A flatshare prohibit

chapitre 10

Chapitre 10 
Lilas

TW: violence 

Flash-back

Lilas, 9 ans

- Salut papa, ça va ?
- Ta gueule, petite fille de merde.
- Papa, as-tu bu ?
- Ferme-la.

Quelques secondes plus tard, il m'envoya une gifle. Je tombai face à cet acte violent, où je me cognai la tête contre l'escalier.

Son corps, beaucoup plus grand que le mien, était actuellement au-dessus de moi, en train de me fracasser la gueule.

Maman regardait la scène mais ne faisait rien, à part rigoler.

Sur mes bras, comment avoir des plaques violettes bleues. Ça brûlait.

Il m'enleva mes habits avec force.

- Arrête ! criai-je.
- Tu me fais mal !!
- Arrête de bouger, sale gosse !!

J'ai réalisé ce qu'il m'a fait. Mon corps saigne de partout. Il m'avait violée.

Fin du flash-back

Je suis où ?! Je suis en train de pleurer, je ne veux plus revivre cette scène.

- Lilas, c'est moi, Asher, respire, mon ange.
Je le regarde toujours en pleurant.

J'arrive plus à respirer.

- Lilas, tu fais une crise d'angoisse, essaie de te caler sur ma respiration, essaie s'il te plaît Lilas.
- J'arrive plus à respirer.
- Je sais, mon ange.

Je vois Asher. Il ne sait pas ce qu'il doit faire. Ma sensation est bizarre, mon cœur me fait un mal de chien.

Putain.

Je ne voulais pas me souvenir de mon passé, je voulais l'effacer complètement de ma mémoire.

- Me touche pas.
- Ne t'inquiète pas, je vais pas te toucher ou encore moins te faire du mal.
- Ils l'ont tous déjà fait ! hurlai-je.
- Mon ange, là quelqu'un qui t'a déjà fait mal ? me dit-il.

- Pourquoi tu me poses toutes ces putains de questions ? dis-je d'un ton fort.
Il ne me répondit rien.

- Tu sais ce qu'il me faisait ? Non, tu n'en sais rien, il me frappait, il me passait à tabac tellement il faisait ça que mes bleus étaient littéralement bleus, violets, verts.

- Un jour, j'avais eu 9 ans, je crois, il m'a violée...

En disant ça, j'ai senti comme mon cœur se déchirer encore plus. Je n'avais jamais dit ça à quelqu'un.

- Et tu sais quoi ? Des années plus tard, ça a recommencé, mais avec mon ex, enfin, c'était mon copain avant...
- Quand il rentrait après avoir bu, il me tapait et me violait.

- Depuis ces années-là, c'est dans ces moments-là où je commençais à rire pour effacer la douleur. C'était comme un masque.

Son visage se crispa, il s'approcha de moi et ses bras m'encerclèrent.

Il ne savait pas quoi dire, je le comprends, si quelqu'un m'avait dit ça, j'aurais réagi pareil.

- Je suis là désormais, mon ange, tu as le droit de pleurer alors pleure si ça te fait du bien, dit-il d'un ton calme pour m'apaiser.

- Je sais qu'on est censés se détester, mais juste pour cette nuit on peut laisser cette haine de côté, il me dit ça.

Je sentis qu'il me portait pour aller dans sa chambre.

Il m'allongea sur le lit.
- Tu peux rester s'il te plaît, lui dis-je comme il était prêt à partir.
- Oui, princesse.
Son côté du lit se baissa, il vint s'allonger à côté de moi tout en me prenant dans ses bras.

- Bonne nuit, princesse.