Chapitre 15

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Lukas: Debout Romane! J'ai une surprise pour toi!

J'ouvre lentement les yeux. Je vois Lukas entrer avec un plateau. Je ne vois pas ce qui est dessus, mais ça sent incroyablement bon.

En même temps, quand on a pas mangé depuis quatre jours, j'imagine que même du camembert sentirait bon.

Lukas: Tu vois, je me suis dit que j'aimerais te voir avec un piercing à la langue. Comme tu le voulais.

Je le regarde sans comprendre. Il me sourit. Il sourit trop. Qu'est ce qu'il prévois faire de trou...

Il prend quelque chose sur le plateau et s'approche de moi. Il me demande de tirer la langue, ce que je fais, toujours noyé par l'incompréhension.

Il a été si méchant, pourquoi il me prendrait un rendez-vous pour aller me faire piercer?? Je ne comprends rien.

Il prend des pinces et s'en sert pour garder ma langue hors de ma bouche. Un goût affreux et une douleur très inconfortable s'attaquent à ma langue.

Quand je le vois approcher un truc pointu et brillant, je commence à paniquer et à m'insulter mentalement.

Évidemment qu'il n'allait pas prendre un rendez-vous grosse conne!!

Je garde quand même un mini espoir qu'il ne le fera pas. C'est sûrement une blague. S'il vous plaît, il faut que ce soit une blague.

Je gémis de panique, incapable de parler correctement dût au fait que ma langue soit présentement hors d'usage. Il apporte ce truc près de ma langue, mais arrête brusquement son geste. Une mini lueur d'espoir me fait espérer qu'il change d'idée.

*PUBLIC SENSIBLE ATTENTION*

Lukas: Soit une bonne fille pour la caméra ma belle, hurle aussi fort que possible!

Il colle le bout de métal froid et surtout, aucunement désinfecter, sur ma langue, mais ne pousse pas. Je retiens mes larmes même si je tremble intérieurement de peur. Il s'approche de mon visage et murmure:

Lukas: Hurla à m'en faire jouir, princesse.

Il l'enfonce. Le bout pointu transperce le muscle lentement, trop lentement. Je sens chaque parcelle de ma langue qui se fait martyriser, déchirer, conférant à mon bourreau un plaisir qui rajoute une douleur supplémentaire à mon supplice: ma fierté m'est arrachée sauvagement.

Ça brûle. Les picotement de douleurs envahissent tout mon corps et je ne me contrôle plus. J'hurle à m'en déchirer les cordes vocales, des larmes inondent mes joues.

*FIN PUBLIC SENSIBLE*

Quand il lâche enfin ma langue, le goût du fer se répand dans ma bouche. La douleur persiste, ce n'était pas un piercing ordinaire. Lukas doit avoir induit le métal qui a transpercé ma langue d'une substance quelconque.

Ce n'est sûrement pas mortel, l'érection qu'il a à ce moment précis me prouve qu'il veut probablement continuer à jouer avec moi comme ça.

Lukas: J'ai essayé la méthode douce et vois comme tu ne me prenais pas au sérieux. Tu ne peux t'en prendre qu'à toi-même Romane! D'ailleurs... il me semble que je n'ai pas encore vue assez de sang pour aujourd'hui. Vous en pensez quoi?

« Vous »? Qui « vous »? Il ne me vouvoierait jamais voyons.

Lukas: D'accord attendez, j'ai une idée.

Lukas commence à me détacher. Une fois mes chaînes enlevées, il se met à retirer mes vêtements.

Encore? Merde...

Je le vois se diriger vers le plateau. Il revient avec de la nourriture.

Lukas: Manges. Tu auras besoin de force pour la suite.

Il me tend un plat contenant un œuf tourné, du bacon, un pain grillé et quelques fruits.

Pour un kidnappeur et un agresseur, il me fait bien manger. Je suis nue, mais la faim me fait oublier ce détail.

Il va vers un coins de la pièce et quand il revient, je vois une petite lumière rouge sur l'objet dans ses mains.

Une caméra.

Ce qui se passe depuis ce matin à été filmé. Vu la façon qu'il parle, nous sommes sûrement en direct.

Il fait vraiment du snoff???

Mon dieu. Et c'est comment, certaines personnes sont excitées de voir une fille nue manger?

Peu importe, j'ai trop faim, je dois manger.

Je vois Lukas se déshabillé alors que je m'apprête à prendre ma première bouchée.

*PUBLIC SENSIBLE ATTENTION*

J'apporte la nourriture à ma bouche ne voulant qu'une chose, soulagée mon ventre qui hurlait famine. Mais lorsque la chaleur de l'oeuf frôle ma langue, je comprends pourquoi il sourit si malicieusement depuis tout à l'heure.

J'ai mal. Affreusement mal. Le piercing est terriblement douloureux. En plus j'ai du mal à bouger ma langue. Je fusille Lukas du regard en l'insultant mentalement.

À la quatrième bouché, aussi douloureuse que la première, il commence déjà à se masturber, en prenant soins à ce que la caméra ait un angle permettant de le voir lui et de me voir en même temps.

Je suis mal à l'aise, j'essaie de cacher mon corps du mieux possible en restant discrète, mais ce n'est pas facile. Je termine difficilement le plat.

J'abandonne toute lutte et regarde Lukas en attendant qu'il me dise quoi faire. Peut-être que demain je retrouverai mon envie de me battre, mais pour l'instant je veux juste retourner dormir.

Lukas: Touches toi.

Sérieusement? Pourquoi tout ici est sexuel? Peu importe, je me met dos à la caméra et je combat toute la honte que j'ai en moi en m'exécutant.

Lukas: Face à la caméra. On veut te voir jouir, princesse.

Je ne peux pas supporter qu'il m'appelle comme ça. Même quand c'est Tom qui le dis, je n'aime pas ça. Alors lui? Non, je refuse. Je prends donc la faible force qu'il me reste et je lui dis:

Romane: M'appelle pas... princesse.

Il se lève et lève le bras. Il m'assène une violente gifle.

Lukas: Ta gueule! Je t'ai jamais dit de parler! Tu n'as pas ton mot à dire. C'est pourtant pas compliqué à comprendre!

Une autre gifle.

Lukas: Touches toi devant la caméra. Gémis.

Il recommence à se toucher. Moi je n'ai pas le choix. Depuis ce qui m'est arrivé avec mon véritable père quand j'étais enfant, j'ai de la difficulté à entrer mes doigts. Il y a comme un bloquage. Je me limite donc à toucher les parties les plus accessibles.

Étant en costume d'Ève, la caméra voit parfaitement toutes les parties les plus intimes de mon corps. Je ne me sens pas du tout capable de faire ça, mais les yeux de Lukas qui me fixent ne me laissent pas le choix.

*FIN PUBLIC SENSIBLE*

Is there justice in this shitty world? ~Tom Kaulitz~Où les histoires vivent. Découvrez maintenant