LUCKILY YOURS [EN PAUSE]

Ⅱ- RENTRÉE ET RETOUR A LA RÉALITÉ

Bonne lecture!

Ⅱ- RENTRÉE ET RETOUR A LA RÉALITÉ

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"You didn't go through all that for nothing."

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Mila

C'est la rentrée.

Aidez-moi.

Une semaine s'était écoulée depuis notre session shopping avec Ava.

Je me prépare actuellement et mon premier cours est dans 2 heures à peine. Je commence avec économie.

Au secours.

Une fois le maquillage finit, je m'habillais rapidement. 

Je portais la fameuse robe-pull grise de l'autre jour, ma taille était entourée d'une ceinture noire à boucle dorée. Par dessus, j'avais mis un long manteau noir. Pour finir, j'avais choisis des talons Versace, eux aussi noirs. J'avais également opté pour des bracelets, un collier et des bagues dorés pour rappeler ma ceinture.

Après la tenue, venait la coiffure.

Pour ce faire, je m'étais fait des boucles détendues sur mes cheveux blonds mi-longs.

Je me regardais une dernière fois dans le miroir, j'étais vraiment jolie, ça faisait longtemps que j'avais pensé ça de mon reflet. 

Satisfaite, je pris mon sac, descendais les escaliers et fouillais pour trouver mes clés.

Une fois celles-ci trouvées, je les insérais dans la serrure et ouvrait la porte, la fraîcheur de Chicago me fouettant le visage de sa brise matinale.

Je marchais jusqu'à mon arrêt de bus.

8h45

Mon bus passait à 8h52. Je n'étais donc pas en retard.

Personne aux alentours, j'étais toute seule dans la rue.

Soudain, des bruits de pas se firent entendre et une silhouette se dessinait lentement au loin.

Une silhouette familière.

Et masculine.

Je plissais les yeux pour essayer de mieux distinguer la personne qui avançait vers... moi ?

Non, je ne pense pas, il devait sûrement attendre le même bus que moi. Enfin je l'espérais.

Plus la silhouette s'approchait, plus je réussissais à voir de qui il s'agissait.

Oh non.

Oh non, non, non!

C'est pas vrai, c'est un cauchemar!

Une corps assez musclé et grand. Des épaules larges, des cheveux courts et blonds ramenés en arrière. Un rictus sadique qui en disait long sur ses intentions.

C'est lui.

C'est bien lui...

Et j'étais seule avec lui dans une rue paumée de Chicago.

Mon corps paralysé par la peur, je n'arrivais pas à bouger. Quand il arriva vers moi, mes yeux s'écarquillèrent en prenant conscience de la situation extrêmement délicate dans laquelle je me trouvais.

Je n'avais aucun moyen de protection.

Dans un dernier élan de courage, je pris mon téléphone dans mon sac et appelais Aiden, au bout de la sixième sonnerie j'abandonnais et tombais sur répondeur.