𝟏𝟒 : 𝐒𝐔𝐑 𝐔𝐍𝐄 𝐏𝐋𝐀𝐍𝐂𝐇𝐄

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TW / insulte


LILA


la drogue ne se prends pas toujours en cachets.


Léana et Valéria dors toute les deux a point fermer. Les deux brunes ne se sont pas pris la tête ce soir, la fatigue est probablement trop présente. Dans le silence le plus total, je commence à remplir mon sac, jusqu'à ce qu'une pensée me traverse l'esprit.

De Lila à Eliotte

> Elione Tu ne dois même pas savoir pour quelle activité je pars demain.

De Eliotte à Lila

> Lila, oublies-tu que chaque personne que tu connais, je l'ai connue avant toi ?

Je ne prends pas le temps de répondre à son message. Je réussis à me fouiller discrètement dans la salle de bain avant de me changer pour cette nuit qui promet de ne pas être reposante. Je sors de celle-ci avant d'attraper mon sac et de sortir en douceur de la chambre. Je prends la direction de la plage sans faire attention à ce qui m'entoure.

– Et toi, je peux savoir ce que tu fais ! Crie une voix masculine que je reconnais directement. Sans me retourner, j'accélère le pas en me glissant de l'autre côté de la porte.

Une fois celle-ci, je pars à grande jambe vers la mer. Une fois que je sens le sable à mes pieds, je me permets de ralentir.

Je lance des coups d'œil furtifs aux alentours, mais cette nuit encore, aucune trace d'Eliotte. Le bout de mes doigts Je pris place sur la pierre en laissant tomber mon sac à terre.

– Je vois que tu as été plus rapide que moi. S'exclame une voix grave derrière moi. Eliotte me dépasse pour attraper une grande planche qui, dans la nuit, ressemble à du bois.

– Que fais-tu ? Je le questionne, interrogé par ce qu'il a dans les mains.

– Tu veux briller demain ? Dit-il sans répondre à ma question.

— Oui, bien sûr, qui ne veut pas briller ? Ma réponse a l'air de le satisfaire.

— De jour, c'est toujours plus facile que de nuit, mais nous, on va le faire de nuit. Je fronce les sourcils, n'arrivant pas à savoir où veux-tu en venir. Il me fait signe de venir alors qu'il reposait la planche au sol.

– Allonge-toi sur la planche. M'ordonne-t-il de la replacer pour la dernière fois. Je m'exécute sans un mot. Il s'agenouille à côté de moi avant de positionner sa main sur mon dos.

– Maintenant passe du ventre aux genoux d'un coup. Chuchote-t-il. Je me concentre avant de pousser sur mes bras et d'atterrir sur mes genoux. Il m'oblige à répéter ce même mouvement au moins une cinquantaine de fois.

– Parfait, maintenant prépare-toi, on part sur l'eau. Lance-toi en emmenant la planche sur l'eau.

— L'eau est glaciale la nuit, Eliotte, on va mourir geler. Je tente de lui expliquer, mais cette abrutie n'a pas l'air de comprendre. Il me tend la main avant d'ajouter.

– Viens, je vais te montrer que tu as tort.

J'accepte sa poigne de main avant qu'il ne nous entraine vers l'eau. Je sens l'eau arriver au niveau de mes chevilles. Il s'arrête net quand l'eau est au niveau de mes épaules.

– L'eau n'est pas froide, il faut juste que ton corps s'habitue à elle. M'informe-t-il en descendant sa main au niveau du milieu de mon dos. Je souffle pour que mon corps s'habitue à la froideur de l'eau.

Cette nuit, la mer est calme, les vagues ne sont pas voyantes.

– Tu vois, on s'y habitue vite. Murmure-t-il dans un soupir.

NIGHT LOVE ( EN REECRITURE)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant