24 | Une nuit effrayante

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~ Cassie ~

Désespéré, le seul mot qui me va à l'esprit à cet instant précis. Dois-je pleurer ou sauter de joie ? On s'est embrassé ! Répétais-je à mon cerveau pour qu'il comprenne bien... Mais il m'a quand même dit que c'était juste à cause de l'alcool. Je ne sais plus comment penser de tout ça, je ne le comprends plus. Ressent-il vraiment des sentiments, ou c'était uniquement pour me faire souffrir ?

Sur le chemin du retour de la maison, je n'ai pas arrêté de me poser un tas de questions. Ce qui est franchement débile ! Je dois penser à autre chose, je dois l'oublier ! C'est ma seule solution... Je souffle bruyamment dans la voiture, désemparée de la situation. Heureusement, j'allais enfin pouvoir me rendormir dans mon lit tranquillement. Une bonne nuit de sommeil, et ça ira mieux, comme dit le dicton.

J'arrivais juste dans mon quartier, quand j'aperçois une voiture noire, qui venait de se ranger chez mes voisins, étrange... C'est inhabituel de leur part. Surtout à une heure comme celle-ci. Peut-être est-ce leur fils, qui leur fait une surprise de rentrer à la maison, vu qu'habituellement, il est à la fac pour finir ses études. J'ai dû le voir que quelques fois, à peine. Je dépasse la voiture pour pouvoir venir me garer dans mon allée.

J'attrape mes clés, puis mon téléphone à la volée, et sortie vite de la voiture, pour partir m'engouffrer dans la maison. La serrure de la porte bloqua un chouïa, mais elle ne me résistera pas longtemps. Je gagnai largement. Quand je commençais tout juste à ouvrir la porte d'entrée, j'entendis directement le compteur du four. Encore... Je vais le démolir, il ne va rien comprendre !

Énervé, je rentrais dans la pièce et traçai rapidement voir ce problème. Quand j'arrive à la hauteur du four, un minuteur s'afficha, trois secondes restantes. C'est plutôt bizarre... Quand je suis partie, je venais juste de l'éteindre. Plus que deux secondes, un silence était posé dans la maison, juste avant que la porte d'entrée claqua fortement. Il ne reste qu'une seconde, seulement le temps de me retourner pour observer la porte.

Mais ce que je vis, me coupe le souffle net. Me perturba mon cœur, et m'angoissa plus qu'autre chose... Je regrette de mettre retourner, pire, je regrette d'être rentré !

Trois hommes, habillés tout en noir, se tenant debout, tout près de moi, avec... avec des armes dans leurs mains... une effrayante scène. Il ne bougeait pas... mis à part que l'un d'entre eux ouvra la bouche et prononça d'une voix gravement froide.

- Tic-tac tic-tac... Anderson.

Ces mots me font l'effet d'une douche froide en comprenant son allusion. Soudainement, j'eus des frissons partout dans le corps quand j'entendis l'alarme du four se déclenchait.

Hit the stopOù les histoires vivent. Découvrez maintenant