Ma vie d'après

Chapitre 3

- J'espère que tu plaisantes !
- Non, comment veux-tu que je trouve une nounou si je ne peux pas la rencontrer ? Et puis c'est toi qui veut que j'aille travailler, tu te rends bien compte que je vais être en contact avec pleins de gens à ce moment là. Fait moi confiance un peu.

Il semble réfléchir quelques instants.

- Tu as raison.

Je marque un temps d'arrêt. Quoi ? Mes yeux s'écarquillent, c'est la première qu'il me dit que j'ai raison.

- Oh ne fait pas cette tête surprise, ce n'est pas en toi que je n'es pas confiance, c'est en le monde. Qui me dit que au coin de la rue il n'y a pas un pervers qui en profitera pour te sauter dessus et te violer?
- Oui mais je ne peux pas vivre enfermée pour autant, parce que si on pousse le vice plus loin, qui te dit qu'un cambrioleur ne pourrais pas venir pendant ton absence et en me voyant me violer.

Je sais que je marque un point quand je le vois froncer les sourcils. Au final ce nouveau travail n'est pas une si mauvaise chose, je vais peut être pouvoir avoir plus de libertés.

- Mouais, mais il y a des caméras partout ici. Et puis j'aimerais mieux changer de sujet. Imaginer un autre que moi, te toucher me donne des envies de meurtres. Demain tu iras au rendez-vous avec les enfants mais tu m'appelleras en partant et dès que tu seras de retour à la maison aussi. Suis-je bien assez clair?
- Très bien.
- Maintenant et si on allait voir de plus près ce qui se cache sous cette nuisette ? J'ai terriblement envie de te l'arracher.

Il me fait un clin d'oeil et m'enmene dans la chambre en me prenant par la main. Il ferme la porte à clés pour être sûr qu'on ne nous dérangera pas. Pendant quelques minutes j'ai l'impression de revoir le Hugo du début de notre relation et j'ose espérer que nous auront enfin un rapport où moi aussi je prendrais du plaisir, chose qui n'est pas arrivé depuis des lustres. Mais quand il se retourne, son visage à complètement changé son regard est lubrique, il se lèche les lèvres et me pousse violemment sur notre lit. Il m'attrape par les jambes de façon a ce que mes fesses soient positionnées sur le bords du lit. Il me bloque les jambes avec les siennes et me relève les mains au dessus de ma tête. Il les maintient fortement avec sa main gauche. Avec la droite il décale me string et m'enfonce deux de ses doigts sauvagement.

- Hum ce que j'aime fourrer mes doigts dans ta chatte !

Il les ressort d'un coup et les porte à ma bouche.

- Suce les salope !

Je ne dis rien et m'exécute.

- Goûte le goût exquis de ta mouille.  C'est bien brave fille.

Il les retire, empoigne sa queue et me pénètre violemment. Je pousse un gémissement de surprise. Je ne suis pas excitée par ce genre de comportements, il me fait mal mais je ne peux rien faire. Je suis bloquée et il vaut mieux que je n'essaie pas de l'en dissuader.

- Ce que tu es serré bébé, j'aime ça !

Il fait des vas et viens rapides et fort. Je ne prend aucun plaisir, il me fait même plutôt mais mais j'ai tout intérêt à simuler si je veux être en paix. Je pousse de léger gémissement. Il m'embrasse le cou, descendre le long de ma clavicule et me mort le sein droit ce qui me fait crier. Il prend ça pour de l'excitation et recommence tout en donnant des coup de reins de plus en plus fort. Sa respiration est rapide, son corps se tend. Mon supplice ne devrait plus durer longtemps. Très vite il se déverse en moi en gémissant. Encore une fois il se sera fait du bien sans même chercher à m'en faire. Il se retire, relâche son emprise et se dirige dans la salle de bain sans me dire un mot. Je reste sans bouger quelques minutes et quand j'entends qu'il sort de la salle de bain, j'y vais vite prendre une douche avant d'aller me coucher.

Lorsque mon réveil sonne, je me retourne et vois que je suis seule dans le lit. Je me lève et ne trouve Hugo nul par dans la maison. Je décide de lui envoyer un message.

'' Bonjour bébé tu es parti tôt ce matin, ça va ??''

J'attends quelques minutes mais pas de réponse. Comme si il allait prendre la peine de le faire. Je me lève et m'active à ma vie de femme au foyer et de maman.

L'heure du rendez-vous arrive trop vite à mon goût. Après avoir les jumeaux dans la poussette, j'appelle Hugo mais tombe directement sur sa messagerie. Il ne m'a pas répondu à mon message de ce matin. Je sors de la maison, aujourd'hui il fait beau et le printemps est enfin là après un hiver pluvieux comme il n'y a pas. Je prends quelques instants pour inspirer un grand bouffée d'oxygène, ce que ça fais du bien ! Et c'est parti, direction chez la nounou. J'arrive assez vite chez elle. La maison est récente et entourée d'un grand jardin. D'ici je peux voir un toboggan, une balançoire, une cabane et un bac à sable. Je sonne et une dame d'une 30 aîné d'année je dirais vient m'ouvrir. Elle est brune au yeux marron et son visage est si douce qu'on a envie de lui faire un câlin.

- Bonjour vous devez être Ella. Enchanté je suis Sarah. Et vous vous devez être Jules et Timeo les loulous ! Entrez.

L'intérieur de la maison est à coupe le souffle. Un salon salle à manger géant donnant sur une cuisine ouverte, le tout joliment décoré dans les tons pastels. Tout est adapté pour les enfants avec petite cuisine fonctionnelle, tour d'observation, table à leur hauteur et plein d'étagères avec des jouets disposé de façon dont même moi adultes j'ai envie d'aller jouer avec. Je ne vois ni parc, ni transats, ni youpala et ça me rassure.

L'entretient se passe très bien, nous décidons de commencer une adaptation dès demain pour que les enfants ne soient pas trop perdu la semaine prochaine. Sur la route du retour j'appelle Hugo et tombe encore sur sa messagerie. D'habitude il passe son temps à m'appeler quand il me sait en dehors de la maison, je me demande ce qu'il fait.

En passant le pas de la porte j'entends des voix qui sorte du salon. Je regarde l'heure, il n'est pourtant que 18h. Je découvre Hugo et un autre homme assis sur le canape, une bière à la main. Je descends les enfants de la poussette et ils partent sauter dans les bras de leur papa. Autant il peut être désagréable avec moi, mais il peut être un papa adorable.

- Bébé, je te présente Enrico, ton futur patron.
- Enchanté, le dis ce dernier en me tendant sa main que je sers.
- De même.
- Je suis venu vous apporter votre contrat de travail et votre tenue de service.
- C'est très gentil de votre part, merci.
- J'aime rencontrer moi même mes futurs employés. Je suis donc Enrico, j'ai 42 ans. Je suis à la tête d'une multinationale qui vend des produits sur le web, pour une élite de personnes. Par soucis de confidentialité pour mes clients vous ne serez pas habilité à savoir ce que vous transportez dans les colis. Mais vous devez savoir que la plupart coûtent une sacrée fortune donc il faudra en prendre grand soin. Je vous fourni donc une tenue de travail, le badge de l'entreprise qui vous servira à rentrer et sortir mais aussi pointer. Voici votre scan, il vous donnera les numéros dans l'ordre où vous devez livrer vos colis et également les adresses. Voici deux jeux de clés pour les boîtes aux lettres, attention je ne vous en donnerais pas plus. Et lundi votre supérieur vous délivrera votre véhicule de fonction. Vous pourrez le ramener chez vous et embaucher directement avec ce sera plus simple. Vous êtes tenu de signaler tout problème avec et de faire l'entretien intérieur comme extérieur après en avoir avec votre supérieur. Vous aurez une carte carburant aussi mais on vous expliquera tout ça lundi. Votre travail consistera à trier vos colis en fonction de votre tourné, charger votre véhicule et distribué en boîte aux lettres. Est ce que vous avez des questions ?

Je réfléchis quelques secondes essayant d'intégrer trous ce qu'il vient de me dire.

- Oui, j'ai cru comprendre que l'amplitude horaire est grande et je ferais plus d'heures que la normale. Comment seront payés cd heures supplémentaires ?
- Et bien comme des heures normales, nous ne mettons pas de jours de repos compensatoires.
- Très bien, tout me paraît clair.
- Super ! Alors on se voit lundi à 9h. Hugo vous déposera il connaît l'adresse.
- D'accord, je vous remercie.

Enerico se rassoit dans le canapé au côté d'Hugo. J'en profite pour m'éclipser avec mes petits monstres dans leur chambre.