Les maux cachés

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Les mots que vous avez refusé

j'ai toujours était une enfant expressive, je criais, je pleurais, de joie comme de peine, mes sentiments ont toujours étaient exposé. je ne me suis jamais caché d'être triste, en colère, heureuse. Je riais à ne plus pouvoir respirer. J'acclamais mon amour sur tous les toits, et j'ai toujours été celle qui était trop. Trop vive, trop énérgique, trop bavarde, celle qui perturbe le cours, et qui cris ses histoires à répétition.
Puis ça énervait papa, puis ça fatiguait maman. On m'a tut. J'ai obéi.
J'ai tenté d'être discrète, j'ai tenté de me fondre dans la masse, de ne plus vouloir être différente, devenir plus que l'amie d'un tel ou la camarade qui ceci

J'étais pourtant toujours trop. Trop sensible, trop colérique, trop nostalgique, trop.
J'ai toujours été trop, du plus loin que je le souvienne.
alors me voilà aujourd'hui, après avoir tenté de tout enfouirent en moi, c'est plumes de sentiments, qui sont devenu des poids de plombs avec les années.
Tout est caché, mais je les sens, ces mots que vous avez refusé d'écouter, lorsque j'ai voulu parler, mais que papa m'a dit qu'il n'était plus concerné. lorsque j'ai voulu pleurer, mais que maman m'a dit que n'y étais pas légitime. Puis c'est quand j'ai voulu crier, quand j'ai voulu hurler afin de me faire entendre, quand j'ai voulu sortir tout ce qui se tassait dans ma gorge, toutes mes pensées qui fusaient, qui n'attendaient plus que d'être sortie, quand j'ai senti que j'exploserai, et que cette fois personne ne m'en empêcherai. C'est à ce moment, que rien n'est sorti. Je n'avais plus de mots. Plus de phrase à poser. on m'avait trop fermé la porte, je n'avais plus la force de simplement tiré la poignée. Rien n'avais de sens, et le chaos en moi qui voulait s'échapper, n'arriva pas à se frayer un chemin vers ma bouche.

Je suis toujours trop, trop nerveuse, trop émotive, trop énergique.

Mes humeurs font des bonds, et mes trop, se transforment, en excessif.

Je suis capable de crier ma bonne humeur et ma joie, mais pour le reste, ceux-là me fatiguent.

Je pleure toujours, je cries toujours et les surplus d'émotions finissent par sortir. Mais pas au bon moment, pas de la bonne façon, pas comme je le voudrais.

Je ne suis plus capable, d'exprimer la moindre tristesse, ni le moindre doute. Mon esprit hurle les choses, qui restent bloqué dans ma cage thoracique. Cela leur arrive de remonter, jusqu'à ma gorge, se nouant en une boule immense, qui ne partira qu'avec les larmes. Des larmes qui resteront sans la moindre explications, des larmes, qui seront, de toute manière, jugées de trop. Car aujourd'hui, et comme toujours, je suis de trop.

Trop sensible, trop émotive, trop nostalgique.

Nos maux d'amourOù les histoires vivent. Découvrez maintenant