Chapitre 67 : Petit-ami parfait ?

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Chapitre 67 : Petit-ami parfait ?

Les vacances d'été commencèrent et, motivée à faire enrager Scorpius dès qu'elle le verrait, Ariel s'invitait chez les Potter tous les trois jours pour voir Albus.

« Encore toi ? fit Albus lorsqu'elle entra dans sa chambre, assis à son bureau, préparant une potion.

— Bonjour, Al... merci de ta considération...

— Tu as de la chance, je dois laisser ça mijoter jusqu'à ce soir, répliqua-t-il en s'étirant. Que souhaites-tu faire, aujourd'hui ? Tu veux qu'on révise ensemble ?

— Nous sommes en vacances !

— Ça ne nous empêche pas de réviser, jeune fille. Mais je l'entends, on peut faire un jeu pour améliorer notre culture, si tu préfères te détendre. À quel évènement de 1658 je pense ?

— Il fait beau dehors ! Et si on allait se promener ?

— Non, fit Albus. Lily et James sont en train de jouer au Quidditch et James a sorti son Cognard...

— On n'a qu'à se promener dans le bois et pas dans ton jardin, suggéra Ariel. Allez !

— Tu as de la chance que je sois de bonne humeur, soupira Albus. Mais je dois d'abord demander la permission à ma mère. »

Ginny leur permit de sortir se promener à condition qu'ils aient bien leur baguette sur eux et qu'ils soient rentrés pour dix-huit heures.

« Vous allez où, les amoureux ? cria James qui volait sur son balai, en les voyant traverser le jardin pour se diriger vers le bois.

— Loin de toi et de ton stupide Cognard ! » répondit Albus en accélérant le pas, les mains sur la tête.

James envoya un Cognard dans leur direction et Albus lâcha un cri suraigu avant de se cacher derrière Ariel pour se servir d'elle comme bouclier.

« C'est fou ce que tu es galant, Albus ! s'exclama Ariel alors que James arrivait à toute vitesse pour repousser le Cognard en ricanant comme un idiot.

— Alors, vous allez faire quoi ? demanda James en sautant de son balai pour être à leur hauteur. Une petite balade romantique ? Vous allez vous embrasser ?

— Laisse-nous tranquille, James ! s'énerva Albus en attrapant Ariel par la main. Dépêchons-nous avant qu'il ne recommence avec son Cognard... »

Ariel et Albus s'enfoncèrent dans le bois et ils marchèrent un long moment pendant qu'Albus lui expliquait quelles potions il avait récemment préparé. Ils finirent par trouver un ruisseau et s'installèrent à cet endroit. Ils retirèrent leurs baskets et leurs chaussettes pour se mouiller les pieds et les chevilles.

« Ariel, je te préviens, si tu sautes dans l'eau, je ne te suis pas, plaisanta Albus. Je n'ai pas pris mon maillot de bain.

— Elle n'est même pas profonde, soupira Ariel en fouillant dans son sac pour en sortir une bouteille de Whiskinnigan. Regarde ce que j'ai ramené. Tu en veux ?

— En quel honneur ? s'étonna Albus.

— Bah, comme ça...

— Non merci, répliqua-t-il avec une grimace. J'ai bu trop de philtres de Paix avec les examens, dernièrement, alors je fais une petite pause sur les produits stupéfiants, je n'ai pas envie de perdre mon agréable personnalité.

— Ton agréable... tu peux répéter ?

— Mon agréable personnalité.

— Et tu es certain que tes philtres de Paix étaient correctement préparés ? fit Ariel en haussant un sourcil.

Un chaudron plein de poisonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant