Chapitre 2 : Fred

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Coucou tout le monde, très heureuse de vous retrouver pour ce nouveau chapitre. Merci à tous les votes et ceux qui continuent de lire ce dernier arc, ce n'est pas le plus facile mais le jeu en vaut la chandelle – en tout cas, ça le vaut pour moi. J'ai beaucoup aimé explorer des points de vue extérieurs dans cette fic exclusivement Verrecroce à la base. Je vous souhaite à tous une excellente lecture ;-)

-...et les dons pour Maison Grise ont encore augmenté de 15% ces cinq derniers jours. Maintenant, le budget des vidéos est presque quatre fois plus conséquent qu'avant que tu... qu'avant.

Fred avait conclu son bilan d'une voix morne et dépourvue du moindre enthousiasme. C'était sa petite habitude à lui. Quand ils étaient seuls avec Pierre, ils avaient tous leur sujet de prédilection.

Si Fred devait deviner de quoi ses amis parlaient à leur chef, il était prêt à parier que Guillaume lui parlait de chaque membre de Maison Grise, Lucas des projets qu'il préparait pour faire tourner la boîte, Camille de son retour inattendu dans la société et des difficultés qu'elle avait à alterner Maison Grise et Le Local.

Quant à Ben, il ne parlait pas. Dix jours que Pierre était dans le coma et Fred était pratiquement sûr qu'il n'avait pas dû prononcer plus de cent mots depuis leur première visite. Les rares fois où il se hasardait à parler, c'est lorsqu'il était avec la famille de Pierre. Il prenait toujours la peine de les saluer.

Mais tout le monde pouvait voir que cela lui demandait un effort quasi surhumain. Quand il ouvrait la bouche, sa voix était rauque et éraillée et sa mâchoire semblait tellement raide qu'on eût dit qu'elle lui faisait mal.

À cette pensée, Fred eut un ricanement de désespoir et serra les dents pour refouler ses larmes. C'était stupide de penser ça : n'importe qui pouvait voir que Ben souffrait ! Pas à cause de sa mâchoire ou d'une quelconque blessure.

C'est son cœur la cause de cette souffrance qui se propageait dans chaque parcelle de son être. Et cela anéantissait Fred. Il détestait se sentir impuissant, être incapable de faire quoi que ce soit pour changer la situation.

Et c'est pourtant ce qui se passait en ce moment. Il était incapable de ramener Pierre parmi eux. Et il était par conséquent incapable d'empêcher Ben de sombrer dans les ténèbres.

Les larmes remontèrent à nouveau et cette fois, il ne les repoussa pas, se contentant de fixer son ami en silence. Après tout, quelle importance qu'il pleure ? Ce n'est pas comme si Pierre pourrait le taquiner à ce sujet en lui demandant avec son sourire malicieux si il avait écouté Jean-Jacques Goldman une fois de trop.

-En gros, que du positif. Qu'est-ce qu'on pourrait demander de plus ? ajouta Fred d'une voix tremblante.

Ses beaux yeux bridés étaient rivés sur le corps de son ami, guettant le moindre signe qu'il l'avait entendu. Mais Pierre ne bougea pas d'un cil. Et une vague de rage et de désespoir monta en Fred qui secoua la tête en râlant :

-Tu pourrais au moins réagir quand je te fais une vanne !

Mais encore une fois, il n'y eut aucune réaction de la part du malade. Fred le fusilla du regard et dit calmement :

-Sérieux, à quoi tu pensais Pierre ? Qu'est-ce qui a bien pu te passer par la tête ce jour-là ? Tu avais envie de mourir, c'est ça !? Tu voulais jouer les héros !? Tu voulais prouver à tout le monde que tu étais courageux !? Tu n'avais pas besoin de faire ça ! On sait tous que tu es courageux ! Tu n'es pas un Gryffondor pour rien ! Tu n'avais pas besoin de prouver quoi que ce soit !

Fred s'était levé et faisait les cent pas, comme un lion en cage. Maintenant qu'il avait commencé à déverser sa frustration, il ne pouvait plus s'arrêter. Il se mit à parler en faisant des gestes vifs.

-Et regarde où ça nous a mené ! Regarde ce qu'on est devenus ! On n'arrive plus à fonctionner ! Tu ne reconnaîtrais pas Maison Grise tellement ça a changé ! Pas un jour ne passe sans que quelqu'un ne fonde en larmes ! Le premier jour, quand on est arrivés Guillaume et moi, tout le monde était là, planté devant la maison et tu sais pourquoi ? Parce que personne ne voulait entrer ! Personne n'avait le courage de franchir la porte ! C'est moi qui ai dû le faire avec Guillaume ! C'est moi qui suis entré en premier ! C'est moi qui ai dû montrer l'exemple ! C'est moi qui dois en permanence essayer de sourire, de mettre de la joie et de la bonne humeur ! Comment tu veux que je fasse ça !? Comment est-ce que tu veux qu'on offre aux gens un peu de bonheur alors que tu es dans le coma !? Comment !? Dis-le moi, Pierre !

Les larmes cascadaient sur le visage du jeune homme, écrasé de douleur. Il s'approcha du lit et se pencha vers Pierre pour parler à voix basse.

-Tu as peut-être sauvé une vie ce jour-là, Pierre. Mais tu en as également brisé des dizaines. On n'arrive pas à fonctionner sans toi ! Ça me coûte de te le dire mais c'est la vérité ! Et encore, je ne te parle que de Maison Grise ! Tu sais le nombre d'abonnés qui viennent nous voir en larmes pour nous apporter leur soutien !? Tu sais le nombre de Youtubeurs qui nous appellent tous les jours pour nous demander de tes nouvelles et parler de toi !? Tu sais combien de personnes nous supplient de prendre soin de Ben parce qu'ils craignent le pire !?

Fred se releva et parla d'une voix plus forte.

-Tu nous as laissés tomber ! Tu nous as tous laissés tomber ! Moi, Guillaume, Lucas, Camille, tout le monde à Maison Grise ! Tu as pensé à nous !? Est-ce que tu as pensé une seule seconde à ce qui arriverait si on devait continuer sans toi !? Bien sûr que non ! Et une chose est sûre, tu n'as certainement pas pensé à Ben, à ce moment-là !

Le bel asiatique se figea et fixa Pierre d'un œil assassin.

-Parlons de Ben. Toi qui passes ton temps à parler de lui et à te soucier de son bien-être, ça devrait te faire plaisir. Si tu veux tout savoir, Ben est en pleine forme. Il ne mange plus, il ne boit plus, il ne dort plus, il ne parle plus, il ne rit plus, il sort uniquement pour venir te voir. Il n'est pas revenu une seule fois à Maison Grise. Si tu pouvais ouvrir les yeux le temps d'une seconde, lui non plus tu ne le reconnaîtrais pas. Il est aussi vivant que tu l'es en ce moment.

Le regard de Fred s'était teinté de désespoir et il revint auprès de son ami, à bout de forces et murmura :

-Il est en train de mourir, Pierre. C'est la vérité. Il se laisse mourir. Et je ne sais pas quoi faire. Je ne sais pas quoi faire pour empêcher ça. Guillaume se renferme de plus en plus, Ben... il dépérit à vue d'œil et moi... je suis totalement perdu. Je ne sais pas ce que je dois faire pour réussir à le soutenir alors qu'il tient à peine debout. Guillaume et moi, on le surveille jour et nuit mais même avec ça... j'ai peur que... qu'il essaye de te rejoindre. Je n'aurais jamais cru penser un jour ça de Benjamin Verrecchia mais là... je dois envisager toutes les éventualités.

Fred était sur le point de continuer lorsque son portable vibra dans sa poche. Il le déverrouilla et vit que c'était Guillaume lui rappelant qu'ils avaient prévu une réunion avec les chargés de prod dans moins d'une heure.

Fred soupira et rangea son portable. Guillaume avait bien fait de le prévenir. Aussi surprenant que cela puisse paraître, les heures passaient extrêmement vite quand ils rendaient visite à Pierre et ils perdaient rapidement la notion du temps.

Il se passa une main sur le visage et posa une main sur l'épaule de son ami.

