Voilà le deuxième chapitre j'espère qu'il vous plaira ! Hésitez pas à me donner des choses à corriger, me faire remarquer certaines incohérences etc bien sûr !
Assise sur mon lit, mes doigts grattant les cordes de ma guitare, je repense à cette journée éreintante.
Certes je n'ai pas eu de problème avec les autres - pas d'insultes ou de surnoms désagréables du moins - mais il y avait eu le bruit, les odeurs ou encore les lumières aveuglantes.
Même si la plupart des personnes ne le comprennent pas, rien qu'un petit sifflement peut me donner la migraine. Ne parlons même pas des néons ou des odeurs de la cantine. Le lycée est un véritable enfer pour une ado autiste. Quand je manque de faire une crise, il n'y a que la guitare qui peut me calmer. Alors j'en joue, dès que je peux, partout.
Sans que je ne comprenne pourquoi, l'image de ce garçon ; Alex, me revient en mémoire.
Le souvenir de ses cheveux bruns, de ses yeux sombres que j'ai étrangement réussi à regarder plus de 2 secondes ou sa voix posée s'imprime dans ma tête incontrolablement.
Ne pas y penser. Pourquoi est ce que ça m'obsède autant ?! Rahhhhh Maë arrête, on dirait une fan girl devant l'équipe de foot.
- Maëlys ! C'est l'heure d'aller chez la psy ! M'appelle ma mère, coupant court a mes pensées.
La psy...je l'avais complètement oubliée. En vitesse, j'enfile un t-shirt noir, un pantalon assorti, et me dirige vers le cabinet au pas de course.
Même si le cabinet de Mme. Laporte n'est pas loin, il me faut quand même 10 minutes pour y arriver en raison des travaux.
- Bonjour Maëlys, comment ça va aujourd'hui ? Me demande-t-elle alors que je franchis le seuil de la salle.
Les questions...une suite incessante de questions. Voilà ce qu'on toujours été les rendez vous avec Mme Laporte. À force d'années d'efforts, j'arrive à lui parler presque comme une personne normale, moins qu'avec Lily forcément mais un peu quand même.
- Bonjour. Ça va, les cours quoi.
Sur ces mots pleins d'entrains, je fais un petit sourire en priant pour qu'il ne soit pas trop horrible à regarder.
- Et les relations sociales ? Tu as réussi à parler à quelqu'un d'autre qu'à ta sœur ? Elle est en seconde je crois non ?
Pourquoi faut il toujours ramener les discussions aux relations sociales ? Mais bon...c'est le jeu j'imagine.
- On peut dire ça...Y a un garcon qui a apparement envie de mieux me connaître. Il a passé la journée à me parler.
Répondis je avant de lever les yeux au ciel.
Ma psy sourit, bouche bée avant de me demander ;
- Mais c'est super ça non ? Ça fait près de 11 ans que je te connais, et c'est la première fois que ça arrive. Bravo !
- Qui a dit que moi aussi je voulais lui parler ? Ou même que j'y arriverais ?! Punaise, ça fait 16 ans que j'essaye de me faire des amis sans y arriver pourquoi ça marcherait cette fois ci ?!
Sans y penser, je pris ma guitare et partis me réfugier chez moi en courant. Ça m'était déjà arrivé quelques fois de quitter le cabinet quand trop d'émotions me submergeaient, alors je sais qu'elle ne m'en tiendra pas rigueur. Elle au moins, elle me comprends.
Me voyant arriver, ma mère fit une petite moue dubitative, mais je ne lui laisse pas le temps de me demander ce qu'il se passe. Elle la sûrement compris de toute façon. Elle comprend toujours dans ces moments là.
- Ça va Maë ? Me demande ma sœur alors que je prend ma guitare.
Sans arriver à sortir un mot de ma bouche, je pars me réfugier sous mes couvertures pour écouter ma musique tranquillement.
Lily elle reste mes côtés, sans rien dire non plus.
Non ça ne va pas. Non ça n'ira pas. Je suis pas foutue de parler normalement, pas foutue d'être normale. Mais lui répondre ça reviendrait à lui parler. Alors je me tais, résistant a l'envie que j'ai de laisser échapperun sanglot retenu.
*s'enterre le plus profond possible et tente de ne pas faire un arrêt cardiaque après ce chapitre*
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Mélodie Muette
RomanceMaëlys, 16 ans entre en première. Autiste et anxieuse sociale, la rentrée est une vrai torture pour elle. Sa seule solution pour survivre ? La guitare, et les mélodies passant dans son casque. Pourtant, lorsque ce garçon aux yeux somb...