●•° Montre-leur la puissance de la Mafia °•●

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     Il en avait marre, de toutes ces missions que lui donnait Mori. Mais en tant que parrain de la Mafia Portuaire de Yokohama, il devait tout de même lui obéir. Son actuelle mission était de détruire une base d'une organisation qui aurait piétiné sur les plates-bandes de la Mafia.

《 N'oublie pas, Chūya, montre-leur toute l'étendue de la puissance de la Mafia Portuaire. 》avait dit Ogai Mori au mafieux roux

Ce dernier s'était empressé de se relever et de quitter le plus haut bureau de l'un des cinq immeubles de la Mafia. Il s'était précipité pour récupérer sa moto flambante, tout comme était sa chevelure de feu, mais en rose. Il avait enclenché le moteur, démarrant sans son casque et utilisant sa capacité de gravité, ''Tristesse souillée'', pour aller plus vite.

Au bout de quelques minutes, il avait déjà parcouru la moitié du long chemin qu'il devait faire pour aller au siège de l'organisation ennemie, qui se trouvait en périphérie de Yokohama. À la fin de son trajet, il était devant un bâtiment qui semblait désaffecté. La peinture blanche extérieure  commençait à s'écailler et les portes ne fermaient plus rien, elles semblaient si fragiles, qu'elles pourraient s'effondrer à tout moment. Malgré le fait que cet entrepôt semblait abandonné, il devait tout de même vérifier s'il était bel et bien vide.

Il enleva la porte et la jeta, en essayant d'être discret. Même si Mori lui avait demandé d'étaler la puissance de la Mafia, il ne voulait pas prendre le risque de se faire repérer et de rater sa mission. Il entra, non sans avoir préalablement annulé sa propre gravité pour voler dans les airs. Il inspecta toutes les pièces, puis fronça les sourcils.

Comment se faisait-il qu'il n'y avait rien ? Que ce soit vide ? Alors que tous leurs alliés "interrogés" avaient indiqué cet entrepôt, comme base ?

Une chose attira son attention. Quelque chose qui n'aurait pas dû être là. Un tapis rouge, sans la moindre poussière dessus, tout le contraire de l'état des lieux qu'il avait fait précédemment.

Si le reste était vide et abandonné, pourquoi y avait-il un tapis ?

Il redescendit sur le sol et souleva le tapis avec sa main gauche, la main droite prête à combattre si nécessaire.

Une trappe. Ils se cachaient donc sous terre. C'était la conclusion à laquelle était arrivé Chūya.

Il l'ouvrit délicatement, en essayant de faire le moins de bruit possible. Il découvrit une échelle qui descendait de plus en plus bas sous terre. Il commença sa descente.

●•°  °•●

Une fois en bas, il fit accueilli par un chaleureux comité d'accueil, qui lui tira dessus avec d'énormes fusils. Les balles, qu'ils envoyèrent sur le roux, se firent arrêtées par ce dernier avec sa capacité.

-Ramenez-vous ! Il y a un gamin qu-

Il ne finit pas sa phrase, recevant une des balles illuminées en rouge en plein cœur et mourrant presque instantanément.

Ça t'apprendra à me traiter de gamin.

Certes, malgré ses 18 ans, il faisait 1m60. D'ailleurs, un enfoiré bouffeur de bandages (c'était un nouveau surnom, il cherchait à être créatif) n'arrêtait pas de lui faire des remarques à propos de ça, justement.

Ils avaient arrêté de tirer sur Chūya, voyant que les balles ne l'affectaient pas. Il siffla.

-C'est tout ? C'est vraiment vous qui vous êtes attaqués à la Mafia ?

Tous les ennemis en face se raidirent en entendant la mention de la Mafia. Un des gardes, l'un des plus courageux  (ou des plus stupides, selon le point de vue), prit son talkie-walkie et hurla dedans :

-C'est la Mafia ! Annulez tout ! Je répète : ann-

Un autre garde tué par une balle tomba devant les yeux du garde, qui s'écarquillèrent.

-Tu es le prochain, dit Chūya, un grand sourire sadique aux lèvres

Avant qu'il n'ait pu faire un geste, une balle chargée du pouvoir du mafieux lui traversa la tête et il tomba inanimé sur le sol bétonné.

-Suivant.

Même si ça le dégoûtait de tuer, il essayait de faire vite, tout en respectant un minimum  la vie humaine qu'il venait de prendre. En plus, malheureusement pour lui, il était seul pour cette mission. Alors, il se dépêchait.

Pense à la bouteille de vin qui t'attend au chaud, chez toi...

Une fois tous ses ennemis par terre, morts, il avança, ses mains gantées  dans les poches, quand le cliquetis d'une arme se fit entendre près de son oreille. Puis, il sentit le canon froid d'un pistolet sur sa nuque.

-Tu bouges, t'es mort.

●•°  °•●

À suivre...

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Gravity's daughter • SoukokuOù les histoires vivent. Découvrez maintenant