(male tp x M) Et si... Ben avait été corrompu ?

Jour 4

11h40 :

Tu aides les cuisinières de l'auberge. À cause de toutes ces réservations d'un coup, elles ont besoin de renfort. En revanche, tes nouvelles collègues sont franchement irritables. Chacune d'entre elles te donnent des ordres différents et te hurlent d'aller plus vite. Tu fais des allers retours dans la cuisine sans t'arrêter, alternant entre plaque chauffante, four et légume à éplucher. Mais tu peux au moins supporter ça pour que l'équipage mange autre chose que des fruits de mer. La vapeur te monte à la tête et tu commences à voir un peu flou. Tu t'éclipses alors laissant les harpies te hurler que tu n'es qu'un bon à rien. Il faudrait vraiment qu'ils améliorent leur cuisine. Tu sors sur les routes pavées de l'île. L'air frais de la mer t'apaise, bien que l'odeur te soit bien trop familière. Tu n'as encore aucune idée de comment tu vas pouvoir libérer Ben et tu ne sais surtout pas ce que tu en feras après. Pour le moment, tu dois te concentrer sur comment survivre à ces vieilles mégères. Alors que le Jolly Roger paraît vide, tu aperçois Uma traverser le pont vers la zone du prisonnier. 2 avantages : Le bureau d'Uma est ouvert et, tu vas pouvoir échapper aux cuisinières. Tu te faufiles rapidement sur le bateau, en essayant de ne pas trop faire grincer le bois. Le courant de la mer est apparemment très agité vu comment le navire penche. Tu écoutes à la porte. Uma à l'air occupée pour un moment. C'est le moment parfait pour comprendre ce qu'elle veut faire. Tu t'introduis dans sa cabine et fouille chaque tiroir de son bureau. Bien évidemment, il n'y a que du papier ou des vieux parchemins. Rien qui puisse t'indiquer ses intentions. En revanche, le tiroir central est verrouillé par un cadenas. Étrange, suspect. Mais tu es un pirate, tu sais que c'est un leurre. Quand les pirates laissent quelque chose en évidence c'est qu'il y a un piège quelque part. Tu fouilles un peu partout dans l'espoir de trouver quelque chose. Ton regard se tourne d'ailleurs vers la fiole d'encre de sèche, si précieuse à Uma. Elle te lacérerait si elle te voyait l'utiliser. À côté du bureau de la Capitaine, se dresse une barre en fer très fine. Elle pourrait même passer entre les rainures du plancher. C'est d'ailleurs quelque chose que tu envisages. Tu t'empares de celle-ci et la plante dans la majorité des brèches du planchers. Tu tentes à plusieurs puis, une trappe s'ouvre. Bingo ! La trappe n'était absolument pas flagrante. Elle était presque invisible à l'œil nu, mais pourtant elle était là. Tu t'empares d'un coffret qui se trouvait à l'intérieur. Encore des papiers et du parchemin vieillot. Cependant, ces documents parlent tous d'une même chose, la Baie des Rêves Bleus. Tu cherches encore dans la paperasse jusqu'à trouver un texte très intéressant :

Créer un artefact de mythe, requiert une puissance bien trop supérieure à de simples pouvoirs magiques. Cependant une telle puissance peut être acquit par l'obtention d'un objet tout aussi puissant. Un des seuls, toujours existant étant le Saphir des Rêves Bleus.

Un autre papier y est accroché par une agrafe. Dessus est tracé à l'encre de sèche, un calamar. Une grande flèche part du haut de la page jusqu'au bas indiquant que la créature fait plus de 3 mètres de haut. D'autres inscriptions sont gravées :

Le kraken, créature mythologique d'autrefois, à fait son temps dans le règne des monstres les plus destructeurs de la planète. De part sa taille et de ses immenses tentacules, il pourrait facilement anéantir un royaume tout entier.

Tu commences à voir se dessiner un plan qu'Uma aurait facilement pu élaborer : Utiliser le Saphir des Rêves Bleus pour créer un Kraken capable de détruire Auradon après s'être emparé de la Baguette de la Bonne Fée. Tout te semble tellement plus clair. En revanche, tu n'as toujours pas découvert ce que Ben faisait dans l'histoire. Mais là, c'est un peu le cadet de tes soucis. Tu rassembles tous les papiers et les replace dans le coffret que tu recouvres par la trappe. Désormais, tu dois vivre avec ce secret sur le dos et travailler seul pour le déjouer. Enfin... Peut-être pas si seul.

14h35 :

Ayant réussi à escroquer les clés des cellules à Gil, tu t'introduis alors dans la prison. Face aux barreaux qui enferment ton Roméo, tu te sens plutôt nerveux. Ton corps tremble. Ben lève finalement les yeux. Votre duel de regard est insoutenable.

-Qu'est-ce que tu veux, te balance-t-il froidement.

-Bah... Je prends de tes nouvelles.

-Oh, quelle délicate attention.

-Je sais pas encore comment te faire sortir mais je vais réussir à te libérer. Je te le jure.

-Tu peux jurer autant de fois que tu veux ou me promettre la lune, ça ne retirera pas le fait que tu m'as limite vi*ler.

-Oui, je sais et je m'en voudrais toute ma vie. Mais là, notre priorité c'est toi.

Tu examines chaque clés du trousseau. Il doit y'en avoir une cinquantaine. Elles ont toutes des formes étranges et biscornus. Pendant que tu cherches, vous discutez encore tous les deux. Ben te semble particulièrement en rogne. Après réflexion c'est peut-être dut à ce qu'Uma lui a dit hier. Tu te rends vite compte qu'il manque une clé. LA clé. La clé de la cellule n'est pas sur le trousseau. Uma avait dû la garder sur elle et Gil à donc dut tout lui balancer depuis tout à l'heure. Les planches du bateau commencent à grincer. Ils arrivent. Tu planques le trousseau derrière le peu de meubles qu'il y a dans cette pièce. Uma ouvre la porte et te découvre avec Ben, toujours enfermé.

-Où sont les clés (Tp) ?

-Bah, Gil te l'a pas dit. Je les ai données à Harry. C'est à son tour de faire le tour de garde.

Uma déplie un papier, dissimulé dans sa poche, et vérifie l'info. Il me semble reconnaître son fameux emploi du temps qui est entièrement coloré de gris ou de brun.

-C'est effectivement le tour de garde de Harry, mais lui est comme à son habitude en train de traîner. Je vais l'engorger, et toi Gil, cours avant que je te fais la même, se rend-t-elle compte.

Tout l'équipage part du bateau et vous laisse de nouveau dans l'intimité. Tu ressors alors le trousseau que tu suspends sur une accroche de métal. Ben te lances un dernier regard avant de t'affirmer :

-Je ne sais pas ce que tu comptes faire, mais j'ai qu'une chance et c'est toi. Te foires pas.