XVIII. Emprise

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P.O.V. Kanao:

Je vis Akuma tranchait la tête du démon et l'instant d'après chuter.
Elle n'a pas de blessure mais semble encore souffrir comme hier dans la maisonnette de bûcheron. Il faut la faire voir un médecin ou tout du moins retourner dans le village pour la prendre en charge. Je vais essayer de la porter.

Je me suis accroupi, j'ai pris son bras gauche que j'ai passé au dessus de mon épaule puis j'ai pris son bras droit pour répéter l'opération. J'ai ensuite pris ses jambes pour les passer autour de ma taille.  Et j'ai enfin essayer de la porter sur mon dos. Elle est plus grande que moi mais j'ai réussi à me débrouiller. Elle était assez lourde alors j'avançais lentement, un pas après l'autre, avec la plus grande des prudences. Le retour me parut interminable mais nous étions enfin à la frontière du village. 

Arrivé à la maison du chef, j'ouvris la porte d'un coup de pied comme j'avais les mains prises et amenai ma camarade jusqu'au premier lit vide que je trouvai. Le bruit que j'avais fait attira l'attention de la petite famille qui alors se regroupèrent autour de l'inconsciente. La femme du chef amena un linge et une bassine d'eau tiède. Elle imbiba le tissu et le posa sur le front de la potentielle malade pour éviter une soudaine fièvre.
Pendant ce temps, je profitai pour écrire à Shinobu sama et lui expliquer ce qui c'était passer ces deux derniers jours avec la jeune femme aux cheveux bleus dorés, au sorte de crises qu'elle avait fait à chaque combat contre les démons. Je lui demandai aussi ce que nous devions faire et ou nous devions aller. La lettre finie, j'appelai mon corbeau de liaison et lui demanda de faire parvenir ce courrier en urgence au pilier de l'insecte. Et en attendant la réponse de la violette, nous resterons dans le village malgré que la mission soit fini puisque le démon n'était maintenant que poussières.

Le courrier retour arriva le lendemain matin. Dans celui-ci, la haut gradée donna ses instructions. Comme le village se trouvait à une demi journée de marche de la ville où se trouvait Tamayo, je devais l'y amenait pour qu'elle consulte la démone médecin. Elle a aussi dit dans sa lettre qu'à la fin de sa mission, elle nous rejoindrait.
Akuma entre temps s'était réveiller et ne semblait plus autant souffrir mais donnée l'impression d'être gênée par quelque chose.

Après avoir reçu le corbeau de liaison de Shinobu Kocho, nous préparâmes le nécessaire pour la longue marche qui nous attendait. Nous rassemblâmes nos quelques affaires et saluâmes nos hôtes pour partir au zénith.

P.O.V Akuma:

Avec Kanao, nous partîmes lorsque le soleil était le plus haut. La voix dans ma tête me donnait la migraine mais elle était de plus en plus faible.
Apparemment, nous nous rendons chez Tamayo pour vérifier que tous va bien, bien que nous sachons pertinemment que ce n'était absolument pas normal cette voix masculine qui persister et voulait m'amener du côté de mes ennemies.

Les chemins de bambous, les rizières et les villages se succédèrent avant que nous arrivions à la demeure de dame Tamayo. 
Elle nous accueillit avec énormément de bienveillance comme ce jour là avec la femme aux poisons mortels. Yushiro se trouvait derrière elle et nous regardait comme à son habitude, ne semblant pas ravi de notre présence ici.

La démone au chignon nous fit rentrer et m'amena dans le laboratoire que je connaissais plus que bien. Elle me demanda en détail les sortes de "crises" que j'avais pu faire lors de mes deux combats contre les démons.
Je lui expliquai donc que lors de mes combats, dès que je blessais le démon et que l'odeur de son sang traversait mon système olfactif, une voix d'homme dans la trentaine prenait le dessus sur mes pensées, m'intimant de venir du coté des mangeurs d'hommes. 

La doctoresse réfléchit, la main tenant son menton. Après une vingtaine de secondes, elle demanda mon autorisation, que je lui donnai, pour essayer sa théorie.
Elle nous amena dans un terrain vague à environ 1km de là. Et alors que je lui demandais ce que nous faisions si loin du laboratoire et sorti une de ses griffes et fit coulait du sang de son bras.
De la même manière que les deux autres fois, j'entendis le battement de mon cœur à mes tempes et la voix revint plus forte qu'elle ne l'était déjà. Et encore une fois, la pression mentale de cet homme me fit hurler. Le hurlement n'était pas humain et ma vision devint rouge.

Je vis la démone faire un signe de tête à une personne derrière moi mais avant que je n'ai compris ce qu'il se passait, mon souffle se coupa suite à un coup portait à ma nuque et je m'écroula. 

~

Lorsque je rouvris les yeux, j'était dans une des chambre de la demeure traditionnelle des deux démons. Je redescendit avec une migraine insupportable. La violette et le blanc-vert  se trouvaient en bas de l'escalier et discutaient de, semble-t-il, quelque chose vraiment importante.
Quand ils me virent, ils se regardèrent à tours de rôles puis Yushiro alla dans une autre pièce tandis que Tamayo m'expliqua ce qui m'arrivait.

T: -Je pense qu'il y a de grandes chances que la voix que tu entends est celle de Kibutsuji Muzan. Grâce à l'odeur du sang démoniaque, il arrive à reprendre peu à peu le contrôle sur toi. Si nous ne réglons pas ce problème le plus vite, ta vrai nature va ressurgir; et seul Bouddha c'est ce qu'il va se passer.

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Et voilà!
Je ne changerai jamais de phrase vraiment.
Je sais jamais quoi dire 😭😶‍🌫️
A si je sais!
A part Nopa, personne commente! Soyer pas timide je mange personne 👁️👄👁️ (j'en bute certain mais tranquille ... je rigole bien sur 😋)

Je vous laisse tranquille et à la semaine prochaine!
Bye👋

La démone et le papillon {ꜱʜɪɴᴏʙᴜ x ꜰᴇᴍᴀʟᴇᴏᴄ}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant