Chapitre 5

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J'arrive chez mes grands parents.

-Bonjour Papa ! Bonjour Maman !, crie mon père.
-Bonjour !, crions maman et moi à la cantonade.

Aucune réponse, c'est bien rare. D'habitude, en cette période, mes grands-parents sont tout le temps dehors. Mon père fronce les sourcils. Nous poussons le portillon et rentrons dans l'allée. Nous sonnons à la porte mais personne ne vient nous ouvrir. Papa frappe à la fenêtre et cri très fort, mais aucun son ne se fait entendre... 
Alors, maman appelle mes grands-parents. Aucun d'eux ne décroche et nous n'entendons pas sonner leur téléphone à l'intérieur de la maison. Silence radio. Mon père continue de crier, mais en vain, personne ne répond... Il s'arrête au bout de quelques instants, la voie étranglé par l'angoisse. Soudain, le téléphone de ma mère sonne. Ma mère décroche.

-Allô ? .... Yves ?... Où êtes vous ?.... Quoi ?!... On arrive tout de suite !
Ma mère raccroche, le visage blême. 
-Alors ? dit mon père.
-Direction l'hôpital...

Quelques minutes plus tard à l'hôpital

Nous nous présentons à l'accueil. La secrétaire nous demande :
-Qui êtes vous venus voir ?
-Mme Courtet. Ma mère., dit mon père.
-Très bien. Chambre 6, 2ème étage au fond du couloir. 

Mon père courre dans les escaliers. Il ouvre la porte à la volée et j'aperçois ma grand-mère assise dans un lit d'hôpital. Je blêmis. Nous rentrons et je m'assois au chevet de ma grand-mère. Visiblement, elle aurait fait un malaise suite à une forte fièvre dû à une maladie inconnue. 

Je suis très triste car je ne sais pas si ma grand-mère va survivre. En sortant de la chambre, j'ai les larmes aux yeux.

Plus tard, chez mes grands-parents

Mon grand-père est venu avec nous, ma grand-mère doit rester à l'hôpital pour être surveillée. J'ai peur. Nous mangeons en silence et je me demande si je pourrai vivre en étant heureuse sans ma grand-mère, les activités que nous faisions ensemble. Mes parents rompent le silence à la fin du repas en disant qu'ils continueront les travaux demain et qu'ils passeront en fin d'après-midi pour voir ma grand-mère, je resterai avec eux pour ne pas déranger mon grand-père. Celui-ci acquiesce  et dit qu'il restera le plus possible au chevet de ma grand-mère. 

Le jour suivant

J'ai très mal dormi et je n'ai pas arrêté de penser à ma grand-mère. Mes parents ont dormi chez mes grand-parents et je les ai entendus parlé jusqu'à tard hier soir. Je suis repartie avec mes parents pour aider dans les travaux. Arrivée dans ma chambre, je me souviens de l'énigme et de la lettre.

𝕯𝖊𝖍𝖔𝖗𝖘, 𝖔𝖓 𝖛𝖔𝖎𝖙 𝖉𝖊𝖉𝖆𝖓𝖘. 𝕯𝖊𝖉𝖆𝖓𝖘, 𝖔𝖓 𝖛𝖔𝖎𝖙 𝖉𝖊𝖍𝖔𝖗𝖘.
𝕯𝖆𝖓𝖘 𝖚𝖓 𝖕𝖊𝖙𝖎𝖙 𝖈𝖔𝖋𝖋𝖗𝖊 𝖈𝖆𝖈𝖍𝖊́ 𝖙𝖚 𝖒𝖊 𝖙𝖗𝖔𝖚𝖛𝖊𝖗𝖆𝖘, 𝖊𝖙 𝖕𝖔𝖚𝖗 𝖙𝖗𝖔𝖚𝖛𝖊𝖗 𝖑𝖆 𝖈𝖑𝖊́ 𝖉𝖊 𝖙𝖊 𝖗𝖊𝖙𝖔𝖚𝖗𝖓𝖊𝖗 𝖙𝖚 𝖓'𝖔𝖚𝖇𝖑𝖎𝖊𝖗𝖆𝖘 𝖕𝖆𝖘.

Je m'approche de la fenêtre et fait glisser mes doigts sur le mur autour de la fenêtre. Rien. J'ouvre la fenêtre et effleure le mur de l'extérieur. Rien non plus. Y-a-t'il vraiment quelque chose de caché ? Je continue de tâtonner et remarque un sorte de poignée sous le bord de la fenêtre. Je tire légèrement. La trappe s'ouvre et un petit coffre apparaît sous mes yeux. Yesssssss ! Je pose le coffre sur le bord de la fenêtre et l'observe. Il est en bois vernis et un tout petit cadenas le ferme. Je me retourne, passons à la deuxième partie ! 

