𝟑𝟑 : 𝐍𝐎𝐒 𝐘𝐄𝐔𝐗

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LILA


l'espoir ce vois même dans les yeux.



J'entends de nombreuses voix dans le salon, les yeux encore fermés ; je réussis quand même à identifier celle de mon père. Je sens la chaleur du soleil cogne dans mon dos ; le pauvre petit débardeur qui me sert de pyjama ne couvre plus grand chose dorénavant.

Je pousse sur mes mains et ramène mes genoux près de ma poitrine. Se réveiller dans un endroit inconnu que je vais devoir considérer comme ma maison est étrange. L'impression que tout m'est inconnu de nouveau, les sages paroles de Rebecca me viennent en tête.

" Si tu as réussi à te construire, tu réussiras à te construire ailleurs."

Je ne pers pas plus de temps et me dirige vers mon armoire pour enfiler la seul tenu disponible. Une fois habiller je me dirige vers les voix, trois homme grand parlent a mon père. Il finit par me remarquer, s'excuser auprès des hommes pour se diriger vers moi.

-Alors trésor, ça vas tu t'es reposer il se gratte la nuque avant de rajouter. il y a un chauffeur qui t'attend en bas, tu récupères t'es affaires dans ton ancien chambre pour les ramener ici. M'explique t'il en repartant vers les hommes qui commence a s'impatienter.

Je comprends qu'il ne s'intéressera pas à ma vie plus que ça, je prends la direction de la porte. Mon père ne m'a pas menti, il y a bien une voiture noire avec une silhouette à l'intérieur. Je m'approche, ouvre la porte et m'installe dans la voiture. Je n'ai pas le temps de dire l'endroit où je souhaite aller, qu'il commence le trajet.

Je reste silencieuse pendant tout le long de ton trajet. Après au moins une bonne demi-heure de trajet, nous arrivons devant mon ancien immeuble ? J'entends le chauffeur pouffer de rire à la vue de l'immeuble délabrer.

Un semblant de colère monte en moi, comment peux-tu te permettre de rigoler ? Cette année, nous ne vivons plus là-bas, mais il y a des familles qui y vivent encore. Ce connard ne doit pas savoir ce qu'est la précarité.

– Dépêche-toi, je ne vais pas t'attendre éternellement. Me lance l'homme à l'avant du véhicule alors que j'ouvre la porte pour sortir. Sans prendre le temps de lui répondre, je me précipite vers mon ancien appartement, le numéro 7.

La porte n'est même pas déverrouillée, la vue de mon appartement démuni de toutes ses choses qui le rendent chaleureux me fit une pince au cœur. Plus j'avance, plus je me rends compte que tout ce que j'ai construit ici aussi vient de partir en fumée.

Je vais devoir tout recommencer de 0.

Je ne perds pas de temps à regarder toutes les pièces et me dirige vers ma chambre. Elle aussi, plus rien, ma chambre est vide, il reste juste des cartons au sol. Je m'approche d'eux : affaires, décoration et encore d'autres instructions marquées dessus. Un par un, je les prends et les descends cartons par cartons en bas.

À la vue de mes cartons, mon chauffeur souffle avant de redémarrer et de partir, me laissant là sans plus d'informations. Je lui crie derrière de sorte à lui demander ce qu'il faisait, mais rien. Je tape dans un carton d'énervement.

– Lila, qu'est-ce qui se passe ? Lance une voix familière à côté de moi, les points serrés, je regarde dans la direction de la voix : à ma plus grande surprise, c'est Carle.

— CARLE ! Je m'écris heureuse de le revoir. Je ne perdai pas plus de temps avant de lui sauter dans les bras.

— Qu'est-ce que tu fais ici, tu m'as l'air énervé ? Me questionne-t-il en desserrant mes bras.

NIGHT LOVE ( EN REECRITURE)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant