Chronique De Seyna : Qui pourra s'interposer entre nous deux ?

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Dame : C'est toi la fille que Kabil parle tout les jours ?[...]

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Quand elle a dit ça, je sais pas pourquoi je voulais m'enfuir pour plus jamais revenir.

D'ailleurs il y avait sa fille et son fils avec elle je sais plus si je l'avais dis ?
Sa fille je me rappelais d'elle, c'était Maria, elle a remarqué que j'étais gênée.

Maria : Mama arrête tu la gênes.

Dame : je veux qu'elle me réponde. Est ce que c'est toi la fille que Kabil parle h24 ?

Moi : hm, je pense bien oui, pourquoi ?

Dame : même si tu es très belle, je veux que tu arrêtes de fréquenter mon fils.

Maria : Mama c'est pas à toi de décider pour Kabil.

Dame : je m'en fous, tu vois pas comment elle a rendu Kabil benti ? Tout le temps il parle d'elle quand il rentre à la maison après être aller chez eux, il n'est plus le même.

Je savais pas quoi dire, j'étais choquée.. Ma mère m'a regardé d'un air bizarre, je voulais partir de cette conversation. Et j'allais partir jusqu'à ce que la dame me parle d'un air hautain.

Dame : Dans tout les cas tu ne sauras jamais personne pour lui tant que je ne lui ai pas donné ma validation. Je te le redis, je ne te veux plus autour de mon fils.

J'étais choqué, comment une dame âgée de 40 ans peux me parler comme ça ? Je lui en mets une elle perd ses os. Non mais plus sérieusement, je voulais la frapper, elle n'a pas son mot à dire sur les fréquentations de son fils.

Moi : c'est pas vous qui choisissez les fréquentations de votre fils. Si je veux rester avec lui, vous allez rien faire.

Après je me rappelle plus rien de ce qu'il s'était passé, juste la dame qui a commencé à me crier dessus, et Maria qui pousse sa mère vers la porte. Le fils de la dame m'a tendu un papier avec une heure de rendez vous pour parler. Car tant que sa mère n'a pas tourné la page a mon propos, je peux parler à personne de sa famille.

Je comprends pas d'ailleurs, pourquoi est-ce qu'elle dit qu'il est une autre personne quand il rentre chez lui après m'avoir vue ? Ce n'est pas logique. Je le pousse juste à être une meilleure personne pas à être une mauvaise ? Si ? Dans tout les cas je pars du principe où, si tu changes que ce soit en positif ou négatif, c'est ta décision de changer, pas grâce à une autre ou quoi.

Enfin soit. J'avais les larmes aux yeux je ne savais pas quoi dire, j'étais de dos à la porte donc je ne voyais personne arrivé à la maison et y sortir. J'étais figé. Des larmes ont commencé à coulé, depuis ce jour, je ne suis plus la même.

J'ai courue m'enfermer dans ma chambre, et j'ai pleuré, pleuré et encore pleuré. J'ai pas tchequer mon téléphone pendant au moins, 4-5 heures. J'ai pris mon téléphone pour voir qu'on m'a spam de messages et d'appels de la part de Kabil.

98k🍊🇲🇦 : Seyna, je suis désolé, je voulais pas que ça se passe comme ça, je t'aime je ne veux pas t'abandonner, peut importe ce que ma mère t'as dis, ne l'écoute pas. Tu m'aimes non ? Alors Qui pourra s'interposer entre nous deux ?

98k🍊🇲🇦 : Seyna répond moi s'il te plaît.

98k🍊🇲🇦 : tu préfères écouter les paroles de ma mère plutôt que les miennes ?

98k🍊🇲🇦 : m'abandonne pas.

98k🍊🇲🇦 : bon. Je suppose qu'on se dit au revoir sur ces paroles. Bonne continuation.

J'étais à bout. Mais à bout. Je l'aime tellement, je ne veux pas l'abandonner, je veux rester au près de lui..
Dites lui que je l'aime.

J'ai essayé ensuite de le contacter, mais plus aucune nouvelle de lui.

C'est officiel, j'étais morte de l'intérieur. J'avais bloqué tout le monde, je ne parlais à personne, je ne suis même pas aller au « rendez-vous » que ma donné son frère, je ne m'alimentais plus, ou si je mangeais c'était pour manger un chewing-gum.

J'ai même commencé, que dieu me pardonne pleins de choses que je m'étais interdite de faire, tel que, la scarification, la bedav, le snus, j'étais devenue agressive envers mes proches.

C'était le début des vacances, mais elles étaient déjà fichues.

2 semaines sont passées après cette « discussion » avec Kabil. Je n'étais plus sortie de ma chambre, ou bien quand je sortais c'était pour fumer.

Idriss : Seyna ? Je peux rentrer ?

Moi : rentre.

Idriss : il se passe quoi ? Tu n'es plus là même, tu as chan-

Moi : si c'est pour me faire la morale casse toi. J'ai pas besoin de tes paroles pour me sentir bien.

Idriss : calme toi, je ne veux pas te faire la morale mais discuter calmement avec toi. Dis moi tout.

Moi : je n'ai rien à te dire.

Idriss : Mhm. Retire ton pull, il fait 29 degré dans ta chambre.

Moi : non.

Il se rapproche de moi et relève ma manche.

Moi : dégage.

Idriss : t'explique ce que c'est ?