Épilogue

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Hey Maya,

Tu dois te demander où que je suis passée, toi et les autres. Je m'excuse d'être partie sans dire un mot, j'avais juste... Je devais partir.

Tu as été sans doute la meilleure personne avec qui j'ai pu avoir la chance de partager ma chambre pendant ces quelques mois et je te remercie pour tous nos beaux moments.

Je ne veux pas que ce soit un message d'adieux, Maya. J'ai déjà perdu tellement de chose. Déjà, je viens de perdre le restant de cœur qui me restait.

Ça aussi c'est une autre histoire que je devrai te raconter. Elle ne te plaira pas celle-ci non plus, mais tu as été une copine tellement sympa que je t'ai facilement fait confiance. Peut-être à cause de ton allure tellement confiante?

Je te plaisante. À la fin de la lettre, je te laisserai mes coordonnées et mon nouveau numéro de téléphone. Pourras-tu les passer aux autres aussi? Je souhaite vous revoir très bientôt, et pardon encore du vide que je t'ai laissé dans la chambre.

Avec toute la tendresse du monde,

Isabella Waybs.

J'y écrie mon numéro de portable et mon adresse avant d'envoyer le courriel. Je soupirai et refermai mon portable.

«Que vas-tu faire, maintenant?,» me demanda ma mère inquiète qui était à la cuisine.

«Je ne sais pas» soupirais-je en fronçant mes deux yeux «J'ai appelé la maison d'édition et Mr. Desper veut bien me garder quand même, même si j'ai quitté l'Université. Je pourrais vous payer une pension en attendant que je me trouve un appartement»

«Franchement, chérie» répondu mon père dans le cadrage de porte «Tu es chez toi ici»

«J'ai l'argent pour vous aidez, d'accord?,» ai-je insisté «Si vous ne voulez pas mon argent pour le loyer, je payerai l'épicerie et mon compte téléphone. Peu importe, je ne vais rester ici sans rien payer en retours»

«Ça nous fait plaisir de retrouver notre petit canard à la maison, okay?,» marmonna mon père en s'approchant «Garde ton argent pour plus tard»

Puis, il m'embrassa le front.

«Ton père a raison» acquiesça ma mère avec un tendre sourire.

J'inspirai profondément avant de leur offrir un petit sourire, puis je montai dans ma chambre, par prétexte que j'étais fatiguée. Rendu dans ma chambre, je me mis à ranger tous mes trucs à leur place, puis je m'arrêtai en voyant l'ourson en peluche de Nash sur ma commode.

J'allai le prendre d'une main tremblante et étouffer un sanglot. J'ouvrai les fenêtres de ma chambre et balançai l'ourson à travers. Je m'allongeai sur mon en regardant pendant un moment le plafond.

Je ne pouvais pas rester ici, dans cette ville, dans ce pays. Je pourrais à tout bout de champs croisé Cameron ou Nash et je n'avais plus la force nécessaire de les revoir. J'avais suffisamment d'argent pour refaire ma vie à neuf ailleurs.

J'ouvrai mon portable et allai voir les prix d'avion direction l'Europe. Sur les 7500$ amassé, j'avais à peine dépensé 200$ l'autre jour. J'avais assez d'argent pour partir loin d'ici et aller m'installer ailleurs. Je me mordillai nerveusement la lèvre.

Je prenais sérieusement goût à l'idée. Et si je partais pour de vrai? Mon plus grand rêve était d'aller vivre dans un des beaux pas de l'Europe.

Je regardai les heures et les dates de vole et j'achetai un billet simple allé pour l'Angleterre.

Je vais refaire ma vie à neuf. Ce sera un départ à zéro et je recommencerai ma vie en tachant de bien la faire cette fois-ci.

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N/A : Voilà la fin du livre! Comment l'avez-vous trouver? :)

Je tiens à tous vous remercier d'avoir tout lu jusqu'au bout et je souhaite vous revoir dans une prochaine histoire très, très vite...

Bisous. xx

Fighter ∞ Tome 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant