
Au son de nos chansons favorites, à l'harmonie de la connexion de nos âmes.Bien que rempli par le désir du contact de nos intimités, il savait me toucher tendrement le cœur des fois, me voir de temps en temps comme autre qu'un objet qu'il faut avoir.
Me dire de jolies choses, me montrer un peu de ce qu'il porte sainement dans le cœur.
Et bien que reconnaissante envers lui pour la découverte de cette part si subtile de ma personne et de ma féminité.
L'attraction incontrôlable pour un homme, lui, ce beau paon à la parade exquise.Je ne voulais pas être un simple objet, je voulais être femme, humaine, une âme et un esprit dans un corps qui désirait un contact sain et tendre bien plus encore que la volupté.
Alors à la moindre inconvénience, au dernier petit mensonge, comme l'aurait été sa présence si jamais j'avais succombé, pouf j'ai disparu.
Pour mon bonheur et ma sanité.
Car je peux bien désirer mais trop me respecter pour si idiotement me donner.
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Falling « in love »
Historia CortaChute d'ignorance, plongeon dans l'inhabituel, embrasée telle une météorite perçant l'atmosphère. J'étais incendie d'amour.