Danger Justin Bieber

chapitre 21

Chapitre 21 — « Qu'est-ce que t'attend de moi ? »

Est-ce que je viens pratiquement d'avoir une relation sexuelle avec Justin Bieber ?

Je pense que oui, et je ne sais plus quoi faire de moi-même.

Peut-être que je devrais faire comme Blair Waldorf dans Gossip Girl quand elle perd sa virginité avec Chuck –Me rendre à l'église locale pour confesser mes péchés.

Même si j'y pensais sincèrement, ce ne serait pas possible. Mes parents connaissent tout le monde à l'église et s'ils découvraient ce qui venait de se passé entre Justin et moi, je ne serais plus puni pour seulement quelques semaines, mais carrément enfermé chez moi comme un animal..

Peut-être que je pourrais en parler à Carly...

Ah ouais. Elle pisserait probablement dans son pantalon et aurait aussi une crise cardiaque, et la dernière chose dont j'avais besoin, c'était de la conduire à l'hôpital pour expliquer pourquoi elle venait de s'évanouir.

Je pense donc que la meilleure chose à faire est de me taire, et d'essayer de gérer ça aussi calmement que possible.

Jusqu'ici, ça ne marche pas.

Peut-être que si quelqu'un me jeter de l'eau bénite en pleine figure, ça irait..

....Je regarde trop la télé.

Un grondement assez doux provenant des pneus sur les cailloux de la route me ramena rapidement à la réalité. Celle où je suis assise dans la voiture de Justin avec mes jambes pressés ensemble, et mes mains sur mes cuisses.

Justin gardait les yeux sur la route, bien concentré.

Comment est-ce que diable, il pouvait être si calme ?

Personnellement, j'étais pratiquement entrain de faire une dépression nerveuse alors que lui agissait comme si il ne s'était strictement rien passé entre nous.

Les hommes. Je ne pourrais jamais les comprendre. Même si je le voulais.

« Qu'est-ce qui ne va pas ? » La voix de Justin me tirait hors de mes pensées, alors que je tournais la tête pour le regarder.

Est-ce qu'il est vraiment entrain de me demander ça ? Il est stupide ou.. ? « Rien. » Marmonnai-je.

Justin riait sans humour. « Apparemment, c'est quelques choses. Alors pourquoi est-ce qu'on en parle pas comme ça, ça te passera ? » Il déplacé son regard de sur la route, vers moi, ce qui me fit me sentir inconfortable. Ce n'était pas sans me rappeler la première fois que je m'étais retrouvé dans cette voiture.

« Je pense à certaines choses... Je suppose. » J'haussais les épaules en regardant par la fenêtre. Je sais que c'était une réponse plutôt vague, mais je n'étais pas spécialement d'humeur à aborder ce sujet, qui était entrain de me bouffer de l'intérieur. Parce que je sais que si je le faisais, on se disputerais et la dernière chose que je voulais, c'était qu'il s'énerve.

Bien qu'en y pensant, ça serait pas une si mauvaise chose...

« Comme quoi ? » Il scruté la route. Déposant son genou gauche sous le volant, pour l'aider à orienter, il creusé dans la poche de sa veste en cuir, tirant une cigarette et un briquet de son paquet avant de l'allumer et de la déposer entre ses lèvres. Il remit son genou en place, laissant sa main reprendre le volant.

Prenant une bouffée de fumé, il se tourna vers la fenêtre pour ouvrir celle ci, laissant passer l'air frais de l'extérieur.

« Je ne sais pas.. » Marmonnai-je. « Juste...des choses..je suppose. » J'haussais les épaules.

Justin fronçait les sourcils en me regardant une fraction de seconde avant de détourner le regard. « Tu supposes ? » Il secoua la tête. « Normalement tu devrais savoir à quoi tu penses. » Il prit une nouvelle bouffée de cigarette, avant de laisser sortir un anneau parfait de fumée.

Je mordais ma lèvre inférieur et immédiatement, je laissais échappé un grognement frustré, me souvenant que c'est ainsi que nous avons commencé à faire ce que nous avons fait dans l'entrepôt.

« Sérieusement Kelsey ? » Justin arrêta brusquement la voiture. « C'est quoi ton problème ? » Il se retourna complètement vers moi, ses yeux fixant mon visage.

