Chapitre 4

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¯ « I can by myself flowers

Write my name in sand

Talk to... » ¯

Je lançai mon téléphone à travers la pièce. Stupide réveil ! J'assis sur mon lit et inspirai longuement. Bon, pas de cauchemar cette nuit, j'avais bien dormi. C'est déjà ça. Saëlia venait après les cours et Izaack sera chez des copains. Je récupérai mon téléphone en priant pour qu'il me pardonne de l'avoir balancé contre le mur. Trois messages. Un de mes parents qui m'annonçait qu'ils rentreraient plus tôt aujourd'hui, ce qui signifia entre autre qu'ils vont croiser Saëlia. Un autre de ce dernier me demandant s'il devait apporter quelque chose de particulier. Ce à quoi je répondis par la négation. Et enfin un message qui m'inquiétait, celui de Railey me prévenant de son absence.

Hier, je suis allé la voir et son état m'a paniqué. Non pas qu'elle est très malade, c'est qu'au contraire, elle ne l'est pas. Elle semblait plutôt vide, éteinte, comme atteinte d'une mélancolie quotidienne. Je me demande s'il n'y a pas autre chose derrière tout ça, comme un évènement qui a pu la déprimer. Quand je lui ai parlé du concours elle paraissait ailleurs, comme préoccupée. J'espère que ça ne durera pas trop longtemps.

Je me levai et me dirigeai vers ma commode. J'enfilai une robe verte pastel en cuir frotté et un collant noir. Je me sentis tout de suite plus alaise. Le vert était ma couleur favorite, je me sentais bien avec. Ma chambre était tapissée de vert, rempli de plantes. Je descendis, pris mon petit déjeuner et enfilai mon manteau. Je retrouvai Saëlia, comme à son habitude, à côté du grand chêne. Les joues rosies par le vent et les cheveux légèrement décoiffés, il était très mignon. J'eu une soudaine envie de l'embêter :

« -Je devrai t'appeler le garçon à l'arbre ! Comme ça toi aussi tu auras un surnom ! lui dis-je, me remémorant la conversation de la veille sur les taquineries de mon frère. Ses lèvres se fendirent d'un sourire et il haussa les épaules.

-Tant que tu ne m'appelle pas « Sassa », tout me va.

-Laisse-moi la journée pour réfléchir à un surnom approprié.

Il fit mine d'être vexé.

-Saëlia n'est pas assez bien pour toi ? bougonna-t-il

- La vengeance est un plat qui se mange froid. » Nous continuâmes de discuter et se chamailler tout le trajet. Je l'informai aussi que mes parents seront là.

Saëlia me faisait du bien. Chacun de ses mots réchauffait mon cœur gelé. J'ai découvert Saëlia drôle, joueur et taquin mais aussi gentil, sensible et rempli d'énigme et enfin une autre facette plus sérieuse et concentrée. Il était telle la forêt, un mélange de vert et d'obscurité, mystérieuse et réconfortante. Railey, lui, mon frère et moi, je crois qu'on s'était trouvé, on se complétait. Je me sentais à ma place avec eux, invincible.

La journée se déroula lentement. On fit des expérience en chimie, portant sur le détection des ions. Saëlia renversa une éprouvette provoquant un fou rire général rapidement arrêté par la professeure. Nous la rebaptisâmes Tête-de-Pastèque puisqu'elle avait une coloration verte et son visage était cramoisi. A lapause déjeuner, je lui fis découvrir mes musiques préférées, à savoir : Valentine de Maneskin, happier d'Olivia Rodrigo et Those Eyes de New West.

   Face au lycée, j'attendais mon ami. Le bâtiment était très grand mais assez vieux. Il ressemblait au chêne, près de la poste. Il avait les traits d'un sage des montagnes himalayennes. Quelques arbres offraient de l'ombre aux élèves. Je vis alors Sarah s'avancer vers moi avec la grâce d'un renard. Elle avait une tignasse rousse impressionnante et des yeux noisette. Je l'aimais bien Sarah. C'était le genre de fille toujours souriante et positive, un vrai rayon de soleil. Elle me salua avec enthousiasme puis m'exposa la raison de sa venue.

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⏰ Last updated: Jul 15 ⏰

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