L'Appel de la Montagne [Réécriture]

(4)🌖« Theo »🌖

Theo

Au creux de l'aurore, alors que les premières lueurs du jour s'infiltrent dans la chambre, une voix énergique brise le silence : "THÉÉÉÉO !!! Debout, c'est le dernier jour !" Cette exclamation, chargée d'enthousiasme, ne pouvait appartenir qu'à Lénaïc, le frère cadet de **Théo**. Malgré la routine matinale, Lénaïc réussit toujours à insuffler une certaine vivacité dans ses réveils, même si son approche se veut "délicate".

**Lénaïc**: "Allo ? Tu m'entends ? Debout !!!" Sa voix, un mélange de taquinerie et d'impatience, traversa la pièce.

Peinant à émerger du sommeil, **Théo** répondit d'une voix ensommeillée : "Ouiiii !!! Je t'entends, baisse d'un ton, tu me casses les tympans."

La silhouette de **Théo** se dessina dans la pénombre de la chambre, révélant un jeune homme à la carrure imposante, témoignage de son statut d'alpha. Ses muscles, sculptés par des années d'entraînement rigoureux, se mouvaient avec une aisance naturelle sous sa peau. Ses yeux marron clair, perçants sous des sourcils froncés par l'irritation matinale, contrastaient avec ses cheveux noirs ébouriffés par le sommeil. Cette allure, à la fois puissante et sereine, incarnait parfaitement son héritage et ses responsabilités futures.

**Lénaïc**, indifférent à la grogne de son frère, poursuivit avec entrain : "Allez, reste pas dans le lit, c'est la dernière journée. Le petit-déjeuner est prêt, et ce soir, GO la piste de ski !"

**Théo** gronda, un sourire se dessinant malgré lui face à l'excitation contagieuse de **Lénaïc**. "Oui, c'est bon, **Lénaïc**. Sors de ma chambre et arrête de sauter sur le lit !"

**Lénaïc** capitula enfin, glissant avec une légèreté feinte : "Ok, vas-y, je t'attends en bas. On part ensemble au lycée."

Les deux frères échangèrent encore quelques piques, **Théo** se moquant de l'anglais hésitant de **Lénaïc**, qui répondit avec un mélange de confusion et de taquinerie. Ces échanges matinaux, bien que chargés de sarcasmes fraternels, réchauffaient l'atmosphère de leur foyer.

En descendant, **Théo** croisa le regard de sa mère, un sourire chaleureux illuminant son visage. Elle s'excusa pour l'énergie débordante de **Lénaïc**, mais **Théo**, habitué à ces réveils animés, répondit avec un regard complice.

**Maman** : "Coucou mon lapin, tu as bien dormi ? Désolée encore pour ton frère, j'ai pas pu le retenir."

**Théo** : "T'inquiète pas maman, à force j'ai l'habitude. Mais ça n'est pas une raison pour qu'il continue."

**Lénaïc**, saisissant l'occasion de taquiner son frère, l'interrompit : "Allez, avoue que tu aimes bien quand je viens te réveiller."

**Théo**, fronçant les sourcils mais le coin des lèvres trahissant son amusement, rétorqua : "Non, c'est juste très, très chiant, **Lénaïc**."

La discussion autour de la table du petit-déjeuner, ponctuée de plaisanteries et de taquineries, fut brusquement interrompue par leur mère, rappelant l'heure et les incitant à ne pas être en retard.

**Maman** : "Bon, les enfants, vous arrêtez de vous lancer des piques. J'ai pas préparé des crêpes pour rien, moi ?!"

**Théo** et **Lénaïc**, unis dans un rare moment de concorde, répondirent

en chœur : "Désolé."

Le petit-déjeuner se poursuivit dans une ambiance légère, les deux frères savourant leurs crêpes avant de se préparer à quitter la maison. **Théo**, conscient de son rôle d'alpha en devenir, et **Lénaïc**, toujours prêt à offrir son aide avec un optimisme sans faille, partagèrent un dernier sourire avant de se séparer à l'entrée du lycée, prêts à affronter la journée avec la force et l'unité qui caractérisaient leur fratrie.