Point de vue : Justin Bieber

Cette fille va avoir ma mort sur la conscience.

Elle est tellement confuse, putain.

Pendant une seconde, elle me jette des insultes à la figure, la seconde d'après elle est pleine d'humour, puis après elle est calme et timide. Ou alors elle est agaçante et chaude, en bref, je ne la comprend pas.

Est-ce que c'est les filles de maintenant qui sont toutes comme ça ? Est-ce que c'est devenue un mode de vie ? Parce que si c'est le cas, je refuse de vivre ça.

Après ce qui s'est passé dans l'entrepôt -Qui je dois avouer, était la chose la plus chaude, considèrent que je ne savais pas qu'elle avait ça en elle.

Je veux dire, je savais qu'elle était sacrément chaude, et qu'elle embrassé à merveille, mais je ne pensais pas qu'on irait aussi loin aujourd'hui.

Du moins, pas jusqu'à ce qu'elle me pousse à le faire.

Cette fois ci, j'étais pas seul dans la barque. C'était de sa faute aussi.

Habituellement, ce genre de choses m'aurait agacé (ça agacerait n'importe quel garçon, enfaite, de ne pas aller plus loin que ce qu'on a fait), mais dans ce cas particulier, je trouvais ça sexy de dingue.

Surtout sachant que Kelsey n'est pas une fille comme les autres.

Quoi qu'il en soit, elle n'arrivait pas à se calmer. Et cette salope était tout sauf tranquille. Même quand je l'avais ramené de la fête la dernière fois, elle paraissait plus à l'aise que ça.
Je la regardais, de la tête aux pieds. Ses cheveux étaient ébouriffés, et sa chemise n'avait pas l'air repassé, mais à par ça... Elle avait l'air d'aller bien.

Lorsque je l'ai regardé, j'ai remarqué qu'elle semblait préoccupé, mais je n'avais pas porté assez d'attention pour m'en apercevoir réellement, jusqu'à ce qu'elle pousse quelques petits bruit de nervosité.

Je lui ai demandé ce qui n'allait pas, et elle m'a répondu que ce n'était rien, prétendant penser à certaines choses.

Habituellement, j'en ai rien à foutre de ce que les filles pensent, le temps que j'obtenais ce que je voulais -c'est à dire baiser rapidement, plus d'une fois si ça l'intéresse- mais il y'avais toujours quelques choses en elle qui me poussait à être curieux.

J'en pouvais plus. J'avais l'impression de foncé dans un mur.

« Sérieusement Kelsey ? » J'arrêtais brusquement la voiture. « C'est quoi ton problème ? » Je me retournais pour être face à elle, attendant qu'elle me regarde.

« Rien. » Elle haussait les épaules.

Je raillé. « Vraiment ? Alors ça recommence ? » Je combattais l'envie de rouler des yeux.

« Qu'est-ce qui recommence ? » Elle cracha en se retournant vers moi.

« Ca ! » J'élevais la voix un peu. « Quand t'essaye de me faire croire que rien ne te tape sur les nerfs. Je déteste ça. » Je bouillonnais, en soupirant.

« Pourquoi est-ce que t'abandonne pas ? » Siffla-t-elle en serrant les dents.

« Je ne peux pas. »

« Pourquoi ? » Elle me regarda, incrédule.

« Parce que je sais que quelques choses te tracasse et que comme tu es une salope têtu, tu ne veux pas me dire ce que c'est. »

« Alors ça recommence ? » Elle m'imité, les yeux plissés.

« Qu'est-ce qui recommence ? » Je ricanais.

« Tes insultes. » Elle croisa les bras sur sa poitrine.

« Peut-être que si t'agissait comme une fille normale pour une fois, je n'aurais pas envie de t'insulter ».

Elle secouait la tête. « Tu sais quoi ? » Elle cracha.

« Quoi ? »

« Je n'ai pas de temps à perdre pour ça. » Débouclant sa ceinture de sécurité, elle ouvrit la portière de la voiture.

« Qu'est-ce que tu fais ? »


« Je m'éloigne de toi. » Elle sortit de la voiture avant de claquer la porte.

Cette salope.

Gémissant, j'éteignais le contact de la voiture avant d'ouvrir la porte et de la refermer derrière moi comme elle l'avais fait quelques secondes plus tôt. « Ou est-ce que tu penses que tu vas aller ? »

« N'importe où, dans la mesure ou c'est loin de toi. » Elle se frayait un chemin à travers la rue.

Je courais derrière elle. « Qu'est-ce qui ne vas pas chez toi ? »

Elle s'arrêtait de marcher. « Moi ? » Elle se retourna, ses cheveux tels des fouets claquer sur son visage.

« Oui, toi. » Je sifflais.

Elle faussa un rire. « Je pense que la question là, mon pote, c'est de savoir ce qui ne vas pas chez toi. »

Je riais. « Je vais parfaitement bien. Pour être honnête, je ne me suis jamais sentis aussi bien. »

« Ugh ! » Elle piétinait son pied sur le sol. « Est-ce que tu pourrais arrêter de prendre tout comme s'il s'agissait de plaisanteries ? »

« Qui a dit que je prenais ça pour une plaisanterie ? T'es la plus grosse salope de la planète, j'essaye juste de détendre l'ambiance au lieu du contraire. »

« T'es incroyable, tu le sais ça ? » Elle criait de frustration.

Je souriais. « Je sais, on me l'a déjà dit. » Je lui envoyé un clin d'oeil sensuel.

Elle grimaçait. « Tu me dégoute, Bieber. »

« Oh vraiment ? Alors pourquoi est-ce que tu t'es frotté à moi dans l'entrepôt, bébé ? » Je souriais, malicieusement.

Je devais l'admettre, la pousser à bout était le meilleur moment de ma journée.

Elle se tenait droite, sa poitrine haletante de haut en bas, la colère ressortais de toute part en elle. « Ne m'appelle pas comme ça. »

« Pourquoi pas ? »

« Parce que je ne suis pas ton 'bébé' et je ne le serais jamais. » Elle cracha, ses yeux rempli de colère planté dans les miens.

Je perdais presque le contrôle.

« Ah, c'est drôle compte tenu du fait qu'on à presque baisé ensemble dans l'entrepôt- »

« Tu peux arrêter avec ça ?! » Elle criait.


« Pourquoi ? T'accepte pas la vérité ? » Je fronçais les sourcils.

« La vérité de quoi ? » Elle me regardait d'un air étonné.

« De ce qu'on a fait. » Je lui disais sur un ton neutre.

« La dernière fois que j'ai vérité, nous n'avons rien fait. » Elle sifflait.

« Oh ? Alors avoir un orgasme avec moi, c'était rien ? » Je la regardais longuement. Elle n'avait rien à dire. « Exactement. Maintenant est-ce qu'on pourrait arrêter toutes cette mascarade et retourner dans la voiture ? Je meurs de faim. »

« Eh bien ça craint, n'est-ce pas ? Parce que je ne vais nulle part avec toi. »

« C'est quoi ton putain de problème à ne vouloir aller nulle part avec moi ? Ou est-ce que tu veux aller ? » Je levai les mains en l'air.

« Quelques part ou tu n'es pas. » Elle s'écriait avant de continuer son chemin, s'éloignant de moi.

Je la regardais se frayer un chemin vers la forêt. Je soupirais intérieurement. Elle allait se faire tuer.

Je soupirai. « Attend ! »

« Quoi ? » Elle criait, le visage rouge provenant de la colère accumulée.

« N'y vas pas. » Marmonnai-je.

Elle fronçait les sourcils en signe de confusion. « Quoi ? »

« J'ai dis, n'y vas pas. »

Son visage chuté. « Pourquoi pas ? »

Je mordais ma lèvre inférieure, me grattant la nuque. « Je ne sais pas.. » Je murmurais en détournant le regard.

« Tu vois ? C'est ce que je veux dire ! » Elle jeta ses mains en l'air, tout juste comme quelques minutes plus tôt.

Je la dévisageait, me demandant qu'est-ce qu'elle pouvait bien me reprocher maintenant.

« Tu agis comme un putain de connard une seconde, puis celle d'après...t'es tous gentil. » Elle secouait la tête. « Je te comprend pas. »

« Qu'est-ce que ça changerais de toute façon si tu pouvais mieux me comprendre ? »

« Ca changerait beaucoup de choses. »

Je laissais échapper un soupir profond. « Reviens dans la voiture, et on va acheter quelques choses à manger, Ok ? »

« Non. » Elle répondu presque immédiatement.


Ok, j'en ai assez. « Très bien. Tu veux rester ici ? Alors vas y. Je ne t'en empêche pas. Pour une fois que j'essaye d'être raisonnable, mais si tu préfère marcher seule dans la forêt et risquer de te faire tuer, alors ainsi soit-il. » Je commençais à marcher à reculons. « J'en ai marre d'essayer. » Tournant, je commençais à me frayer un chemin à nouveau vers ma voiture quand j'ai entendu un murmure derrière moi.

Après quelques secondes, le silence était rompu par la voix de Kelsey qui prenait la parole une fois de plus. « Qu'est-ce que t'attend de moi ? »

Je m'arrêtais une fraction de seconde, mais refusant de faire demi-tour, j'attendais des précisions sur sa question.

« Qu'est-ce que tu veux, Justin ? » Le désespoir était lacé au sein de ses paroles.

Je me retournais. « Qu'est-ce que tu racontes ? »

« Tu sais très bien de quoi je parle. » Elle commençait à marcher vers moi. « Une seconde, tu veux me tuer, l'autre d'après tu veux me sauver, ensuite on se dispute, tu m'insulte, tu agis comme si rien ne s'était passé, tu t'excuses, puis ça se répète Et là tu veux que je vienne avec toi après ce qu'il vient de se passer ? » Elle secouait la tête. « Je ne comprend pas. Y'a quelques choses qui ne vas pas chez toi. Qu'est-ce que tu veux ? Qu'est-ce qui te rendrait heureux ? Hein ? » Elle se tenait maintenant devant moi. « Tu veux que je parte ? C'est ce que tu veux ? Tu veux que je te laisse seul ? »

Je la regardai avec des yeux écarquillés, en essayant de comprendre tout ce qu'elle venait de me dire. Mon estomac chuté douloureusement, alors que je plantais mon regard dans le sien. « Non » Je murmurais.

« Alors qu'est-ce que tu veux ? » Elle supposait « Tu veux que je reste ? »

Je léchais mes lèvres, sans détourner le regard. Après quelques secondes, je secouais la tête. « Non. »

Son visage chutait, fronçant les sourcils. « Alors quoi ? »

Je ne pouvais plus m'en empêcher. Ma tête me disait quelques choses -'Ne le fait pas'. Elle me disait de la laisser et d'oublier tout ce qui s'était passer entre nous, mais mon cœur (aussi ringard que ça peut paraître) me disait de rester.

« Tu sais ce que je veux ? » Je parlais à voix haute. Laissant ma fierté de côté, je laissais sortir la vérité.

Elle se taisait alors que ses yeux cherché les miens.

J'accrochais un bras autour de sa taille. « Je te veux. » Je murmurais avant d'écraser mes lèvres contre les siennes.

Au début, elle se battait contre, mais en quelques secondes, elle a cédé, entourant ses bras autour de mon cou, ou elle s'accrocha. Les choses sont devenue de plus en plus chaude, alors que ma langue combattais avec la sienne pour la domination jusqu'à ce que je m'éloigne légèrement, nos poitrines ne cessé de monter et descendre rapidement, prouvant que nos taux de respiration étaient irrégulière.

Appuyant mon front contre le sien, je léchais mes lèvres, savourant son goût.

La regardant dans les yeux pour ce qui semblait être une éternité, je me suis aperçu que la douleur dans mon estomac avait disparu et que mon corps se sentait totalement à l'aise. Je ne pouvais pas m'empêcher de rire.

« Qu'est-ce qu'il y'a de si drôle ? » Elle leva les yeux vers moi, ses mains posé sur mes épaules.

Je secouais la tête, regardant vers le ciel avant de replanté mes pupilles dans les siennes. « John avait raison. »

Elle fronçait les sourcils. « John ? »

« Ouais, John. C'est un gars de ma bande. »

Elle hochait la tête en comprenant. « Qu'est-ce qu'il t'a dit ? » Elle me regardait curieusement.

Je souriait. « Que je t'aimais bien. »

Ses yeux s'écarquillèrent un peu. Mordant sa lèvre inférieure, elle repris la parole. « Et alors ? » Elle me regardait avec des yeux pleins d'espoir.

Je souriais. « Il avait raison. »