Pensées ambiguës.

On aurait pu faire un nous.

Dans l'obscurité du soir, je me sens fébrile,
À pas feutrés, je glisse vers lui,
Mes pensées s'embrasent, mon cœur s'accélère,
À l'idée de le retrouver, mon bel éphémère.

La porte s'ouvre, il m'attend, impatient,
Son regard brûlant, éveille mes sens, émoustillant,
Je fonds dans ses bras, avide de ses caresses,
Prête à m'abandonner à cette folle ivresse.

Dans ses bras, je me laisse emporter,
Dans un tourbillon de plaisir, je veux me plonger,
Mes mains explorent son corps, assoiffées de désir,
Je veux sentir chaque parcelle de son être frémir.

Ses baisers enflamment mes sens,
Je me sens vibrer, perdre tout sens,
Nos corps se cherchent, se trouvent, s'unissent,
Dans une danse enfiévrée, où nos âmes s'épanouissent.

Je me livre à lui, sans retenue, sans pudeur,
Je veux qu'il me consume de son feu intérieur,
Nos soupirs s'entremêlent, nos souffles s'accordent,
Dans cette étreinte passionnée, nos cœurs se coordonnent.

Je suis à lui, corps et âme,
Dans cette nuit où l'amour enflamme,
Et dans ses bras, je me sens libre, comblée,
Dans cet amour partagé, notre passion est scellée.

Dans l'obscurité complice, nos corps s'enlacent,
Mes lèvres cherchent les siennes avec fougue,
Nos langues s'entremêlent, s'échangent en éclat de rouge.

Il me guide vers le lit, avec une passion dévorante,
Ses mains parcourent mon corps, une caresse enivrante,
Je frissonne sous son toucher, mes sens en éveil,
Chaque contact électrise, chaque sensation pareille.

Nos vêtements tombent, révélant nos peaux affamées,
Dans une danse lascive, nos corps s'abandonnent, énamourés,
Il me prend dans ses bras, me soulève avec force,
Je me laisse aller, offerte à sa virilité intense.

Dans une communion charnelle, nous explorons mille possibles,
Chaque position, chaque mouvement, une extase inouïe, invincible,
Nos soupirs se mêlent, nos gémissements s'accordent,
Dans cette symphonie de plaisir, nos cœurs se coordonnent.

Des mots susurrés, des confessions intimes échangées,
Des déclarations enflammées, nos émotions libérées,
Chaque je t'aime, chaque plus fort, un cri du cœur,
Dans cette étreinte brûlante, notre amour prend son essor.

Et quand enfin l'extase nous emporte, dans un soupir béat,
Nous restons enlacés, le souffle court, les corps apaisés,
Dans cette intimité partagée, nos âmes se rejoignent,
Et dans le silence complice, notre amour s'épanouit, indomptable.

Mais au fond de moi, une vérité se glisse,
Que j'ose à peine avouer, même dans l'étreinte propice,
Que malgré la passion qui nous unit et nous guide,
Un nous aurait été possible, si j'avais été réellement éprise.

Les nostalgies.