Who's it ? (Tome 2 de hate me)

Chapitre 3

L'homme me regarde mal, très mal. Je sens une présence "dangereuse" derrière moi donc je me retourne rapidement. Je tombe sur un Dabi extrêmement énervé, je vois de petites flammes sortir de son bras. Pas ici.

— Dabi. Pas ici.

Il ne m'écoute visiblement pas. Je crois qu'il va tout lâcher. (NDA : je suis le seul à avoir eu l'esprit mal placé..?)

J'entends l'homme se racler la gorge pour que je le regarde, ce à quoi j'obéis.

— Il ne me fais pas peur. Je suis certain de pouvoir le battre en 30 secondes.

Ce mec est ignorent.

Dabi pourrait le tuer avec une simple flamme. Putain, pourquoi on est sorti ? Les deux se regardent et ils s'éloignent du monde. Je les suis de près, prenant l'actrice au passage, je ne peux pas la laisser seule. Ils s'arrêtent dans un champ et il se positionne à quelques mètres l'un de l'autre. Je vois Dabi activé ses flammes et l'autre gars qui ne riposte pas. Il va le tuer.

— Monsieur, il vont...se battre à la mort là ?
— Pour celui de gauche (Dabi) il n'abandonnera pas tant qu'il ne sera pas mort et l'autre je ne sais pas.

Dis comme ça, ça fait peur, j'imagine. La femme se met derrière moi, je la comprends honnêtement. L'homme – plutôt le connard – active son alter. De l'eau électrique. C'est plutôt stylé mais il n'a aucune chance, l'eau s'évaporera.

Je vois que Dabi active également son alter, et le « combat » commence.

20 minutes plus tard, Dabi est en pleine forme mais son adversaire est inconscient... D'ailleurs, pourquoi s'est-il battu ?

Dabi revient vers nous et il nous dit paisiblement :

— On la raccompagne ?

Je hoche la tête, un peu surpris qu'il passe si rapidement à autre chose. Je me demande pourquoi il s'est battu. Cette question me reste dans la tête jusqu'à ce que la femme m'interpelle.

— Excusez-moi ?

Je me retourne et je la regarde, elle a l'air toute enjouée.

— Vous êtes des héros ?

C'est délicat, je ne peux pas lui dire tout le mal que j'ai fait, ce serait trop contradictoire par rapport à ce que j'ai dit et fait ce soir. Comment puis-je lui dire que nous ne sommes pas des héros ? Dabi est un vilain tandis que moi...je suis quoi moi ? Juste un type sans avenir ? Quand j'y pense, je me rappelle comment j'ai traité mes camarades du lycée. Je crois que Dabi a remarqué que je ne voulais pas lui en parler parce qu'il dit :

— Non, moi je suis du côté inverse. Tandis que Bakugo, il n'est ni méchant, ni gentil. Il est entre les deux, pour la justice. Je l'admire pour ça, il ne cherche jamais les embrouilles en premier, il ne choisit jamais la vengeance, il préfère la discussion à la violence. Il a beaucoup changé par rapport à ses années étudiantes.
— Je vois, c'est un homme admirable.

Il ment. Je sais qu'il ment mais j'aime bien ses paroles.
On continue de marcher malgré la pénombre et – rapidement – on arrive devant la "maison" de la jeune femme. Une maison qui fait au moins 10 mètres de haut et 20 mètres de large. Le toit est courbé pour que l'eau glisse par terre quand il pleut, le jardin est immense : il y a un potager et une centaine de fleurs différentes. Sur la gauche, il y a un garage où on peut apercevoir six voitures toutes différentes : BMW (😍🫶🏽), Tesla, Audi, Lamborghini, Ferrari, et Bugatti. Je ne me sens clairement pas à l'aise ici. On raccompagne la jeune femme jusqu'au pallier mais elle nous invite à entrer. On essaie de s'enfuir mais quand elle veut quelque chose, elle l'a.

Nous entrons malgré nous et on observe la pièce qui fait le double voire le triple de la taille de notre appartement. On s'installe autour de sa "petite" table et elle nous apporte des bières pour nous remercier. Honnêtement, c'est la première fois que je suis remercié par une bonne action que j'ai faite. Et ce n'est pas désagréable finalement.

★★★

Je crois que ça fait...1 ou 2 heures que nous sommes là. On est tous les 3 pompettes (j'aime trop cette expression) et je fais des gestes fautifs. Beaucoup trop. Ma main se pose souvent sur celle de Dabi tandis que lui pose souvent sa main sur ma hanche. La jeune femme, elle, a enfilé une vingtaine de bière avant d'être bourré alors qu'ils nous en a fallu seulement 6. Je sens la tête de Dabi se poser sur mon épaule, donc je le regarde. Je crois qu'il s'est endormi, je regarde la jeune femme, qui s'est endormi aussi et je pose ma tête par dessus celle de Dabi, ce qui donne un tableau vraiment drôle. Je sens les doigts de Dabi sur mes lèvres, je sais que ce sont les siens car ils sont rugueux et durs. J'ouvre les yeux et je vois Dabi qui essaie de m'embrasser.