𝐀𝐮 𝐜𝐨𝐞𝐮𝐫 𝐝𝐞𝐬 𝐭𝐞𝐧𝐞𝐛𝐫𝐞𝐬

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1 semaine plus tard,

New york,17h00

Chelsea

J'avais passé une semaine relativement paisible sans la présence oppressante de mon père, Hadès en avait profité pour ramener un nombre incalculable de filles à la maison.

Mes parents rentraient dans une heure et sachant que nous devions nous rendre à la fête à 20h00, je devais commencer à me préparer. Je pris donc ma robe achetée une semaine plus tôt et me dirigeai vers la salle de bain, qui fut à ma grande surprise verrouillée.

-Hadès, ça fait une heure que tu es dans la salle de bain, c'est pire qu'une fille à ce niveau.

-Ouais, bah ce n'est pas toi qui vas choper ce soir, alors tu vas attendre sagement que je finisse.

Je partis chercher un ciseau pour forcer la serrure, puis ouvris la porte pour découvrir mon frère en train de se coiffer avec une précision étonnante.

-Bordel, Chelsea, imagine si j'étais à poil ! Je n'ai pas envie que tu voies ça !

-Je te rassure, je n'ai vraiment pas envie non plus, mais grouille-toi ! Je dois prendre ma douche et me préparer.

Hadès finit par me céder sa place, râlant au passage, mais je lui assurai qu'il était magnifique comme ça. Je me débarrassai de mes vêtements pour laisser place à une douche brûlante. Je détestais le froid, surtout les douches froides. Quand j'étais petite, mon père me soumettait à ces douches glaciales chaque fois que je me trouvais traumatisée par ses atrocités. Depuis lors, j'en avais développé une phobie.

Je sortis donc de la douche pour me maquiller et enfiler ma jolie robe, lorsque j'entendis un bruit sourd résonner dans la maison, suivi de la voix de mon père.

-Bordel, la prochaine fois, c'est Chelsea qui y passera !

J'écarquillai les yeux sans vraiment comprendre ses paroles, mais ensuite j'entendis les pas d'Hadès s'approcher de plus en plus vite vers mon père pour lui asséner un coup, mais mon père le lui rendit.

-Enfoiré ! Comment oses-tu parler de ma sœur ? Elle ne fera jamais partie de tes trafics à la con.

-Tu ferais mieux de la fermer, Hadès Miller, sinon je t'exécute sur-le-champ.

Les pas d'Hadès se rapprochaient de la salle de bain et je le vis, le nez en sang, les mains couvertes de bleus. C'était comme ça chez nous, chez les Miller. Mon père faisait toujours bonne figure devant tout le monde, alors qu'il était le diable en personne. Ma mère, elle, n'avait d'autre choix que de ne rien dire et de le suivre.

Quelques minutes plus tard, nous nous installâmes en silence dans la voiture. Aucun mot ne fut échangé, aucun regard ne fut croisé. Nous avions l'apparence d'une famille, mais en réalité, nous n'étions qu'un groupe d'étrangers, des individus contraints de simuler des liens affectifs.

La voiture se gara devant un imposant château, le lieu de la fête.

Nous descendîmes de la voiture et nous nous dirigeâmes vers l'entrée du château, toujours sans échanger un mot. Cependant, mon frère prit tendrement mon bras. Mon père regarda l'homme posté à l'entrée, lui indiqua notre nom. L'homme acquiesça et nous ouvrit la porte.

Un tapis rouge s'étendait le long de la grande salle, des tables étaient dressées avec de longues nappes blanches et des lustres étincelants ornaient les murs. Les convives dansaient légèrement au rythme de la musique, tenant des verres à la main. Des serveurs déambulaient dans la salle, offrant des amuse-bouches et des verres de champagne. J'acceptai ces offres avec enthousiasme.

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⏰ Dernière mise à jour : Apr 18 ⏰

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