Chapitre 40 : La chanson sacrificielle

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Heldarya : (Il... Il a bien dit Sophian...? Mais alors... S'il a bien été espionné... Je suis en danger !!)

Min-hwan : Tu as fini ?

Heldarya : !! Oh... Euh... Oui, merci... Je lui ai dit de me rejoindre ici. J'espère que ça ne prendra pas trop de temps...

Min-hwan : Ne t'en fais pas, je pourrai vous protéger.

Heldarya : Merci... Oh... Où vais-je dormir cette nuit...?

Min-hwan : J'ai une chambre en trop chez moi. Si ça te dit...

Heldarya : Avec plaisir ! Ah... Je suis vraiment fatiguée... Je devrais peut-être aller me coucher...

Min-hwan : Sans manger ?? Pas question ! Je vais te conduire à ta chambre, et ensuite je vais t'apporter ton repas !

Heldarya : Merci...

Quelque temps plus tard, Min-hwan arrive avec un repas chaud, puis, s'en va.

Heldarya : (Bon... Je vais apporter ça à Léon et Sophian ! Ils doivent avoir faim !)

Puis, elle part discrètement par la fenêtre de sa chambre et se dirige à l'endroit où Sophian et Léon sont enfermés.

Heldarya : (Pourquoi il n'y a pas de gardes...? Bah, je ne vais pas m'en plaindre.) Léon... Léon !

Léon : Quoi ?! Ah ! Princesse !

Heldarya : Vous devez avoir faim... Alors je vous apporte un repas chaud !

Léon : Merci ! (Ah... Je me sens idiot d'avoir douté l'espace d'un instant...)

Sophian : Et si c'était empoisonné ?

Heldarya : Quoi ?!

Sophian : Tu ne t'es pas privée de nous trahir.

Heldarya : Si j'ai fait ça c'est pour pouvoir vous venir en aide !

Sophian : Tss. Pourquoi je ferais confiance à une fée raciste comme toi ? Tu as menti pour sortir.

Heldarya : Quoi...?

Léon : Sophian !

Heldarya : Eh bien... Je suis désolée... d'être une fée raciste. *larmes*

Puis, elle se retourne et se met à courir après leur avoir laissé le plat.

Léon : Princesse ! Attends !! T'es fier de toi, Sophian ? Qu'est-ce qui t'a pris ?

Sophian : Les gens comme ça... Ne changent jamais.

Léon : C'est faux.

Sophian : C'est la vérité ! Comment crois-tu que je suis devenu esclave ?

Léon : Ben... Tu es né directement esclave, non ?

Sophian : Non... Quand je suis né, papa et maman n'étaient pas encore des esclaves. Si j'en suis devenu un... C'est... Parce que j'était le petit ami d'une riche héritière qui était venue à Vironys pour affaires... Je suis tombé amoureux d'elle... Et je pensais qu'elle m'aimait aussi... On est resté ensemble pendant longtemps. Elle m'a demandé de la suivre à Aseira, car tous ses proches vivaient là-bas. J'ai accepté de tout quitter pour elle. Une fois arrivés, elle m'a enchaîné et a fait de moi un esclave.Quant à nos parents, ils s'inquiétaient de ne plus avoir de nouvelles de ma part... Alors ils se sont mis à ma recherche... Et quand ils m'ont retrouvé... Ils sont devenus des esclaves à leur tour. Depuis ce jour... Je ne fais plus confiance à ce genre de personnes.

La rose sanguinaire IIIOù les histoires vivent. Découvrez maintenant