Chapitre 1 : Les problèmes

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Je venais de finir mes interminables de cours magistraux je range mes affaires et je rejoins mes amis qui m'attendent et nous partons de la fac. Dehors, la nuit était tombée alors seul les lampadaires éclairaient, puis Sergio me demandait avec un sourire.

-Tu veux venir manger une pizza avec nous Bella ?

Je souris mais déclinais gentiment son offre parce que mon père est très strict à ce sujet..

-Désoler mais tu sais bien que mon père est strict par rapport aux sorties après les cours..

J'efface mon sourire et leur fais un signe de la main puis mis mes écouteurs dans mes oreilles et lança ma playlist de chansons de Chase Atlantic. Je fredonnais les paroles et après quelques minutes de marches je suis arrivée devant la maison alors je range mes écouteurs dans ma poches, j'entre dans la maison avec un hall plutôt moderne de couleurs noir et blanc, et j'entendis mes parents se crier dessus.

Je passe devant eux pour aller dans ma chambre et mon père m'interpelle de son regard soir.

- Il est 20h passé..

Je le regarde d'un air blasé et je croise mes bras et lui réponds,blême.

- Normal parce que je finis les cours à ving-heure..

Je regarde maman et je vois sur son visage que c'est pas le moment de dire quoi que se soit..Mon père est très malsain m'obligeant à répondre à la moindre de ses obligations ainsi que ma mère.. Il nous manipule parce qu'il sait très bien que c'est son argent qui aide a subvenir aux besoins de la famille.
Je secoue la tête, et en voyant ça mon père me dit :

-Pose tes affaires et vient te joindre à nous pour le dîner.

Exaspérer du comportement de mon paternel,je monte déposer mes affaires dans ma chambre sans broncher.

Je rejoins mes parents dans la cuisine où y régnait un calme froid, je m'assieds en face d'eux et mon paternel ose dire.

-Ah, J'aime la sérénité des repas de famille !

Gros con, j'aimerai te cracher à la figure mais je sais que si le fais,je risque d'être salement amoché. Préférant ne pas subir cela je me tais et me sert mon dîner sous les yeux arrogants de mon géniteur, avide du pouvoir qu'il a sur nous. Ma mère, préfère manger sans lever les yeux de son assiette trop apeurée par le comportement de son mari.

Soudain je pose ma fourchette bruyamment sur la table, avec un regard transpirant de dégoût, de haine, de colère et je lui déclame au bord de la crise de nerfs.

- Arrête ce comportement putain ! Ça te plaît de nous voir soumises ?! Qu'a tu a y gagner ?!

- Ce que j'ai a y gagner c'est simple Bella !

Je me lève en tapant les mains sur la table et je ne sais pas comment je me retiens je ne sais comment de lui mettre une gifle et je me mets a hurler.

-Il n'y a que mes amis et ma mère qui peuvent m'appeler comme cela, or tu n'es ni l'un ni l'autre alors pour toi cela sera Isabella !

-T'en a du cran sale pute ! Me dit-il en se levant et se dirigeant vers moi avec un regard de meurtrier, sa mâchoire crisper, ses poings serrer et ma mère telle une louve les yeux larmoyants se lève brusquement se lève en s'interposant entre lui et moi.

-Riccardo s'il te plaît, ne lui fais pas de mal..

Et lui la regardant à peine, l'a poussa d'un revers de la main, elle atterrit au sol gémissant de douleur.

-T'interpose plus entre elle et moi tu as compris ? Tout en gardant son regard ancré dans le mien avec une aura dominatrice.

Voyant qu'elle ne répondit rien il hausse le ton et tape le poings sur la table.

-Réponds sale chienne !

Ma mère, en sanglot bégayait

-Ou- oui j'ai compris...

-Bien, mais ne te relève pas ! Parce que tu es à ta juste place

J'allais le frapper quand il me retient en me faisant une clef de bras et donnant un coup de pied derrière mon genou qui me fait écrouler au sol.

Je gémis de douleur et il exclame.

-Voilà, c'est cela que j'aime entendre ! Les gémissements de douleur

-Ferme ta grande gueule ! Arrivais-je à dire entre deux gémissements

Suite à ma phrase il me tord encore davantage le bras, me lâchant de nouveaux gémissements de douleur et il vient ensuite appuyer davantage son pied contre mon genou me lâchant de nouveaux cris.

-Tu vas arrêter ton cinéma tout de suite Bella !

-Sinon quoi ?! Balbutiais-je

-Je n'en peux plus de vivre ça à chaque fois que je rentre de la fac, cela en devient épuisant...Depuis 6 ans que nous vivons sous ta domination !

Il allait me donner une violente claque avec son autre main de libre mais avec mon autre bras de libre, je lui mets un coup de coude dans les dents suite à cela il me lâche la main et se tient la mâchoire en m'insultant. J'en profite donc pour me retourner et me lever.

Je prends le couteau de mon père, et allais le trancher à la gorge mais il esquive. J'avance vers lui pour lui asséner un violent coup de couteau au bras mais il me lance violemment l'arme au niveau de mon épaule gauche, je me baisse pour l'esquiver et elle tombe alors au sol. A ce moment mon père m'arrache le couteau des mains. Et je sentis que ma mère est vraiment apeurée de la scène qui se produit sous ses yeux.

-T'en viens jusqu'à te battre avec un couteau ma chérie, je suis fière de toi !

- Ta fierté tu peux te la mettre là où je pense ! J'en ai rien à foutre !

Si tu savais combien de films j'ai regarder avec des bagarres aux couteaux, tu ne serai pas étonné de voir comment je m'en sers !

―Mais par contre c'est tout ce que tu peux faire ?!

Soudain une idée me traversa l'esprit, aller au commissariat pour leur prévenir de la situation.

Il ne faut que quelques minutes en courant pour y arriver.

Je me relève difficilement avec une mine faussement triste et je dis.

―Bon très bien tu as gagner..

Désoler maman mais tu vas devoir rester seule le temps que je cours jusqu'au poste de police et leur explique le problème..

Je passe de l'autre côté de la table pour sortir lorsqu'il m'interpelle.

―Où vas-tu comme cela jeune fille ?!

―Fumer, je sors mon paquet de clope pour qu'il me croit

Je lance un dernier regard à maman, et avec ce simple regard elle comprit où j'allais, elle me fit un geste du menton pour me dire de y aller, ce que je fais sans plus tarder toujours mon paquet de cigarettes en main.

Je me dirige vers la porte, emprisonnant une clope entre mes lèvres sous les yeux sévère de Riccardo.

Puis une fois arriver dehors je me retourne une dernière fois vers la maison pour savoir s'il regarde à travers la fenêtre. Ne voyant rien je cours en direction du poste de police.

Il était désormais 20h40 et les lampadaires allaient s'éteindre d'un moment à l'autre. Je me mets à courir et merde, les lumières se sont éteintes..Je touche mes poches et constate que je n'ai pas mon portable.. Je me souviens l'avoir laissé sur mon bureau, je suis vraiment bête parce que maintenant je suis dans la pénombre et j'ai aucun moyen de m'éclairer du coup je ne peux pas voir si quelqu'un est en train de me suivre...

Je me stoppe dans ma course et essaye de voir où je suis dans l'obscurité quand soudain j'entends une branche craquée qui me fige sur place.Je me retourne discrètement mais je ne vois rien.

Brusquement, mes membres se mirent a avancer tout seuls, instinctivement. Je contourne une rue et encore une autre mais soudainement je reçois un coup et tombe à terre.

Je me réveille dans une pièce mettant inconnue, attacher sur une chaise inconfortable, je n'arrive pas à les yeux mais j'entends plusieurs hommes parler

Martinez et IsabellaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant