Au commencement, cette lueur est douce, apaisée.
Elle chantonne au creux de mon oreille
Les prémices d'un souffle nouveau.
D'une brise légère et caressante qui taquine de son rire l'eau si calme de ma pensée.
Ce lac, ni grand ni petit, aux bordures inexplorées.
À l'onde éthérée de mon esprit, je souhaite du repos.
Je souhaite mais ne donne pas...J'y plonge parfois, pour m'y noyer souvent;
Observant la surface de ce monde inversé
Où la lumière transparait par filsLes bulles d'oxygène remontent à la surface et rejoignent la lune, simple cercle lumineux à travers cette surface troublée.
Les yeux ouverts dans cette douleur si propre à soi
Je laisse mes larmes indifférentes se méler à ma douce prison.
Celle qui laisse s'écorcher mon cœur sur la roche douloureuse de l'existence.
Tendre ses mains devant soi, vers le haut...
À moins que ce ne soit le sol
Il n'y a plus de direction.
Plus de bruit.
Plus de couleur.
Sauf le bleu.
Ce bleu omniprésent dans chacun des recoins de mes discussions.
Présence non dicutable.
Bleu.
Il tombe comme la nuit sur nos crépuscules.
Douceur maladive d'une étreinte empoisonnée.
Mais si...si addictif
S'en détacher serait de la folie
La caresse de l'eau sur ma peau
m'engourdit
de sa neutralité
L'atteinte sera mortelle
Jusqu'à la prochaine fois du moins.
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Blue Nightmare
PoetryLes sentiments sont la chose la plus importante Sans eux on ne pourrait plus vivre Qu'ils soit bons ou mauvais