Something Beautiful In Return. (DRAMIONE)

Chapitre 1.

⚠️ Cette histoire est une série qui comporte 6 travaux. Les 5 prochain arrivent bientôt. ⚠️

1 ~ Something Beautiful In Return.
2 ~ Something More Beautiful.
3 ~ A little More Beautiful.
4 ~ A Beautiful Beginning.
5 ~ Beautiful Trouble.
6 ~ Beautiful.

**** HERMIONE ****
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Le balancement du train avait quelque chose de familier et d'étrangement réconfortant. Cela faisait des années que je n'avais pas voyagé dans un train, le Poudlard Express étant la dernière fois, mais cette familiarité était ce dont j'avais besoin.

Le train était à peine à moitié plein, et même si personne ne savait qui j'étais, j'en étais reconnaissante. L'intrusion constante dans ma vie au cours des deux dernières semaines m'avait poussée à la folie et à quitter la ville pour me réfugier dans un endroit où je pouvais me cacher. J'avais pris le train le plus tôt possible, partant avant que quelqu'un ne remarque mon absence, et je me dirigeais vers la côte, où j'espérais que les falaises rocheuses et les petites étendues de sable m'apporteraient la paix et la sérénité que je recherchais.

J'aurais pu simplement disparaître de la ville. Cela aurait été rapide et facile, et j'aurais pu partir instantanément. Mais au fur et à mesure que les kilomètres défilaient, je savais que j'avais fait le bon choix. Je sentis mes épaules se détendre, la tension s'évanouir lentement et je sentis l'horreur qu'était devenue ma vie s'éloigner de moi.

Je suis restée assise à regarder par la fenêtre tandis que le paysage passait lentement du rythme bruyant et frénétique de la ville aux collines tranquilles et ondulantes de la campagne. J'avais besoin de temps, besoin des heures que prendrait mon voyage vers la côte pour me changer les idées. Je ne voulais pas arriver en colère. Je ne voulais pas être dans l'état d'esprit meurtrier dans lequel je me trouvais. Je voulais être calme - du moins plus calme que je ne l'étais - et le paysage qui défilait avait cet effet sur moi. Les champs ouverts, les petits villages, les cottages qui parsèment le paysage sont comme un baume sur une coupure, apaisant et capable de faire disparaître une partie de la douleur.

Mais la petite vague de calme qui m'envahissait lentement n'était pas suffisante. J'avais besoin de m'imprégner de ce qui m'entourait. Je devais plonger la tête la première et ne pas remonter tant que la douleur et la colère ne m'avaient pas quitté. Et je me moquais bien du temps que cela prendrait, je passerais volontiers une éternité ici, si cela me garantissait un peu de paix.

Les nuages sombres qui se formaient au-dessus de ma tête indiquaient que le temps allait changer, mais je m'en moquais. Je ne me concentrais que sur ma destination. La description du chalet que j'avais réservé à la dernière minute était "privé", "isolé" et "tranquille" et c'était exactement ce dont j'avais besoin. J'avais besoin de m'éloigner de tout et de tous. J'avais besoin de temps pour réfléchir. J'avais besoin de temps pour réinitialiser et réajuster ma vie.

Il n'y avait pas assez de mots pour décrire ce qui s'était passé.

Mais je ne voulais pas y penser. Je voulais simplement me terrer dans le petit cottage et me couper du monde.

En respirant profondément, j'ai enfoncé les écouteurs de mon iPod (le dernier cadeau que j'ai reçu de mes parents) dans mes oreilles et j'ai fermé les yeux. La musique a chassé toutes mes pensées et les falaises, la plage et l'isolement ont défilé devant mes yeux.