La chaleur de l'inconnu

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John ouvrit la porte avec réticence pour voir son père apparaître juste devant lui. C'était étrange, il était plutôt du genre à se prélasser à Hawaï avec des femmes beaucoup plus jeunes que lui. En effet, la famille Wilson est très complexe. Bien que marriage, c'est un marriage arrangé. La mère de John gérait l'entreprise familiale tandis que son père était acteur. Chacun de leur côté et à leur façon eduquaient leur enfants. John et sa sœur se sont fait essentiellement éduquer par leur père, au vu de la nature de leur talent plus "artistique" que académique, comme leur frère par exemple. L'anglais n'a jamais manqué de rien sauf peut-être d'affection familiale. Le seul qui a pût lui en procurer était son grand frère, qu'il ne devait normalement pas contacté. Son père qui se tenait là devant lui ne se serait pas déplacé juste pour le regarder jouer. A quoi bon si il pouvait envoyer une caméra. Ça ne pouvait signifier rien de bon :

<<- Avec qui parlais tu?

- Avec personne. Répondit simplement le garçon.

Ding, mauvaise réponse. Avant même de s'en rendre compte, John reçu une claque dont le son empli la pièce avant de lui rendre don silence étouffant.

- Tu me mens en plus, s'énerva M. Wilson.

- Je vous présente mes excuses.

- Ne parle plus avec ton bon à rien de frère, tu n'en a pas besoin.>>

Le père de John, Richard, serra les poings et soupira avant de se retourner et ajouter :

<<- Je suis déçu, tu a intérêt à ramener la première place, sinon ne pense même pas à rentrer à la maison.>>

Il sortit ensuite de la chambre d'hôtel, laissant John tout seul. Celui-ci s'effondra parterre et se mit à trembler en silence. Même si il avait l'habitude, ça restait traumatisant pour le garçon.
Mathis était sur le point de sortir à nouveau pour se reposer un peu à l'air frais mais se fit stopper par Adrien qui le ramena avec lui à la salle de théorie. C'est vrai, c'était déjà l'heure de faire le point pour la finale. En effet, la stratégie des allemands se basait sur les milieux de terrain et non sur leur as comme les anglais le font par exemple. Mais pour faire simples, les deux milieux de terrains jouait le rôle de pivots en possession de balle et lors de la perte de balle, un marquage individuel avec chacun son homme. Bien sûr, Mathis était chargé de marquer John, de toute façon c'était le seul qui pouvait suivre le rythme de son rival. Et puis, il savait qu'il avait progresser depuis l'année dernière.
Le match des U-20 allait bientôt arriver et tous les gars commençaient à s'impatienter, donc le coach termina le cours théorique plus tôt, car ça ne servait à rien si ils n'écoutaient pas. Les jeunes se précipitèrent vers la salle commune tandis que Mathis alla simplement dans sa chambre, regarder le match sur son ordinateur. Le match, aussi intense fut-il, n'intéressait pas vraiment le garçon. Bien qu'il apprenait des choses en regardant les matchs de ses aînés, ce qui le passionnait le plus était pratiquer le sport. Cependant, plus le match avançait, plus il était sur les nerfs. L'équipe des U-20 n'était pas coordonné comme la leur depuis l'arrivée des blue lock et ça se voyait. Il n'arrivais plus à comprendre le rythme de ses aînés car un homme l'avait chamboulé, le rendant irrégulier : Yoichi Isagi. Mathis voyait bien le problème, à vrai dire il pensait que même la tête de mule D'Adrien l'avait remarqué. Dans les équipes de jeunes, comme dans le tournoi, il y avait un As. Celui-ci maintenait le rythme et la régularité de l'équipe entière. Néanmoins, lors de cette compétition qu'est la Néo égoïste ligue, l'As se fait défier par un avorton qui n'a rien à perdre à prendre la place de l'As. Et ça crée un impact pour toute l'équipe qui peut soit se séparer soit se briser simplement. Même si l'As fini par reprendre le contrôle, l'équipe restera désordonnée pour un bon moment. C'est relou se dit alors Mathis, qui savait très bien que les allemands allait gagner. Mais il savait aussi que la situation était de plus en plus difficile pour Kaiser qui n'avait déjà pas la supériorité numérique. Bien sûr, les blue lock apprenaient à une vitesse folle, déstabilisant son idol qui n'avait jamais prévu de se donner à fond pendant cet événement. Mathis soupira et commença à s'étirer car il n'en avait pas eu l'occasion plus tôt. Tout se complique quand on vieillit, pensa-t-il.
Du côté des anglais, la tension ne semble que plus forte. John s'entraînait sur le terrain mis à dispositions lors du tournoi. Il n'en avait que peu faire des matchs des autres, tout ce qui l'intéresse, c'est la victoire, sa victoire. Les deux jeunes talents se préparaient chacun de leur côté, l'un mentalement, l'autre physiquement. Ils savaient bien que l'autre n'allait pas donner de cadeau. Ce serait la rencontre la plus intense du tournoi, la finale.

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Anecdote joueur :

John et Diego ont rejeté plus de filles qu'ils peuvent se souvenir. L'un parce qu'il ne se concentre que sur le foot et l'autre parce qu'il est blasé.

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Voilà pour le chapitre 13, et je vous préviens déjà, le chapitre 14 est un chapitre de transition.
Ma prof de français m'a dit que j'étais son élève le plus brillant et j'ai pas sût comment réagir parce qu'elle me l'a dit après que j'aie foiré ma présentation orale, bref la semaine t'a peur, avec les choix d'orientation chaque année, ça me saoul :×

Merci d'avoir lu le chapitre 13.

blue lock- prochaine géneration de prodiges Où les histoires vivent. Découvrez maintenant