Partie quatre

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Il rougit un peu.

Katsuki : Oui . . . Elle est vraiment, magnifique. Quand je me lève le matin et que je la regarde, je me demande comment je peux sortir avec une fille aussi éblouissante, pleine d'assurance, courageuse et j'en passe. Ça lui arrive de blesser mon égo quelques fois, comme maintenant, mon égo en prend un sacré coup en me dévoilant comme ça. Mais ce n'est pas grave, je lui pardonne, car chaque moment passé à ses côtés fait de moi un adolescent heureux et prêt à se sacrifier pour la protéger. Et quand ça ne va pas de mon côté, même sans me parler, elle me remonte le moral rien qu'en me regardant, avec ses yeux si étincelants que si des étoiles s'y logeaient, je ne verrais aucune différence. C'est mon petit rayon de soleil. Elle n'a pas peur de se battre au péril de sa vie pour protéger ceux qu'elle aime, elle n'a pas non plus peur de crier sur ses proches quand cela est nécessaire, mais mieux vaut ne pas l'énerver. Elle est si belle que j'ai très envie de l'embrasser dès qu'elle plonge son regard dans le mien.

Super ! ...Se faire avoir à son propre jeu !

Kaminari : Pourquoi tu parles de lui au féminin ?

Je dois être rouge écarlate. En plus, sa dernière phrase voulait tout dire ! J'avais mon regard plongé dans le sien durant tout son beau discours qui ressemblait à une page de journal intime mais aussi à une déclaration très romantique.

Katsuki : Huh ? Pourquoi tu pleures ?

Izuku : C’était très émouvant !

Inko : Désolée de vous déranger les jeunes mais vous n'aurez pas vu Izuku ? Oh ? Qui est cette jolie fille ?

Kaminari : C'est aussi ce que je me demande.

Izuku : Izuku ? Ah ! Je lui ai parlé ! Il est parti faire un tour mais avant il m'a dit quelque chose comme ça : ‹ Je suis le futur Boss alors je peux bien décider de qui sort et entre du gang non ? Alors je donnerais les commandes à Tomura et je partirai de ce fichu gang à la noix pour vivre une vie normale, sans avoir à me soucier chaque jour si c'est le dernier que je vis. Je pourrais vivre comme je l'entends et surtout, fréquenter ceux que je veux, sans avoir peur de devoir les quitter pour plaire aux autres. › Et voilà ! Ne me demandez pas où il est parti, je ne sais pas et ce n'est pas la peine de l'appeler puisqu'il a laissé son téléphone dans sa chambre.

Inko : Pardon ? Je lui en toucherai deux mots quand il rentrera.

Izuku : Il ne rentrera pas. Vous êtes sa mère ?

Inko : Oui je suis sa mère.

Je reprends d'un ton plutôt froid.

Izuku : Alors ne vous mêlez plus de ses affaires sinon vous aurez de très gros problèmes.

Elle part aussi vite qu'elle est arrivée.

Un silence se fait, sans que personne n'ose le briser... À part mes quelques sanglots.

Katsuki se lève et prend mon petit déjeuner pour le déplacer. Hein ?! Mais, mais c'est mon petit déj !

Katsuki : Tu l'aura après. Viens par là.

Il me montre la table. Il veut que je m'assois dessus ? Bon... Ok ?

Katsuki : Qui aurait cru que mon égo serait aussi blessé rien qu'en sortant avec toi ?

J'allais pour le taper mais il prend ma main pour la mettre sur son épaule. Bon, je suis pas si bête que ça et mets mon autre main pour finir par mettre mes bras derrière son cou.

Il pose sa main gauche sur la table et sa droite sur ma joue, se rapproche dangereusement de moi pour finir par m'embrasser tendrement. J'allais répondre au baiser quand je me fus interrompre.

Un amour inattendu [bakudeku] TOᗰᗴ 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant