9. La roue tourne

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Après cette soirée rocambolesque, cette nouvelle journée va l'être autant.

Je me réveille à 11h20. J'étais épuisée, mais maintenant de bonne humeur et énergique.

Je sors de la chambre après m'être habillée et préparée puis je descends. Je discute de tout et de rien avec Katherine avant de sortir marcher avec de la musique dans mes écouteurs.

12h10, la rousse me demande d'aller prévenir Isaac et Cole, qui sont, normalement, toujours dans leur chambre, qu'on mange. Jackie devait le faire mais apparemment elle met du temps, et c'est en passant devant la chambre d'Alex que je les vois en pleine discussion.
Je toque doucement et préviens ma sœur que je m'occupe des 2 autres. Elle me remercie d'un doux sourire.

La chambre d'Isaac étant la plus proche, je toque et entrouvre la porte après avoir attendu un petit moment, sans réponse.
Je le vois recroquevillé sur lui même, dans son lit. Pensant qu'il dormait, je rentre et laisse la porte légèrement ouverte pour avoir un peu de lumière.
Mais en m'approchant, il tourne la tête vers moi et je remarque une seule petite larme sur sa joue.
Je m'agenouille alors près de lui et le regarde, inquiète.

Moi : - Qu'es c'qu'il y a, mon cœur ?

Sans me répondre, il tourna la tête et l'enfonça dans son oreiller, commençant à pleurer encore plus. Je le sais grâce aux tremblements de son corps.
Aussitôt, je fais le tour du lit et m'allonge derrière lui, enroulant un bras autour de sa taille, laissant l'autre explorer ses cheveux.

Quelques minutes plus tard, il remet sa tête comme au départ.

Isaac : - Mon père me manque, et...

Il hésite fortement. Comme si c'est une partie de lui qu'il préfère garder secrète.
Ma main caresse encore ses cheveux, l'invitant à continuer.

Isaac : - Et... j... j'ai peur que... tu sais... enfin... la guerre...

Comprenant ce qu'il voulait dire, j'affirme :

Moi : - Je vois.

J'ouvre la bouche pour dire autre chose, mais il me devance.

Isaac : - Et avec Lee... c'est... un peu compliqué...

Il plonge à nouveau sa tête dans son coussin.

Moi : - Dis-toi que ton père fait ce qu'il veut faire, il est content de le faire. Si jamais il décède, ça sera dans des conditions qu'il aura voulu. Malheureusement, tu n'as pas vraiment ton mot à dire là-dessus, même si tu peux lui dire tout ça et lui demander d'être plus présent. Concernant Lee, c'est peut-être un peu compliqué pour lui aussi en ce moment. Tu devrais lui en parler, la communication règle toujours tout si les personnes sont matures. De plus, vous êtes frères, vous pouvez compter l'un sur l'autre.

Il relève la tête et la tourne vers moi. Malgré son visage baigné de larmes, j'y lis de la reconnaissance.

Isaac : - T'es putain d'incroyable comme copine Sarah., avec un petit sourire me faisant fondre.

Je sens mes yeux devenir humides, trahissant le fait que je suis émue par sa phrase.
Je lui souris et il se retourne, nos corps se frôlant désormais. Ma main est toujours dans ses cheveux, tandis que l'autre remonte jusqu'au milieu de son dos. Quant à lui, il place les siennes sur mes hanches et me rapproche de lui.
Il finit par sceller nos lèvres dans un doux baiser rempli d'amour.

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Dans l'après-midi, Isaac et moi sommes allés à une genre de fête western. Il y avait plusieurs activités sur ce style de monte équestre ainsi que des concours typés western.

À la fin de l'après-midi, après s'être bien diverti, on se retrouve sur un banc, en face d'une grande roue tournant lentement, avec le coucher de soleil en fond. On profite pleinement du spectacle tout en se lançant des oeillades amoureuses.

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Après être repassés à la maison, on est au concert.
J'ai reçu plusieurs compliments d'Isaac ainsi que de d'autres hommes et femmes qu'il fusillait du regard à chaque fois.
Ce concert s'est révélé plutôt bien ! Ceux de New York seront toujours meilleurs mais l'ambiance... familiale ? qu'il y a ici est tout autant agréable.

Ma vie avec les Walter Boys ~ Isaac Garcia et Sarah HowardOù les histoires vivent. Découvrez maintenant