Teenagers 3

Chapitre 7 : Repas de famille

Joe

14 octobre 20XX

C'est décidé, ma soirée de lancement aura lieu samedi prochain. Le délai est court pour la décision, mais j'ai confiance en Henry. Tout est prêt, c'est seulement la communication qui sera de courte durée. J'ai aussi foi en Roni qui va en parler autour d'elle. J'ai invité les petits du Franklin. Et je suis en partenariat avec l'école du quartier de Mary et Noa. Cette école n'aura rien à débourser pour les petits qui souhaitent essayer la musique. J'y crois. Mon projet est prêt. Encore quelques modifications au niveau du studio et de la boutique et ce sera bon. Nous allons organiser la réception dans la boutique. Il y a une porte qui la relie à la cuisine, ce sera plus simple. J'ai hâte. Et puis avec le déclin du groupe je vais pouvoir me focaliser sur cela. C'est vrai que les filles sont en pleines révolte depuis des semaines. Depuis que j'ai viré Adam en fait. Elles ne veulent pas comprendre et refuses de s'entrainer. Elles n'ont qu'à bouder. Mon choix est totalement logique. Je ne veux pas de bon à rien dans mon groupe. S'il n'est pas capable d'être là, il dégage.

Adam

J'ai réussi mon entretien. Nous arrivons à la période de l'année où nous devons travailler deux mois en entreprises. Un stage. Je commence la semaine prochaine, et je viens seulement d'être accepté. J'ai essayé tous les restaurants réputé de la ville. Et aucun ne voulait prendre car je cite, « pas assez d'expérience », ils n'ont pas compris que l'ont été là pour cela. Enfin j'ai hâte. Nous cuisinons à l'école, mais là on va être au contact des clients et tout cela. C'est très important. Puis le chef a vraiment l'air d'être super. Et je pourrais passer moins de temps à la maison. Ce sera une bonne excuse pour que mon père me lâche un peu.

Liam

J'avais raison, il n'a pas fallu énormément de temps avant que je sois débordé, et Charlotte aussi. Je l'accuse de faire partit d'une société secrète. Toutes les grandes université en ont une. Et vue le temps qu'elle passe à Yale, je suis sûr qu'elle en est membre. Moi je ne le suis pas. Je n'ai pas le temps avec tous ces travaux. Je ne m'étais pas préparé à la difficultés des études supérieur. En même temps, je ne sais pas trop où j'en suis. Ni ce que je veux réellement, je ressens de l'angoisse constamment. Comment je le sais. Je dessine. Je n'avais pas dessiné depuis des années. Quand j'étais plus jeune je passais mes journées à faire cela. Je dessinais toutes les tenues que j'imaginais. Inspiré de la haute couture, principalement de Coco Chanel. C'était quelques choses qui me détendaient. J'ai rapidement perdu cette passion. Mais dernièrement plusieurs idées sont revenues. Je ne vais pas me plaindre. C'est sympa. Tout étant qu'en me focalisant sur ça, je ne réfléchis pas à ce que je veux vraiment pour mon avenir. Je me compare trop aussi, quand je vois Charlotte se trimer autant à Yale pour être écrivain, et Sam faire tout ce qu'il peut pour être journaliste, je me sens bête. Je ne sais rien de ce que je veux. A part quelques croquis de temps à autre je n'ai pas de passion. Je me rappel maintenant pourquoi j'ai arrêté de dessiner. A chaque fois que je le fais je réfléchis comme cela, je me creuse les méninges et cela me déprime. Je ferme mon carnet de croquis d'une façon rude, et laisse échapper un soupire. Je m'affale contre la table où je suis. Dehors sur le campus. Le soleil me tape dans les yeux, un temps assez inhabituel pour un mois d'octobre. Personnellement ce n'est pas quelque chose qui me dérange, j'adore l'été. Mais là tout de suite, je suis fatigué. Je sens une présence près de moi, mais je ne suis pas d'humeur à relever la tête. Mais vue comment cette main s'est posée sur mon crâne, je suppose que c'est Sam. Je dis simplement :

- Vous qui osez me déranger, annoncez votre prénom

J'entends un rire, et ce n'est pas celui de Sam. Je relève la tête immédiatement et voit Matt, je deviens rouge immédiatement. Je... qu'est-ce qu'il fait là. Je le vois s'asseoir en face de moi. Il sourit, je n'ose pas le faire. Il sort lui-même un carnet de croquis. Il l'ouvre et commence à gribouiller dessus sans me dire un mot. Je regarde attentivement et remarque des petits loups trop mignon. Il en a dessiné plusieurs. C'est vrai que lui aussi a toujours beaucoup dessiné. Pas les mêmes choses que moi, principalement des décors et des animaux mais qui font des choses d'humain. J'ai toujours aimé sa patte artistique. Henry s'assied à son tour, me sourit et embrasse la joue de Matt. Puis il lui dit :