J'observe la porte et grâce à la lumière du jour je remarque quelque chose qui brille tout en haut. Je monte sur un tabouret et fais glisser mes doigts sur l'encadrement en bois. Je sens alors le contact froid du métal. Je récupère l'objet, la clé que je tiens maintenant dans ma main est très petite, comme le cadenas et argenté. je descends du tabouret et récupère le coffre. J'insère la clé dans la serrure. Un déclic se fait entendre. J'ouvre précautionneusement le couvercle du coffre. Une lettre pliée en quatre s'y trouve ainsi qu'un drôle de médaillon avec une pierre verte en son centre. Je déplie la lettre délicatement et je lis :

𝓒𝓱𝓮̀𝓻𝓮 𝓢𝓸𝓹𝓱𝓲𝓮, 𝓒'𝓮𝓼𝓽 𝓮𝓷𝓬𝓸𝓻𝓮 𝓶𝓸𝓲, 𝓐𝓷𝓷𝓮-𝓒𝓵𝓪𝓲𝓻𝓮. 𝓢𝓲 𝓽𝓾 𝓻𝓮𝓬̧𝓸𝓲𝓼 𝓬𝓮𝓽𝓽𝓮 𝓵𝓮𝓽𝓽𝓻𝓮 𝓬'𝓮𝓼𝓽 𝓺𝓾𝓮 𝓽𝓾 𝓪𝓼 𝓫𝓲𝓮𝓷 𝓻𝓮́𝓾𝓼𝓼𝓲 𝓪̀ 𝓬𝓸𝓶𝓹𝓻𝓮𝓷𝓭𝓻𝓮 𝓵'𝓮́𝓷𝓲𝓰𝓶𝓮. 𝓙𝓮 𝓽𝓲𝓮𝓷𝓼 𝓪̀ 𝓽𝓮 𝓹𝓻𝓮́𝓿𝓮𝓷𝓲𝓻 𝓺𝓾𝓮 𝓵𝓮 𝓶𝓸𝓷𝓭𝓮 𝓮𝓷𝓼𝓸𝓻𝓬𝓮𝓵𝓮́ 𝓪̀ 𝓭𝓮́𝓬𝓸𝓾𝓿𝓮𝓻𝓽 𝓽𝓪 𝓹𝓻𝓮́𝓼𝓮𝓷𝓬𝓮 𝓮𝓽 𝓺𝓾'𝓲𝓵 𝓪 𝓸𝓾𝓿𝓮𝓻𝓽 𝓵𝓪 𝓫𝓻𝓮̀𝓬𝓱𝓮 𝓺𝓾'𝓲𝓵 𝓯𝓪𝓾𝓭𝓻𝓪 𝓺𝓾𝓮 𝓽𝓾 𝓽𝓻𝓸𝓾𝓿𝓮𝓼. 𝓢𝓮𝓾𝓵𝓮𝓶𝓮𝓷𝓽, 𝓵𝓪 𝓶𝓪𝓵𝓪𝓭𝓲𝓮 𝓭𝓸𝓷𝓽 𝓽𝓪 𝓰𝓻𝓪𝓷𝓭-𝓶𝓮̀𝓻𝓮 𝓼𝓸𝓾𝓯𝓯𝓻𝓮 𝓹𝓻𝓸𝓿𝓲𝓮𝓷𝓽 𝓭𝓮 𝓬𝓮𝓽𝓽𝓮 𝓫𝓻𝓮̀𝓬𝓱𝓮, 𝓭𝓸𝓷𝓬 𝓶𝓪𝓲𝓷𝓽𝓮𝓷𝓪𝓷𝓽, 𝓵𝓮 𝓽𝓮𝓶𝓹𝓼 𝓹𝓻𝓮𝓼𝓼𝓮. 𝓘𝓵 𝓯𝓪𝓾𝓽 𝓺𝓾𝓮 𝓽𝓾 𝓪𝓲𝓵𝓵𝓮𝓼 𝓭𝓪𝓷𝓼 𝓵𝓮 𝓶𝓸𝓷𝓭𝓮 𝓮𝓷𝓼𝓸𝓻𝓬𝓮𝓵𝓮́ 𝓪𝓾 𝓹𝓵𝓾𝓼 𝓿𝓲𝓽𝓮 𝓮𝓽 𝓺𝓾𝓮 𝓽𝓾 𝓽𝓻𝓸𝓾𝓿𝓮𝓼 𝓵𝓮 𝓶𝓸𝔂𝓮𝓷 𝓭𝓮 𝓼𝓪𝓾𝓿𝓮𝓻 𝓽𝓪 𝓰𝓻𝓪𝓷𝓭-𝓶𝓮̀𝓻𝓮 𝓵𝓪̀-𝓫𝓪𝓼. 𝓙𝓮 𝓽𝓮 𝓭𝓸𝓷𝓷𝓮 𝓶𝓪𝓲𝓷𝓽𝓮𝓷𝓪𝓷𝓽 𝓵'𝓮́𝓷𝓲𝓰𝓶𝓮 𝓺𝓾𝓲 𝓽𝓮 𝓹𝓮𝓻𝓶𝓮𝓽𝓽𝓻𝓪 𝓭𝓮 𝓽𝓻𝓸𝓾𝓿𝓮𝓻 𝓵𝓪 𝓫𝓻𝓮̀𝓬𝓱𝓮. 𝓑𝓸𝓷𝓷𝓮 𝓬𝓱𝓪𝓷𝓬𝓮 ! 


𝕿𝖚 𝖒𝖊 𝖗𝖊𝖌𝖆𝖗𝖉𝖊𝖘 𝖊𝖙 𝖏𝖊 𝖙𝖊 𝖛𝖔𝖎𝖊.
𝕾𝖚𝖗𝖙𝖔𝖚𝖙 𝖉𝖊 𝖒𝖊 𝖉𝖊́𝖈𝖗𝖔𝖈𝖍𝖊𝖗 𝖙𝖚 𝖓'𝖔𝖚𝖇𝖑𝖎𝖊𝖗𝖆𝖘 𝖕𝖆𝖘.


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⏰ Dernière mise à jour : Mar 17 ⏰

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