Tout avait si bien commencé. Ce métro, son regard, ses yeux perçant et sa capacité de persuasion. Je me voyais déjà être sienne.
Allongé sur le sol de cette banque, tout les regards sont braqués sur moi.
Je le sais, je le sens, ma fin est proche.Ilyes était un bel homme. Je l'aimais tout simplement. Il me battait et m'humilier mais je l'aimais. Il était mien et j'étais sienne. C'était la seule chose qui me réconfortait. Je lui ai offert mon cœur et mon âme mais à quel prix ? Immaculé de sang, je me remémore alors ...
« Aïe, Ilyès j'ai mal »
« Arrête ! Je sais que t'aimes ça »
« non s'il te plaît, arrête, je ne suis pas prête »
« Si tu l'es ! Bébé c'est toi ma Hlel et j'ai pas envie de te tromper »C'est une nouvelle sensation qui s'offre à moi. Je l'ai cherché car après tout, personne ne pas obligé à me rendre dans son appartement.
Il a dit que j'étais sa « Hlel ». A ces mots, je sens mon cœur chavirer. Je suis sa Hlel, c'est donc normal que je lui offre ce cadeau.
Pendant qu'il jouit en moi, je pense à notre mariage, notre futur mariage. Je réfléchis aux prénoms que porteront nos enfant et j'imagine déjà le jour où il viendra se présenter à mes parents, demander ma main.Je jour où nous serons célébré par nos proches, je ferais mon entrée dans la salle des fêtes que nous aurons loués pour l'occasion paré d'une sublime robe en Bogolan.
Mes demoiselles d'honneurs me précèderont et l'entrée des mariés sera alors orchestré par ce refrain entêtant :
« Ça y est, ça y est, c'est le jour J. Hasta luego, aujourdhui je me mari [...].
Puis Ilyès et moi feront signe aux invités de venir nous rejoindre sur la piste de danse.« Tu as aimé » ?
Il me sort de mes pensées. Il semblerait qu'il ai fini. Je le regarde , lui souris et je l'embrasse comme pour lui témoigner de la « gratitude ».
Je n'étais pas prête mais je suis bien contente de lui faire avoir donné ma virginité. C'est mieux ainsi. Après lui avoir offert mon « bijou », il ne pourra plus jamais me quitter car je suis sa « Hlel ».
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Nya & Ilyes : Victime Narcissique
RomanceTout avait si bien commencé. Ce métro, son regard, ses yeux perçant et sa capacité de persuasion. Je me voyais déjà être sienne. Allongé sur le sol de cette banque, tout les regards sont braqués sur moi. Je le sais, je le sens, ma fin est proche.