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Hakim SECK dans le bus :

Hakim SECK était à bord d'un bus bondé de personnes. Il était difficile de respirer normalement à l'intérieur et la plupart des passagers étaient des travailleurs en route vers leur lieu de travail. Les écouteurs dans les oreilles et l'esprit ailleurs, Hakim écoutait de la musique lorsqu'il sentit soudain quelque chose tomber sur ses pieds.

Une vendeuse de poisson présente dans le bus : "Ayy sama domm ball maa akk déi tayoumako maxala seau bi moh feiss motaxx djeunn yi dih tourou nih", s'excusa-t-elle tout en ramassant ses poissons.

Hakim : "Yaye boye djaroul djeigalou xamnani tayouloko. Ça arrive souvent, ne vous inquiétez pas", répliqua-t-il avec le sourire.

La vendeuse de poisson : "Mach'Allah yow mih dei xamnani yarr nagn leu, yalla nalaa yalla taxawou sisseu adouna."

Hakim : "Amine. Yaye boye djeureudjeuf sih niann yi, fann nga djeum ?" lui demanda-t-il pour lui acheter un ticket.

La vendeuse : "Patte d'Oie lah djeum. Meunonn nga bayii maa djeund ticket reik. Merci wayy.

Le receveur : "Mére gawal pousse fih wayy yangi dérangé nitt. Gni lih motaxonn minaleu boul yeik sih bus bi ndaxtei daf feiss tei yangi ni tourr fih seu djeunn yeup."

La vendeuse de poisson : "Heiyy yow xamalni doumasseu morom, est-ce que yangi deigg ? Bayinaa gnouleu makk keur geu lingay xamadih yeupp."

Le receveur : "Manii deug lalah waxx forral seu djeunn yi tanga noppi ni reik ngeinn dih deif."

Soudain, un brouhaha éclata dans le bus. Les passagers reprochaient au receveur son manque de savoir-vivre, tandis que d'autres affirmaient que la vendeuse de poisson avait tort de monter à bord avec ses poissons non couverts. Pendant ce temps, Hakim essayait de calmer la situation en leur disant que ce n'était pas grave.

À l'université :

Il était 07h38 lorsque Hakim franchit la grande porte de l'UCAD et se dirigea directement vers les toilettes pour essayer de faire disparaître les taches de poisson sur son pantalon. Quinze minutes plus tard, il arriva dans l'amphithéâtre, déjà rempli de monde. Alors qu'il cherchait une place où s'asseoir, Ndélla, une camarade, lui fit signe de la main pour lui indiquer qu'elle lui avait réservé une place.

Hakim : Oh god quel soulagement, au moins je ne vais pas m'asseoir derrière, chuchote-t-il.

Ndella : Yow xamngani mayy saa sapeur deh.
Hakim : Lolou daf leirr tayy mom tu m'as grave sauvé, Xamo saxx linga deiff non yow soumalei nianalei enh.

Ndélla : A un moment donné j'ai meme pensé nque t'allais pas venir, d'habitude t'es jamais en retard. Tayy danga tardé alors que yama donn djitou sih amphi bi lou xeiw ? Walaa danga bideunnti ? Sourit-elle.

Hakim : Oui c'est vrai mais sama makk dafa wara geinn du coup je ne suis pas venu avec sa voiture tei akk transport en commun yi moy lolou dafay barii embouteillages quoi, narre-t-il.

Ndella : Ah oui je vois. Sinon ca va ?

Hakim : Oui ça va alhamdoulillah, sinon ça te dirait de prendre le repas ensemble à la descente?

Ndélla: Lolou kann mokoy refusé sou fekei yow yay fayy kayy amoul probleme? Répond-t-elle souriante.

Hakim: Yow loma yakarr goor bou galant woul wala, matérialiste beu beugg dei, blagua-t-il.

Ndélla: Kann moh matérialiste enhh? réplique-t-elle en lui pinçant.

Hakim: Waa balma waxouma akk yow dama djoum, sourit-il.

CAPHARNAÜMOù les histoires vivent. Découvrez maintenant