Le Pacte

Chapitre 3 : Les Premières Rencontres

La nuit s'installait lentement sur le village, enveloppant les ruelles étroites dans un manteau sombre et mystérieux. Gabriel se tenait devant l'église en ruine, scrutant l'obscurité grandiose avec une nervosité croissante. Il sentait le poids de l'attente peser sur ses épaules, chaque instant semblant durer une éternité.

Soudain, un mouvement furtif dans l'ombre attira son attention. Une silhouette sombre émergea des ténèbres, se glissant silencieusement vers lui. Gabriel retint son souffle alors que l'homme possédé se tenait devant lui, ses yeux brillants d'une lueur maléfique.

« Vous êtes venu me chasser, prêtre ? » murmura-t-il d'une voix rauque, teintée de sarcasme. Gabriel sentit une bouffée de détermination s'emparer de lui. « Je suis venu pour te libérer de l'emprise du démon qui te tourmente », répondit-il avec fermeté.

Mais alors qu'il prononçait ces mots, une étrange sensation de malaise s'empara de lui. Les yeux de l'homme possédaient le transperçaient, révélant les ténèbres qui se tapissaient au fond de son âme.

« Vous ne pouvez rien faire contre moi, prêtre », chuchota l'homme, un sourire cruel étirant ses lèvres. « Le démon est déjà en moi, et bientôt, il sera en vous aussi. »

Gabriel sentit un frisson glacé lui parcourir l'échine. Il savait que la bataille qui l'attendait serait difficile, mais il ne pouvait pas reculer maintenant. Son devoir envers son ordre et envers les innocents du village était plus fort que ses propres peurs.

Avec un dernier regard déterminé, Gabriel se prépare à affronter le démon qui hantait les bois sombres. Quels que soient les dangers qui l'attendaient, il savait qu'il devait lutter jusqu'au bout pour protéger ceux qu'il avait juré de sauver. Et ainsi, avec une prière silencieuse sur ses lèvres, il s'avance dans les ténèbres, prêt à affronter son destin avec courage et détermination.

Le démon voyant cela se précipita vers Gabriel, mais celui-ci tendit la main et une lumière blanche et vive jaillit de ses yeux. Le possédé s'arrêta net, poussant un cri perçant. Un sourire se dessina sur le visage de Gabriel. « Qu'y a-t-il, démon, ce simple tour t'a déjà effrayé ? » Le démon hurla de nouveau et se précipita à nouveau sur le prêtre. Gabriel tendit de nouveau la main, mais le démon bondit dans les airs et disparut de la vue du prêtre.

Le jeune prêtre confus fit un tour sur lui-même, puis s'arrêta, épiant chaque bruit autour de lui. D'un coup, il se retourna et se fit soulever d'une seule main par le possédé. « Je t'ai eu, prêtre ! » dit-il d'un sourire amusé. Mais le sourire du démon s'effaça aussi rapidement qu'il était apparu, car il voyait le visage du jeune prêtre afficher lui aussi un sourire. « C'est moi qui t'ai eu, démon ! » Gabriel saisit avec ses deux mains le bras du possédé, une lumière sortie de ses yeux, et le possédé sembla entrer en transe. « Je vais détruire ton esprit ! » Alors que Gabriel pensait avoir piégé le démon, celui-ci se courba et une lueur maléfique apparut. « Je vais détruire ton esprit, prêtre ! »

La vision de Gabriel est devenue trouble, il se sentit tomber, n'ayant plus rien autour de lui alors que les ténèbres semblaient avoir tout absorbé. Le temps perdait son prise, et après un moment de chute, Gabriel percuta et plongea dans une mare d'eau. Il nagea vers la surface, voyant la lumière apparaître, mais une fois celle-ci atteinte, tout sembla étrange.

Il se retrouva non pas dans un lac mais dans une petite salle à manger, assis sur une chaise. La pièce était éclairée par la seule lueur de la cheminée. Gabriel était perplexe, mais un homme entra, et Gabriel reconnut son éminentia, Ovide. << Mon éminence, je... >> a commencé-t-il, mais fut interrompu par un geste de l'éminence. Il s'approche de Gabriel, caressant sa joue puis posant son pouce sur ses lèvres. Gabriel, déconcerté, laissa le pouce s'enfoncer. << Tu es vraiment belle avec cette robe, Gabriel >>, dit l'éminence. Gabriel baissa les yeux, réalisant qu'il était vêtu d'une robe de serviteur d'autel et que du vernis noir ornait ses doigts. « Non, c'est impossible », pensa-t-il. L'éminence saisi alors ses cheveux et les tira en arrière. << Qu'est-ce qu'on dit, Gabriel ? >>, exige-t-il. Après quelques secondes d'hésitation, Gabriel répondit, rougissant : << Punis-moi, mon éminence ! >>

l'éminentia Ovide retourna Gabriel et releva sa robe, Gabriel se cambra et attrapa fermement le dossier de la chaise, il sentait son éminence le caresser ses mains chaude longeant son corps, le jeune prêtre se dandiner contre le membre durcissant, mais alors que l'éminence recommença à tiré ses cheveux Gabriel eu l'impression que le temps s'arrêta, après quelques secondes il se rendit compte que cela n'est pas une impression mais bien la réalité, il n'arrivais plus à bouger et les flammes de la cheminer, l'éminence plus rien ne bougeait.

C'est la qu'un rire froid se fit entendre, puis c'est la que Gabriel le vue le possédé il était là à rigoler, puis il se rapprocha du prête toujours fixé << et bah alors prêtres, c'est ce genre de fantasme que tu cache au grand jour, j'ai vue dans tes souvenir je sais exactement ce que te fera ton ordre quand il découvrirons quel vicieux tu es ! >> le démon se recula puis donna un coup de pied en peine tête à Gabriel.

Le jeune prêtre se retrouva sur le sol boueux du village, il se redressa, son visage dégoulinant de sang, le démon avançant lentement mais surement vers lui, le jeune prêtre plongea sa main droite dans sa poche et en sortie un bout de métal doré. Il s'avança vers le possédé d'un pas rapide, celui s'arrêta regardant le prêtre trouvant celui amusant à s'obstiné à l'affronté. Quand Gabriel arriva à son niveau il leva la main gauche, le démon l'attrapa << change d'astuce prêtre, ton petit tour ne marche plus sur moi ! >>.

À peine eut-il fini de parler que Gabriel lui asséna un coup de sa main droite. Une expression de terreur se peignit sur le visage du possédé, des veines noires apparaissant sur son corps, de la fumée s'échappant de ses orifices. Après quelques instants, le possédé tomba en arrière, inerte, dépourvu de toute vie ou possession.