Chapitre 2❤️‍🩹

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Cela faisait 1 semaine que le cauchemar avait repris, après m'avoir poursuivi dans la forêt, mon père m'avait arrêté et kidnappé, Thomas avait disparu pensant certainement que j'avais besoin d'être  seule avec lui.
J'aurais peut être dû lui faire part d'un peu de mon passé histoire que jamais il ne me laisse seule en sa compagnie.
En attendant, j'étais dans une sorte de pièce isolée au dessus d'un café abandonné. Il n'y avait seulement qu'un lit et un sceau pour mes besoins.
7 jours que je ne mettais ni lavé, ni changé, rien qu'en pensant à mes sous vêtements, la nausée m'envahit.
Mon "père" venait le soir m'emmener une boite de conserve de flageolet ( je déteste les flageolets ) et il s'était visiblement calmé niveau violence. Il ne m'avait frappé que 4 fois et n'avait tenté de me déshabiller qu'une seule fois. Je l'avais de suite poussé et donné un coup dans sa parti intime plus si intime que ça...

     Je fouillai une énième fois la minuscule comode à côté de mon lit pour vérifier si mon père ne m'avait pas déposé ne serait-ce qu'un grand tee-shirt mais toujours rien

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     Je fouillai une énième fois la minuscule comode à côté de mon lit pour vérifier si mon père ne m'avait pas déposé ne serait-ce qu'un grand tee-shirt mais toujours rien. Seulement de la poussière et un sachet contre l'humidité.

   Soudain j'entendis la porte du café s'ouvrir et se refermer bruyamment et une dispute entre hommes. Je reconnu sans aucune peine mon père qui semblait à moitié bourré mais l'autre me semblait inconnu. Je descendis les escaliers sur la pointe des pieds pour éviter que les vieilles planches ne craquent, et tendit l'oreille.
« - OÙ EST-ELLE PUTAIN ? »Hurlait celui qui me semblait inconnu. Je reconnu cependant cette voix mais je ne pouvais pas le croire. L'homme se déplaça vers la gauche et je pus mieux le voir. Cette mâchoire carrée, ces cheveux noirs laissant retomber une mèche rebelle sur ces yeux verts-gris. Mon dieu Thomas était juste là en train de s'engueuler avec mon père à moitié fou.
« - TA GUEULE JE SAIS PAS DE QUI TU PARLES.
- LOUANE, LOUANE JE SAIS QUE TU ES LÀ »
Mon père s'empara de la gorge de Thomas l'empêchant de m'appeler d'avantages. Lorsque je vis les veines de Thomas ressortir je pris une grande inspiration et je finis de dévaler les escaliers. Dès qu'il m'aperçut Thomas fit un léger sourire mais il n'avait presque plus d'oxygène.
« - LACHE LE ! J'étais hors de moi.
- RETOURNE DANS TA CHAMBRE TOI. »
Je me jetai sur l'ordure qui me servait de père et je l'étouffai avec mon coude, il lâcha Thomas, surpris par mon geste et se retourna rapidement vers moi. Je n'avais presque rien mangé depuis une semaine ce qui avait considérablement diminué ma force, en deux temps trois mouvements il m'avait plaqué à terre. Je laissai échapper un gémissement et tout à coup j'entendis un grand bruit sourd et quelqu'un s'effondrer, je tournai la tête et vit mon père par terre, inconscient et Thomas une poêle à la main.
"- VIENS VITE !"
Thomas me souleva presque et on se mit à courir comme jamais nous ne l'avions fait. On grimpa sur sa moto sans même mettre des casques et on roula longtemps, une demi-heure à peu près jusqu'à ce que je reconnaisse les lieux.

   Quelques heures plus tard je me retrouvai chez Thomas, dans sa chambre plus précisément. Je venais de sortir de la douche et je vis un jogging avec un gros pull noir ainsi que mes sous vêtements lavés sur le lit. Je fini de m'habiller au moment où Thomas entra.
"- Ça va ?
- Heu mhouais mais Cary ne s'est pas inquiété?
- C'est qui Cary ?
- Ma tante...
- Ah et bah en fait ton père a appeler le lycée disant que tu avais besoin de repos, Mr Stanley a dû prévenir ta tante donc elle ne s'est pas inquiétée."
Il sembla lire dans mes pensées quand il m'apprit que c'était grâce à la mère de Jules qu'il était au courant.
"-Bon Louane est ce que tu vas m'expliquer qui est ce psychopathe qui te sert de père?
-Comment t'as su que c'était faux ce qu'il avait raconté au lycée?
- Je l'ai vu dans ton regard lundi au parc.
- Alors pourquoi t'es pas venu me chercher ?
- Je sais pas Louane je pensais m'être trompé, je ne connais rien de ton passé alors je me suis dit que je me faisais des films... À ce propos...
- Non Thomas.
- Comment ça "non" tu te rends compte que j'ai risqué ma vie pour toi. Que j'aurais pu mourir pour sauver une fille que je connais à peine ? Et toi tu ne veux même pas m'expliquer pourquoi tu es autant effrayée par ton père ?" Il avait dit cela calmement mais ses yeux lançaient des éclairs, ses phrases me faisaient l'effet de coup de couteau.
"- Thomas... je te l'ai déjà dit je ne suis pas prête à...
- Mais putain Louane j'ai risqué ma vie pour toi et t'es pas foutue de me dire ce qui t'affole autant, je le vois que ça ne vas pas.
- Oui merci Thomas pour cette information » Je commençais à m'énerver moi aussi, si il avait eu si peu envie de me sauver il n'avait eu qu'à pas le faire, je n'avais pas de compte à lui rendre.
"-Louane arrête de me faire tourner en bourrique s'il te plaît."
Il avait l'air fatigué, je l'étais aussi c'est pas pour autant que je m'étais empressé de lui crier dessus.
"-Ecoute Thomas je te serais éternellement reconnaissante de m'avoir sorti de là mais je ne peux pas c'est tout.
- Louane...
- Quoi ? J'avais parlé si sèchement qu'il écarquilla les yeux, surpris.
- J'espérai un peu plus de remerciement
- OH ET PUIS MERDE THOMAS JE T'AI PAS OBLIGÉ A VENIR FALLAIT PAS JOUER LE PREU CHEVALIER SI ÇA TE FAISAIT AUTANT CHIER.
- TU VAS PAS ME GUEULER DESSUS QUAND MÊME.
- BAH SI LÀ C'EST CLAIREMENT CE QUE JE FAIS.
- LOUANE ARRÊTE.
- T'AS PAS À ME DONNER D'ORDRE COMPRIS.
- Désolé...
- OUAIS OUAIS C'EST ÇA.
- PUTAIN LOUANE JE SUIS PAS UN JOUET, COMMENT TU VEUX QUE J'ESSAIE DE TE COMPRENDRE ET PRENDRE SOIN DE TOI SI JAMAIS TU VEUX TE CONFIER À MOI.
- QUI À DIT QUE J'AVAIS BESOIN DE TOI DÉJÀ. »
Je lui avais cloué le bec et j'étais pas peu fière, je me levai et me dirigea vers la porte mais il m'attrapa le bras. Comme lui.
« - LACHE MOI.
- NAN.
- THOMAS LACHE MOI S'IL TE PLAIT. »
Il me ramena vers lui et desserra son emprise sans pour autant me lâcher. Nos souffles se mélangeait tellement que nous étions proche.
« - Satisfaite ?
- Pas le moins du monde.
- Louane...
- Thomas lâche moi je t'en supplie.
- Louane tu vas me dire que c'est normal ça aussi de paniquer alors que je te tiens seulement le bras.
- J'ai jamais dit que c'était normal mais je ne supporte pas d'être tenue.
- Ouais bah je supporte pas qu'on me manque de respect c'est pas pour autant que ça t'empêche de le faire.
- Thomas s'il te plaît.
- Nan
- THOMAS ARRÊTE ON DIRAIT LUI. »
Il me lâcha instantanément, blessé. Comme si j'allais avoir de la peine pour lui...
« - C'est qui lui ?
- A ton avis Einstein
- Bah... ton père
- Bravo
- Mais...
- Non y'a pas de mais. »
Cette fois lorsque je me dirigeai vers la porte il ne me retint pas, n'esquissa même pas un mouvement. Je sorti dehors et vis que je ne me trouvais pas très loin de chez Cary. Je me mis à courir peu sereine et en quelques instant j'étais devant le palier. Je toquai, rien. Je retoquai et j'entendis Cary dire qu'elle arrivait d'une voix ensommeillée.
« - Louane ! C'était bien chez ton père ? »
Je fondis en larmes et elle m'emmena dans la cuisine. Je décidai de tout lui raconter, et plus je continuais plus elle semblait ahurie. Lorsque j'eus fini mon récit il était presque 2 heures du mat' et nous étions toutes deux en larmes. Cary me promit qu'elle appellerait le lycée demain matin en les prévenant de ne surtout pas me laisser partir avec lui. Puis on décida d'aller se coucher et nous dormîmes ensemble.

La larme de l'amour...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant