Un cœur brisé au coucher du soleil [Larry Stylinson O.S.]

Un coeur brisé au coucher du soleil

POV Harry

Tu étais là, assis sur un banc à regarder le coucher de soleil. Le ciel prenait des teintes roses orangées. Le spectacle était magnifique. Et pourtant je n'avais d'yeux que pour toi. Je t'observais au loin, en essayant d'imaginer chacune de tes réactions, chacune des expressions qui pourraient se lire sur ton visage. Car je savais que tu adorais passer des heures à observer le ciel, les couchers de soleil en particulier. Chaque fois tu arborais le même sourire et des étoiles se mettaient à briller dans tes yeux comme dans ceux d'un enfant émerveillé. Tu ne me voyais pas, car je me trouvais derrière toi. Mais je me tenais là, et je t'observais ou plutôt je t'admirais. Je ressentais une envie irrépressible de courir vers toi. J'avais envie de te surprendre en arrivant sans bruit, de te voir sursauter comme si tu avais eu la peur de ta vie et puis d'entendre ton rire cristallin en te rendant compte qu'il ne s'agissait que de moi. J'avais envie de m'asseoir sur ce banc avec toi, de venir me blottir dans tes bras, ma tête sur ton torse pour écouter les battements de ton cœur en me disant qu'il battait pour moi. Et puis j'avais envie par-dessus tout de te serrer dans mes bras, de sentir ton odeur et de t'embrasser, tendrement, passionnément, à la folie, comme si ma vie en dépendait et que c'était la dernière fois. J'avais envie de tout ça, mais je restais là à te regarder de loin. Je n'arrivais plus à bouger car je savais que ce n'était plus possible, plus maintenant. Tu ne voudras plus jamais de tout ça. Tu ne me voudras plus jamais. Et cette idée m'était insupportable au point de vouloir en finir. C'est alors que je me rendis compte que je pleurais et j'essuyai mes larmes avec ma main. Il avait été agressé par ma faute. Je ne pourrais jamais me le pardonner. Et là ça faisait deux jours qu'on ne s'était plus adressé la parole, il cherchait tout simplement à m'éviter. Et puis c'était peut-être aussi à cause de toute cette pression, de tous ces gens qui lui disaient d'arrêter de me voir, car il n'avait que des ennuis depuis qu'il m'avait rencontré. Mais au fond de moi je savais que tu ne les croyais pas. C'était impossible. Tu faisais semblant de me détester mais ça ne pouvait être qu'un masque, ça le devait, car c'était cette lueur d'espoir qui me permettait de ne pas totalement m'effondrer.