Baby Love【KatsuDeku】

9. Processus

Chapitre 9 : Processus
Publication : 24/07/2024
Nombre de mot : 1990
Lemon : ❌

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Pdv Katsuki

Depuis que j'ai enfin eu le courage d'avouer à Izuku ce qui me tracassait, notre relation a pris une nouvelle dimension. Partager ce désir profond d'avoir un enfant a renforcé notre lien d'une manière que je n'aurais jamais imaginé. J'ai vraiment eu la trouille qu'il me dise non, que ça change totalement notre couple ou pire encore, qu'on se sépare. Plusieurs mecs m'ont déjà raconté qu'ils se sont fait quitté car ils ne voulaient pas d'enfants, alors que leur femme oui. Et ça ne marchait pas entre eux à cause de ce désir trop différent, alors ça casse.

En aucun cas je veux perdre mon Deku. Je l'ai déjà perdu une fois au collège, puis presque une deuxième fois quand je l'ai crû mort après la fin de la guerre contre Shigaraki. Je ne supporterais pas de le laisser glisser entre mes doigts.

Heureusement, il a été incroyable, comme toujours. Sa compréhension, sa patience, et surtout son amour inconditionnel m'ont permis de me sentir plus en paix avec moi-même. J'ai toujours pensé que je devais tout affronter seul, mais il m'a prouvé le contraire, encore et encore.

On peut passer des heures maintenant à discuter, planifier et rêver de notre future famille. S'imaginer des trucs, se mettre d'accord sur certains détails. Aussi parler ouvertement de nos sentiments et de nos espoirs pour l'avenir a éliminé les derniers vestiges de distance entre nous. Izuku m'a montré que je pouvais être vulnérable sans craindre d'être jugé ou rejeté. Je sais que la route ne sera pas facile. Adopter un enfant, l'élever, faire face aux obstacles qui viendront... Tout cela nous demandera beaucoup de nous-mêmes. Mais ça ira si on est ensemble. Et un enfant ça doit être moins terrible qu'un super vilain.

On a finalement réussi à trouver un orphelinat bien noté, après des semaines de recherches et de discussions autour du sujet. On avait passé de nombreuses soirées à éplucher les avis, à parler avec des professionnels et à nous assurer que cet endroit correspondait à nos attentes et à nos valeurs. C'était la première étape, longue et parfois frustrante, mais on a su trouver le meilleur endroit possible. Avec l'aide de certains de nos proches aussi. Cet orphelinat est situé dans un quartier paisible de la ville, non loin de notre Agence de héros, entouré de jardins fleuris et d'une aire de jeux. Là bas c'est tranquille, sans problème et sans mauvaises personnes. De plus, la plupart de ces bâtiments sont protégés par des héros aux alentours.

Lorsqu'on a visité les lieux pour la première fois, j'ai ressenti un mélange d'excitation mais à la fois d'appréhension. J'étais très nerveux alors que mon petit ami, avec son air toujours optimiste, me faisait un de ces sourires si rassurant que je me suis calmé presque immédiatement. On a été accueilli par la directrice, une femme gentille et dévouée - on voit sa passion pour son travail - qui nous a fait visité. Les enfants qu'on a rencontrés là-bas sont adorables, chacun ayant sa propre histoire sur comment ils ont atterris ici. Des abandons, des morts de parents, des disparitions etc. Mon cœur s'est serré mais je me suis dit qu'on va sûrement pouvoir en sauver un de cette solitude. Même s'ils fondent, d'après la directrice, une sorte de famille, ça ne doit pas être facile de ne pas avoir de parents. J'espère que notre dossier sera accepté pour qu'on en sorte un de là. C'est ça l'avantage d'être gay hein !

Izu et moi avons passé du temps à parler avec des éducateurs, à poser des questions sur le quotidien de ces mômes, sur les activités mises en place et tout le bordel de ce genre. Bref en gros ça a été de la parlotte et de la paperasse toute l'après-midi.

La directrice nous a tout expliqué au niveau du processus d'adoption, et je dois dire que c'était beaucoup d'infos à digérer. Déjà ça peut prendre jusqu'à cinq ans pour qu'on adopte, et encore c'est si on a passé les quelques mois de rendez-vous et tout. Je me doutais qu'on allait pas avoir un gosse tout de suite mais de savoir que l'attente peut aller jusque là est assez déprimant. Mais je pense que c'est surtout pour voir si on y tient vraiment et que ce n'est pas juste une phase. Pourquoi on applique pas aussi cette règle aux couples qui peuvent avoir une femme enceinte ?