Chaque matin où la douleur est vive elle la recouvre d'un voile, si épais, si lourd, si dure qu'il effleure parfois ces blessures récentes ou qui datent mais n'ont jamais été cicatrisées.
Chaque matin un beau sourire, l'envie de plaire, l'envie de faire de son mieux pourvu qu'ils soient heureux... Un cercle vicieux, une boucle sans fin douloureuse, tumultueuse mais semblant si pure à l'occasion.
Chaque matin, un sourire suffit, se taire suffit, se comporter comme d'habitude à l'affût du moindre petit remou qui pourrait briser sa carapace, son petit monde pourtant devenu si amer...
Chaque matin, un conflit interne, un conflit externe. Qui est-elle ? Un corps et un visage souriant, une atmosphère chaleureuse et un comportement enjoué ? Là réside le succès de cette routine accablante.
Chaque matin c'est amer, douloureux, sinueux, énervant, frustrant, blessant et vide...
Chaque matin de nouveaux moyen pour cacher la faiblesse de cette détresse inhibée par la peur qu'on découvre la supercherie.
Mais qu'arrive t-il quand un matin la douleur inexplicable envahit et refuse de se détacher, la fatigue est un moyen parfait pour dissimuler.
Car après tout qui se soucierait de ces machineries et ces sentiments maladifs sans logique ?
Elle bloque tout et intériorise, car chaque matin, les sourires habituels sont magnifiques et doivent le rester... 🖤
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Elle 🖤
PoetryElle pleurait dans la nuit, mais personne ne l'entendait. Elle voyait que tous s'obscurcissait mais elle ne disait rien. Elle voulait que tout change, elle voulait que tout brille, mais rien ne brillait . Tout ça la brisait, « comment font-ils pou...
