Chapitre 02 : Sombre réveil

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Attention, ce chapitre contient beaucoup de séquences choquantes. Âme sensible s'abstenir de lire.



 M-mon corps...Eurgh..l'éveil est lourd...L'impression d'être encore avec cette substance dans le corps, tant mon endormissement est très fort.

Le son m'est légèrement diffus, j'arrive à peine à bouger,voire, je suis complètement immobile.

Un léger visuel trouble me fait voir du carrelage grisé, légèrement illuminé par sans doute une lampe au plafond, ainsi que mes mains, menottés et voguant sur cette sensation d'être transporté sur l'épaule de quelqu'un...

-Cette personne... été un problème...

-L'argent...armes... ,rétorqua un second.

-Amenez le... zone défouloir...

Mes yeux se referment encore tout seul, je ne peux les forcer..je ne..rien..faire..

...    .-..    .   .   .- -.

Mon organisme...ma tête...tout pèse comme une tonne à l'intérieur de mon être. Mes yeux s'ouvrent difficilement et j'essaye au mieux de me relever, en ayant des douleurs assez fortes sur mes flancs.

J-je..j'étais allongé visiblement et..il fait sombre, beaucoup trop sombre pour y voir quelque chose. Je frissonne, un gros coup de froid avec cette salle et l'humidité encore présente dans mes habits.

Mes lunettes ont aussi été retirés, et mes mains sont comme menottés. En bougeant un instant ma jambe droite, je perçois le bruit de quelque chose qui glisse, en plus que ça serre bien la cheville.

Il n'y a quasiment aucune lumière, seul une mince bande passe sous une porte.

-Eurgh..O-où suis-je... ?

Ma voix est faiblarde, limite endormie, certaines intonations ont du mal à passer. C'est comme si j'étais cassé oralement.

Tout ce dont je me souviens...C'est...ce sont...que-que s'est il passé déjà?...Ah oui. Cette personne qui m'a injecté un liquide anesthésiant, ainsi que le fait qu'ils étaient Augmentés et masqués.

Aucun son, juste un néant profond dans cette pièce, peu de mobilité avec mon entravement ; je suis vraiment retenu captif alors.

Un léger soupir, ainsi qu'un sentiment d'effroi, mêlé encore à cet effet de fatigue artificiel, s'empare de mon être.

Que vais-je devenir ? Ma mère est elle en sécurité ? Combien de temps je pourrais tenir dans cette pièce sombre ? Tant de questions qui m'envahissent, tant de peur en moi !

. . . .     .   .-..   .- -.

Après un temps qui semble beaucoup trop long pour raisonner et se calmer, les effets de cette seringue s'estompe progressivement, me demandant même combien de temps j'ai été « assoupi ». Mon corps devient moins endormi et mes sens tentent de repérer un éventuel bruit.

Rien, aucun son ne venant de dehors, ni des murs, ni de la porte ; En me levant même, je fais faire du bruit à la chaîne siégeant à mon pied, en avançant, boitillant avec une douleur à ma jambe et aux flancs, j'atteins un blocus avec la longueur de la chaîne. Dix pas, c'est tout ce qui est faisable pour se mouvoir.

Autant le son de cet entravement est assez dérangeant, autant être dans un noir presque complet est le plus effrayant que possible, j'ai essayé de joindre, tendre les bras vers cette « lumière », cette porte du salut, mais rien n'y fait, juste un désespoir grandissant.

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