Ma vie d'après

Chapitre 1

Un bruit de fracas me réveil d'un bon. Il me faut quelques secondes pour comprendre que je me suis endormie dans la chambre de mes jumeaux en les couchants. Je vérifie qu'ils dorment encore et je me lève voir d'où provient ce bruit. En me dirigeant vers le salon, je me rends compte que la lumière de la cuisine est allumée. J'observe la pendule juste au dessus du meuble d'entrée et elle m'indique qu'il est 23h48. J'attrape la première chose qui me tombe sous la main: un vase en béton blanc moucheté de tâches pastel. Mon coeur cogné dans ma poitrine, j'ai l'impression qu'il va éclater et j'avance à pas feutré vers ma cuisine. Je fais un bon manquant d'échapper mon vase en voyant Hugo, mon conjoint la tête dans le frigo, une bouteille de Whisky à la mains et un verre éclaté sur le sol. Il se relève et m'observe, rien qu'à ses yeux vitreux je sais qu'il est ivre.

- Qu'est ce que tu fais avec se vase ?

Sa voix est pâteuse et je peux sentir son haleine puer l'alcool depuis l'entré de la cuisine. Je déteste quand il boit, il devient horrible. Je pose le vase sur le bar et lui répond froidement:

- J'ai eu peur que ce soit un cambrioleur.
- Et tu crois sérieusement que si ça avait été le cas tu l'aurais repoussé avec ça ? Me demande-t-il en se moquant de moi et pointant le vase du doigt.
- Je ne sais pas ...

Il éclate de rire, un rire gras et son regard change.

- Nettoie ça pour moi, je suis pas en état. Il pointe le sol où se trouve le verre brisé. Voyant que je ne réagi pas il se met à me crier dessus. Dépêche toi salope !

Ne voulant pas qu'il réveil les jumeaux, je m'exécute. Je m'agenouille et ramasse les plus gros morceaux que je place dans une poche poubelle. J'attrape ensuite la pelle et la balayette pour ramasser les petits bouts de verre. Je sens son regard sur moi et je peux très facilement deviner son sourire satisfait sur son visage. Il passe à côté de moi et je l'entends aller dans le couloir. Un bruit de serrure parviens jusqu'à mes oreilles et quand je me relève d'avoir nettoyé il est assis dans le canapé.

- Ella, vient ici.

Je m'avance vers lui ne sachant pas encore à quoi m'attendre. Sa voix est plus douce que tout à l'heure.

- J'ai besoin que tu t'occupes de moi, tu es tout le temps avec les jumeaux, tu me delaisse trop ces derniers temps et je me sens seul. Je travail dure pour toi et les enfants et je ne mérite même pas un peu d'attention de ta part, ça me creve le coeur.

Il reprend une gorgé de la bouteille qu'il tient toujours à la main en tapotant le canapé à côté de lui. Je m'y assois et je sens la culpabilité me ronger. C'est vrai qu'il travail beaucoup pour que nous puissions vivre sans que j'ai à travailler. Je m'occupe des jumeaux en permanence ce qui est vrai aussi mais ils sont encore si petits, je n'ai pas envie de les laisser à qui que ce soit pour le moment. Ils viennent tout juste d'avoir deux ans.

- A quoi tu pense ? Me demande Hugo me sortant de mes penser. Il prend une mèche de mes cheveux et joue avec.
- Je sais que je passe beaucoup de temps avec les enfants, mais ils sont encore petits. J'aime être au près d'eux et je ne te remercierai jamais assez de travailler à ce point pour me laisser la chance de les voir grandir et s'épanouir chaque jour.

Je l'observe quelques secondes ne sachant pas sur quel pied danser donc je préfère jouer la carte de l'honnêteté.

- J'apprécie que tu le reconnaisse.
Il passe ses doigts le long de ma mâchoire, les fait descendre vers ma clavicule et dessine doucement le décolleté de mon débardeur.
J'aime tellement ces seins que tu me laisse si peu toucher.

Il plonge sa main dedans mon haut pour attrapé un de mes seins sans me ménager. Je ne respire plus attendant la suite. Une bouffée d'angoisse commence à monter en moi.

- Pourquoi tu ne me laisse plus te baiser autant qu'avant ? On baise que 4 à 5 fois par semaine depuis qu'on a les enfants ! Avant, c'était 1 à 2 fois par jour !

Son regard se voile et il reprend encore une gorgée de Whisky. La bouteille est quasiment vide. Quand il reprend son ton est dure et il me serre fortement le sein au point où il m'en fait mal.

- Tu ne m'aime plus c'est ça ? Tu préfère passer ton temps à pouponner alors que moi je donne ma vie pour toi ? Tu n'es qu'une ingrate ! Tu devrais me remercier en permanence pour la vie que je t'offre ! Tu devrais être à mes pieds et me montrer à quel point tu es heureuse !

Ma bouche est sèche et je sais déjà d'avance ce qu'il va se passer ensuite. Il a raison, si j'étais assez reconnaissante envers lui je lui donnerais tout ce dont il a besoin sans qu'il ne soit obligé de me le demander. Mais je suis tellement fatiguée, je ne sais pas comment expliquer cette fatigue... Pourtant lui doit l'être encore plus, il travail dure pour nous et moi je reste juste à la maison avec les enfants. Je n'ai pourtant pas du tout envie de le satisfaire comme il le voudrait. Il lâche mon sein et sort la mains de mon débardeur. Il m'attrape violemment par les cheveux et me fais descendre du canapé. Je tombe à genou devant lui. Mes yeux commencent à se remplir de larmes et je tente de me sortir de la en disant d'une petite voix:

- Pas ici, les enfants pourraient se réveiller et nous voir.
- Ça ne risque pas, je les ai enfermé à clé.

Je fais le rapprochement entre le bruit de serrure de tout à l'heure et ses mots. J'ai du mal à déglutir en pensant à mes bébés enfermés qui dorment paisiblement et la peur qu'ils ressentiront si ils se réveillent et qu'ils ne peuvent pas ouvrir la porte. Hugo détache la ceinture de son pantalon, baisse sa braguette et sort son sex de son caleçon.

- Suce !

Je regarde son entre jambe qui ne bande même pas sans pour autant bouger. Il appui ma tête violemment dessus. Je m'exécute. Quand je le prends en bouche il pousse un râle de plaisir et instinctivement je le sens occuper plus de place entre mes lèvres. Je commence de léger va et vient sans grande conviction.

- Aller bordel je sais que tu peux mieux faire ! Putain, tu m'aime ou pas ?

Mes larmes menaces de couler. Oui je l'aime mais il faut croire que je n'arrive pas à lui montrer assez. Je me concentre d'avantage pour arriver à le satisfaire. J'attrape la base de sa queue avec une main et fait des va et viens un peu plus rapide avec ma bouche. Je passe ma langue le long de son gland, en le caressant doucement.

- Ah ! Je préfère ça ! Tu sais je ne me mettrais pas en colère contre toi si tu y mettais un peu plus souvent du tiens. Je t'aime, je veux te donner la vie que tu veux, je me bas pour toi et les enfants alors soit un peu plus reconnaissante bébé.

J'acquiesce de la tête et enfonce un peu plus son sexe dans ma bouche. Il fini le fond de Whisky dans la bouteille et la pose par terre. Il passe une main dans mes cheveux, de l'autre enlève la mienne du tour de son sexe. Il me relève les cheveux en queue de cheval et me maintient pendant qu'il s'enfonce profondément. Il gémit de plaisir. Il donne des coups de reins violants et sa queue vient taper dans le fond de ma gorge manquant de justesse de me faire vomir. Il faut que je me contrôle, si je rends mon repas il sera encore plus énervé. Sa respiration est de plus en plus rapide et je sais qu'il n'est plus très loin de jouir. Je ferme les yeux lorsqu'il accélère la cadence.

- T'aime ça hein salope ? Tu vas voir ce que tu vas prendre !

Il ferme les yeux et accélère les va et viens. C'est bientôt fini. Son corps se tends et il joue au fond de ma gorge en poussant un gémissement grave.

- Avale moi ça, grosse chienne !

Il reste plusieurs secondes encore au fond de ma gorge, le temps que son plaisir retombe et je commence à m'agiter manquant d'air. Il fini par relâcher son emprise et je tousse en reprenant ma respiration. Il rigole en rattachant son pantalon.

- Au fait, j'ai pris une décision, la vie de palace c'est fini, je t'ai trouvé un travail. Tu commence dans une semaine.