-Il faut que tu reviennes, Pierre. Si tu ne le fais pas pour ta famille, tes meilleurs amis, tes protégés, tes employés, ta communauté, fais-le au moins pour Ben. Pour ton collègue. Ton mari. Parce qu'il ne laissera pas la mort vous séparer. Alors, ne le laisse pas venir vers toi. Reviens vers lui. Vers nous. Parce qu'on a tous besoin de toi, Pierre Croce. On a tous besoin de toi.


<<<>>>

Pierre avait fini son travail et lançait distraitement ses mini ballons de basket dans le panier fixé au mur. Ben ne travaillait pas aujourd'hui et s'employait à perfectionner des recettes pour son nouveau livre de cuisine.

Le blond imaginait sans peine les effluves envoûtantes qu'il sentirait à peine arrivé sur le palier de leur appartement et trouver son beau mari vêtu de son tablier fétiche emballer un énième plat qu'il apporterait le lendemain à Maison Grise.

Il allait bientôt rentrer. Mais d'abord, il devait avoir une conversation avec quelqu'un. Cette même personne qui apparut dans l'embrasure de la porte.

-Je vais y aller. Il ne reste plus grand monde. Tu fermeras la maison ? demanda Fred d'une voix amicale.

Pierre acquiesça mais interpella son ami.

-Est-ce qu'on peut discuter un peu avant ?

Fred se retourna et hocha la tête avant d'entrer dans le studio.

-Bien sûr. Qu'est-ce qu'il y a ? Si tu veux encore me raconter la perfection divine que Ben a réalisé en préparant ses lasagnes végétariennes, j'aimerais que tu t'abstiennes.

Pierre esquissa un sourire amusé. Fred en voulait à Ben d'avoir amené des lasagnes qui avait reçu l'unanimité de tout le monde à MG lors de son seul jour de congé. Le plat avait été un tel régal que tout le monde en avait parlé pendant une semaine. Inutile de dire que tout avait été englouti en un quart d'heure.

Ben avait promis à son meilleur ami d'en préparer spécialement pour lui la prochaine fois qu'il viendrait manger chez lui mais en attendant, Fred l'avait toujours en travers de la gorge. Le visage de Pierre se fit plus sérieux et il déclara :

-Tu sais qu'il y a deux ans, il y a eu...

Fred se concentra immédiatement, comprenant de quoi son ami voulait parler.

-Oui, je sais.

Pierre acquiesça et poursuivit.

-Je ne me souvenais pas de ce qui s'est passé quand j'étais dans le coma. Mais l'année dernière, j'ai... j'ai rêvé de Guillaume. D'un jour où il m'a parlé. Et cette année... j'ai rêvé de toi.

Fred resta silencieux quelques instants puis demanda d'une voix neutre :

-Et qu'est-ce que je faisais ?

Pierre sourit en repensant à la réaction de son ami.

-Tu m'engueulais. À certains moments, tu me hurlais carrément dessus, avoua le blond avant de redevenir sérieux, les yeux soudain teintés de tristesse. Et tu pleurais.

Il releva la tête pour croiser le regard de Fred qui se contenta de hocher la tête sans rien dire.

-Tu t'en rappelles ? demanda le blond.

-Évidemment que je m'en rappelle, Pierre. Ce n'est pas tous les jours que je pète les plombs comme ça, répondit calmement Fred. Peut-être que tu m'en veux parce que j'ai vraiment dit n'importe quoi ce jour-là mais à ma décharge, j'avais un sérieux manque de sommeil. Ça a certainement joué.

-Pourquoi est-ce que je t'en voudrais ? questionna Pierre, perplexe.

Fred sourit et secoua la tête.

-Pierre, je ne sais pas si ton rêve est bien un souvenir de ce qui s'est passé mais dans la scène à laquelle je pense, je pars vraiment dans des délires. Je t'accuse carrément d'avoir voulu ce qui t'est arrivé, d'avoir voulu jouer les héros. Alors que ça n'avait absolument aucun sens. Je sais que... tu n'as rien voulu de tout ça. Je ne sais pas pourquoi j'ai dit ça.

Pierre réfléchit quelques instants puis regarda son ami droit dans les yeux.

-Fred, tu n'as rien à te reprocher. Tu as assuré. Tu as été là pour tout le monde. Et tu as gardé tout ce que tu ressentais pour toi pour ne pas accabler les autres. Je suis content que tu te sois confié à moi. Si ça a pu te soulager d'un poids, tant mieux. Mais même si tu avais dit des choses cent fois pires, je ne t'en voudrais pas. Tu as soutenu Maison Grise. Et Ben. Et pour moi... ça représente absolument tout.

Fred regarda son ami sans rien dire puis acquiesça. Cependant, Pierre ajouta :

-Il y a juste sur une chose sur laquelle tu t'es trompé.

-Laquelle ? demanda Fred.

-Quand tu as dit... que je n'avais pas pensé à Ben. Quand je me suis retrouvé étendu par terre, je pensais... que j'allais mourir. Et je ne pensais qu'à lui. À tout ce qu'il était pour moi. À tout ce que j'aurais voulu vivre... tout ce que je voulais vivre avec lui. Plus rien d'autre ne comptait pour moi. J'avais oublié tout ce qui avait fait ma vie. Mais Ben... je n'ai pas pu l'oublier. Au contraire, je ne voyais plus que tous les moments qu'on avait partagé ensemble, toutes les fois où je l'ai fait rire, toutes les fois où il m'a touché, toutes les fois où il m'a souri. Il n'y avait plus que lui. Je devais choisir entre lui... et ne plus souffrir. Et c'est lui que j'ai choisi. Même à ce moment-là, c'est lui qui est passé en premier.

Pierre se tut, à bout de souffle. Il n'avait jamais confié ça à personne, l'avait tout au plus laissé entendre à Ben. Mais Fred le regardait droit dans les yeux, plus sérieux que jamais et se mit à parler.

-Tu sais qu'il a fait un malaise au même moment.

Le blond déglutit et acquiesça. C'était très dur pour lui d'imaginer ce qui avait pu se passer il y a deux ans dans cette même pièce.

-On a eu extrêmement peur avec Guillaume. C'est moi qui ai pris son pouls. Et j'ai senti... son cœur ralentir puis s'arrêter. J'ai vu combien il avait peur. Il était totalement conscient de ce qu'il lui arrivait. Et puis soudain, il a commencé à bouger les lèvres. J'ai cru qu'il essayait de nous parler mais en fait, il prononçait à chaque fois le même mot.

Pierre regarda son ami avec surprise, le cœur battant à toute vitesse. Fred poursuivit.

-Je crois qu'il ne s'en rendait même pas compte. Mais il prononçait ton nom. Il n'arrivait même plus à utiliser sa voix mais il a répété ton nom à toute vitesse sans s'arrêter. J'étais sur le point de lui faire un massage cardiaque. Et là, j'ai senti son cœur repartir. Au même rythme qu'il prononçait ton prénom.

Le blond fixa le bel asiatique, totalement abasourdi. Fred lui sourit gentiment.

-Guillaume et moi, on ne l'a jamais dit à Ben. Je n'ai évoqué qu'une seule fois ce moment avec lui et il l'a très mal pris. Même après tout ce temps. Et c'était inutile de lui rappeler un moment qui a dû le traumatiser. Mais je voulais que tu saches que si tu n'as pensé qu'à Ben à ce moment-là et que tu as décidé de te battre pour lui, Ben a fait exactement la même chose pour toi. On ne saura jamais vraiment ce qui s'est passé ce jour-là. Mais le principal, c'est que tu sois revenu vers lui. Et je suis content que tu l'aies fait.

Pierre sourit, ému, et crut que la conversation était terminée mais Fred lui posa une question.

-Pierre... à quoi tu pensais à ce moment-là ?

Le blond se figea et regarda fixement son ami avant de demander calmement :

-Quel moment ?

-Avec Rosalie. Qu'est-ce qui t'a poussé à... intervenir ? développa le bel asiatique avec une légère hésitation.

Pierre soupira et se frotta le front. Conscient que cela le mettait mal à l'aise, Fred ouvrit la bouche pour retirer sa question mais Pierre le devança.

-Honnêtement, je ne pensais à rien. Seulement que... ça ne devait pas arriver. Pas à une enfant. C'était... c'était impossible. Je n'aurais jamais pu vivre avec moi-même. Mais je ne cherchais pas à jouer les héros. J'ai seulement fait... ce que n'importe qui aurait fait à ma place. Ce que toi, Ben, Guillaume, tout le monde ici à Maison Grise aurait fait.

Fred esquissa un sourire et répliqua calmement :

-Je ne sais pas si j'aurais eu le courage de faire ça, Pierre. J'aime à croire que oui mais quand on est dans cette position...

-Tu l'aurais fait, coupa le blond d'une voix déterminée. Toi plus que n'importe qui, tu l'aurais fait.

-Je ne sais pas, soupira Fred en secouant la tête.

-Moi, je le sais. Si j'ai été assez dingue pour le faire, alors c'est sûr que tu l'aurais fait. Tu as un mental d'acier. Et tes principes sont gravés en toi. Tu aurais fait n'importe quoi pour sauver cette enfant. Ne serait-ce que pour tes nièces.

Fred sourit, touché que Pierre ait autant de certitude sur son courage.

-Il n'y a pas à dire, tu es le plus Gryffondor des Gryffondors !

-C'est un compliment ? demanda Pierre avec un grand sourire.

-Évidemment, répondit son ami en levant les yeux, effaré par un tel manque de culture.

Le sourire de Pierre disparut légèrement.

-C'est peut-être vrai mais ce n'est pas moi qui ai été le plus courageux à ce moment-là. Vous l'avez tous été bien plus que moi. Ben, il... si les places avaient été inversées, je sais que je n'aurais pas fait le quart de ce qu'il a fait.

Fred acquiesça, obligé de reconnaître qu'il avait raison.

-C'est vrai. Vous avez toujours tenu autant l'un à l'autre mais toi... tu n'as jamais réussi à supporter qu'il arrive quoi que ce soit à Ben. Tu étais carrément prêt à organiser une émeute pour tabasser quelqu'un qui avait osé dire qu'il le détestait.

Pierre esquissa un sourire à ce souvenir.

-Il a toujours réussi à mieux encaisser les coups, reconnut le blond. Moi, ça me touche plus facilement. Il a réussi à lutter contre ses idées noires. Si j'avais été à sa place... je ne crois pas que j'aurais réussi.

Fred sourit et posa une main amicale sur l'épaule de son ami.

-Il est fort, ton mari. Vous êtes aussi forts l'un que l'autre. Et maintenant, vous êtes ensemble. C'est la seule chose qui compte.

Pierre sourit à son tour et acquiesça.

-Tu as raison, convint le blond en jetant un coup d'œil à sa montre. Bon, il se fait tard. Ça te dit de venir manger chez nous. Je ne peux pas te promettre qu'il y ait des lasagnes mais avec tous les plats qu'il a dû préparer, tu trouveras sûrement ton bonheur.

Fred se leva joyeusement.

-Avec plaisir. Tu sais bien que je ne dirai jamais non à un bon plat de Chef Verrecchia. Ni à une invitation de mes fratelli d'Italia.

Voilà, j'espère que ça vous a plu. Merci à tous d'avoir lu. Certains sujets exposés dans ce chapitre sont une des raisons qui m'ont poussé à écrire ce dernier arc. Il y a certains détails qui me sont venus en tête après la fin d'Avec et Sans Toi que j'avais envie de rajouter : celui de Ben qui murmure le nom de Pierre comme une prière pour refaire battre son cœur comptait énormément pour moi, celui que Pierre a vu tous ses moments avec Ben défiler devant ses yeux également. Laissez-moi un petit com pour me dire ce que vous en avez pensé, ça me ferait vraiment très plaisir. La fin de « La Rumeur Qui Court » et la suite de « Ce Rêve Bleu » ont été postées alors si vous voulez encore un peu de Verrecroce, allez y jeter un petit coup d'œil. On se retrouve la semaine pro pour un nouveau rêve. En attendant, je vous envoie tout plein d'amour et de petits cœurs. Et comme toujours, Verrecroce Forever Ever !


Entre Toi Et MoiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant