Chapitre 18 - Elya

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Je me réveille dans les bras de Ben. Je crois que nous sommes restés comme ça toute la nuit. Il dort encore. Il avait l'air épuisé hier soir. Je prends un livre et reste dans ses bras pour le lire. Son torse est ensoleillé. J'en profite pour admirer ses abdos.

Il se réveille 1h plus tard.

-Bonjour, dit-il juste avant de m'embrasser. Bien dormi ?

- Très bien ! Et toi ?

- Super. Je vais préparer le petit déjeuner. On se lève ?

- J'arrive.

Aujourd'hui, nous allons à la maison de retraite que cette après-midi. Nous sommes seuls ce matin. Je ne sais pas encore ce que nous allons faire, mais je pense qu'on va profiter.

-Je te propose quelque chose ! dit-il.

- Dis-moi tout.

- On n'a pas trop avancé sur tes cours de français. Et j'ai cru comprendre que tu aimais bien la F1. Alors je te propose de regarder ça en français.

- Je suis partante.

Je fini de préparer le petit déjeuner pendant qu'il allume la télé et prépare la F1. Nous avons fait des pancakes. J'ai coupé des fruits et fait des cafés.

Nous nous installons dans le canapé. Il passe son bras autour de mes épaules et sirote son café.

Je ne sais pas comment expliquer mais tout est devenu naturel en l'espace de deux jours. J'ai l'impression qu'on a agit comme ça toute notre vie. Je me sens bien avec lui, même si ça parait fou.

Il passe sa main le long de mon bras et ça me donne des frissons.

-Tu as des fossettes ? ça rend ton sourire encore plus incroyable, dit-il en me sortant de mon esprit.

- Oui, peu de personnes le remarque.

- Pourtant, elles sont très belles.

- Merci.

Il m'embrasse le front tendrement.

Vers 12h, nous nous préparons à manger. Nous discutons de ce week-end car son meilleur ami doit venir à New York. Ils veulent se rendre sur la tombe d'une personne âgée qu'ils avaient particulièrement apprécié l'année dernière.

-Je pense que je resterai ici, dis-je.

- Pourquoi ?

- Je ne connaissais pas Mme Filler et ça vous permettra de vous retrouver tous les deux.

- Tu es sûre ?

- Oui.

- Tu vas t'ennuyer sans moi.

- Je vais réviser et j'ai encore des livres à lire.

- T'étais plus marrante hier.

Travaux forcésOù les histoires vivent. Découvrez maintenant