𝐀𝐂𝐓𝐄 𝐈.

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La seringue glisse lentement dans ma veine, son intrusion silencieuse se heurte à une légère douleur qui s'éteint rapidement, engloutie par la douce libération qui se diffuse en moi.

Mon pouce effleure la photo de son visage, ses cheveux bruns dégringolant en cascades autour de ses yeux bleus, la lumière rouge de cette pièce estompe ses cernes. Mes yeux s'attardent sur une autre image d'elle, plus jeune, plus innocente, un reflet de ce qu'elle était avant que le monde ne la brise.

Des larmes perlent le long de ses cils, tandis qu'un sourire cruel naît sur mes lèvres. J'aime la voir vulnérable, brisée, détruite. C'est dans cette fragilité que réside le pouvoir, là où l'on peut manipuler les âmes les plus pures, les plus fragiles.

Je me laisse emporter par mes pensées, m'imaginant lui infliger les pires atrocités, malgré ses cris de non, entendant mon nom résonner dans l'obscurité, entre supplications et désespoir.

Mais Lyra, tu es à moi.

Un orgasme glisse le long de mes lèvres et se propage à travers tout mon corps, tandis que je sens l'humidité imprégner mon pantalon. La sensation est à la fois douce et électrisante, comme une vague de chaleur montant en crescendo.

Regarde, Lyra, l'effet que tu me fais.

Lyra, tu es mon obsession.

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