Jour 1

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11h20 :

Tu entres dans la cabine d'Uma. Le bois des poutres est teint d'un violet sombre. La fenêtre en fond laisse à peine passer la lumière. Elle affûte son épée avec des mouvements réguliers. Cette dernière se rend compte de ta présence et te sourit.

-Ah ! (Tp), quel bon vent t'amène, questionne-t-elle en s'arrêtant.

-Bah... À vrai dire, je sais toujours pas où on va. J'aurais bien aimé être mis au courant. Surtout qu'Harry et Gil, eux l'était.

-Te mets pas en colère, je voulais te faire la surprise que tu allais avoir ton Beninounet rien qu'à toi. Et en ce qui concerne la destination, tu n'as pas besoin de le savoir. C'est moi qui donne les ordres. Exécute-les c'est tout.

Tu restes silencieux. Immobile.

-Tu peux disposer.

Tu te tournes vers la porte. Tes pensées fusent de partout. Tu avances alors vers la sortie, tout en lançant un dernier coup d'œil méprisant à la Capitaine. Le vent marin caresse de nouveau ton visage et l'odeur de la mer envahit tes narines. Tu te diriges vers les cuisines quand tu entends :

-Tu es proche d'elle, demande Ben.

-Pas plus que ça. Mais à ce que je sache ça te regarde pas.

-Pardon, mais je t'avoue que c'est compliqué de se distraire quand tu es mains liées à un poteau toute la journée.

Tu t'approches de lui. Si il n'y avait pas tout ce monde, tu lui aurais sauté dessus. Ses jambes ont l'air d'être à bout de force après l'avoir tenu debout aussi longtemps. Tu épies le pont et t'empare d'un tonneau. Il semble vide et sans utilité alors ça ne devrait pas gêner l'équipage. Tu le place alors derrière les jambes du Roi afin qu'il puisse s'asseoir. Il relâche un souffle de soulagement qui te fait littéralement frissonner de désir.

-Merci beaucoup, balbutie-t-il, hésitant.

-On dirait que tu as honte de remercier, je comprends pas.

-Bah, t'es un pirate. T'es pas plus différent que ce qui m'ont enlevé ma liberté.

-C'est bien vrai. Je suis même dix fois pires, rajoutes-tu avec un rictus.

Tu t'éloignes de lui en te retournant parfois pour profiter de son visage. Le bois craquelle sous tes pas. Tu t'appuies alors contre la rambarde du bateau. La mer qui s'étend à l'horizon t'apaise. Le soleil encore matinal te réchauffe légèrement la peau. Tu songes au deux trois plats que tu vas devoir préparer d'ici ce soir. Tes pensées t'emportent pendant quelques minutes avant de te faire interrompre par Gil :

-Eh (Tp) ! On a eu une idée avec les autres. Vu que Ben est à nous pendant dix jours, on pourrait s'amuser à le frapper, lui balancer de la peinture et à le foutre à poil. Ce serait tellement drôle.

À ces mots, tu ne ressens plus de la colère mais bien de la rage.

-Écoute-moi bien. Ben, est à moi. À moi, et uniquement à moi. Si l'un d'entre vous, lui fait ne serait-ce qu'une égratignure ou lui retirer un seul de ses vêtements. Je peux te jurer que je balancerai le cadavre de celui qui lui fait ça dans l'océan pour que les requins se chargent de lui, menaces-tu froidement.

Tes yeux agressent alors le fond des siens. Si Ben devait être toucher par quelqu'un, ce serait bien toi. Tu inclines la tête comme pour lui dire de dégager mais lui reste là. Bien sûr, Gil est Gil donc... Il n'a pas compris.

-DÉGAGE !

Il sursaute puis s'exécute. Tu ne prends même pas la peine de le regarder s'éloigner. Tes yeux se dirigent d'eux même vers Son Altesse. Ses cheveux bruns, emportés par le vent pourraient t'émoustiller si tu n'étais pas en plein public. Et ses yeux. Ooooh ses yeux ! Tu les trouves tout simplement merveilleux.

18h09 :

Tu t'es installé devant la proue pour regarder l'horizon, doré par le soleil pourtant si fier. Chaque vagues qui s'écrasent contre la coque du bateau t'éclaboussent de quelques minuscules gouttelettes d'eau. Tu trouves ça tellement agréable de te placer là, en début de soirée. Tu entends un bruit étrange provenant de l'eau. De brillantes tâches blanches se démarquent des flots pour ensuite laisser place à de magnifiques sirènes. Elles nagent au même rythme que le navire avance. Tu leur souries et inversement. Elles n'ont pas l'habitude de se montrer aussi proche d'un bateau pirate. Peut-être, est-ce dut à la présence d'un monarque sur ton navire. Les sirènes plongent de nouveau sans plus réapparaître. Et tu entends un bruit métallique frotter le bois. Harry et son crochet. Quoi de mieux pour faire fuir des sirènes ? Il s'approche de toi avec cette air toujours aussi malicieux.

-Devine quoi. Uma t'a corvé de vaisselle pour ce soir.

-Génial, soupires-tu en haussant les sourcils.

-Après, je pourrais me résoudre à la faire contre quelque chose. Mais cela rentrerait dans l'ordre de l'intimité, te chuchote-t-il avec son air coquin.

-Harry, je préfère faire quatre fois la vaisselle d'affilée que de faire quoi que ce soit avec toi. Arrête.

Son sourire se baisse et raye la rambarde du bateau avec son crochet. Comme si ça allait changer quelque chose. Bon, allez... Il va bien falloir que tu t'y attaques.

22h30 :

Tu apportes son plateau à Ben. Il est toujours aussi sexy, quand il est attaché. Tu lui tends une cuillère de purée mais le roi tourne la tête pour montrer sa désapprobation.

-Tu vas encore jouer combien de temps à ce petit jeu. Genre le Roi d'Auradon est aussi froid et lugubre que tu te prétends être.

-Je pourrais te poser la même question. Tu n'es qu'un pirate avec un grain d'humanité. C'est pas ça qui va te faire avoir une médaille.

Tu écartes le plateau puis t'approches de lui. Son souffle s'écrase contre tes joues et ses yeux fuient les tiens. Tu retires le tonneau qui le maintenait assis.

-Tu sais, j'ai pas un grain d'humanité. J'en ai pas plus qu'un de ces pirates qui t'ont capturé. Et je vais te le prouver.

⚠️Attention, cette scène contient des caractères sexuels. Ne poursuivez votre lecture qu'au prochain warning si vous ne voulez pas la lire. Je suis responsable de ce que j'écris, pas de ce que vous lisez.⚠️

Tu colles ta main à son ventre puis la remonte en plissant son t-shirt jaune.

-Qu'est-ce que tu fais, se révolte-t-il.

Sans lui répondre, tu continues à lui tripoter le torse avec désir. Il gigote dans tous les sens, se débattant à travers ses liens. Ça a la capacité de t'exciter et de te rendre fou.

-Arrête, s'il te plaît ! Je retire ce que j'ai dis, mais par pitié, arrête !!!

Tu fais comme si tu n'entendais pas et lui embrasse le cou. Il tente de te dégager avec sa tête avec mais ton baiser persiste jusqu'à qu'il soit marqué d'un joli suçon. Ses yeux commencent à larmoyer. Bien que ça te fasses de la peine, tu es venu pour t'amuser, pas pour avoir de la pitié. Tu déboutonnes alors son jean et ouvre sa braguette.

-FAIS PAS CA ! JE T'EN SUPPLIE.

Tu tentes d'ignorer son commentaire bien qu'il ne te soit pas totalement insensible. Cette sensation est absolument irrésistible. Tu arraches le bonnet bleu qui lui trônait sur la tête puis enfourne dans la bouche. Ses hurlements ne sont plus que d'attirants bruits de détresse. Tu plonges alors ta main dans son pantalon en lui malaxant le caleçon. Les gémissements du Roi étaient mixé entre du plaisir et de la tristesse. Il pleurait de plus en plus à la vue de ta main sur son sous-vêtement. Tu lui attrapes son membre à travers son caleçon et le tire au plus bas qu'il puisse aller. Il hurla de toutes ses forces à travers son bâillon. Tu craques. Tu retires ta main de son jean et le referme comme avant.

⚠️C'est bon le lemon est fini, vous pouvez relire⚠️

Tu ne te reconnais pas. Qu'est-ce que tu viens de faire ? Sans un mot, tu replaces le bonnet du Roi sur sa tête, essuie ses larmes et part comme une fusée te réfugier dans ta cuisine.

(male tp x M) Et si... Ben avait été corrompu ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant